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dimanche 5 juin 2011

La Belgique contre une restructuration de la dette grecque

Le ministre belge des Finances Didier Reynders a appelé samedi "à ne pas lever le tabou de la restructuration" de la dette de la Grèce ou d'autres pays de la zone euro pour éviter d'envoyer des signaux négatifs sur la santé de l'ensemble de l'Union monétaire.

"Lever ce tabou, c'est finalement se dire que la zone euro pourrait être réellement en difficulté", a expliqué Didier Reynders sur France 24, se présentant comme un "ardent défenseur" de la devise européenne face aux "gens dans le monde qui n'ont pas envie de voir la zone euro se développer ".

"Il faut arrêter, comme je l'entends pratiquement tous les jours, de laisser courir des bruits sur la sortie d'un pays (de la zone euro), sur la restructuration de la dette", a martelé le ministre, à la tête des finances belges depuis 1999.

Le scénario de la restructuration a été jusqu'ici rejeté par l'Union européenne, dont plusieurs dirigeants ont toutefois ouvert la porte à une restructuration "douce" consistant à un rééchelonnement de la dette grecque.

Pour M. Reynders, "la Grèce, comme le Portugal ou l'Irlande, doit faire des efforts importants". Mais, a-t-il nuancé, "il ne faut pas espérer que le pays meurt guéri. On ne doit pas le pousser tellement loin dans des efforts socialement inacceptables, et même économiquement peu performants parce que ça va ruiner la croissance, que le pays n'arrive pas à redémarrer".

Pour remédier à un tel risque, il a plaidé, à côté des "prêts" aux pays en difficulté, pour l'émission à terme "de véritables obligations européennes" à l'image de ce font les Etats-Unis. Cette "solution européenne montrerait une unicité de la zone euro", a-t-il estimé.

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