TOUT EST DIT

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vendredi 6 mai 2011

Les VRP du bilan Sarkozy en route

Le casting de l'Élysée est fin prêt, la machine électorale lancée. Toutes les pièces du dispositif 2012 sont en place : le QG, le retour du fidèle Hortefeux, le projet, un fascicule dressant le bilan flatteur de quatre ans de présidence. Jusqu'à « l'ultrasarkozyste » Carla Bruni, déjà à la manœuvre. Pour elle aussi, ce second mandat, c'est du sérieux ! Comme tous les présidents en exercice, Nicolas Sarkozy se déclarera le plus tard possible. Si l'on en croit le plan médias, il n'est pas en campagne mais en action. Disons en action au service de sa réélection. En campagne et aux affaires matin, midi et soir, sillonnant la France à la reconquête de publics perdus. Tentant de dissuader les candidatures de diversion, d'apaiser les doutes des députés UMP, de se redonner une stature à travers l'international. François Fillon, qui s'est vu reprocher sa frilosité, a été invité à assurer la pédagogie des réformes ; Jean-François Copé, à mettre les troupes UMP en ordre de bataille et les deux meilleurs ennemis de la droite à oublier leurs rancœurs. C'est la force de Nicolas Sarkozy. Il est affaibli, critiqué, il a beaucoup parlé, beaucoup promis et beaucoup déçu mais il y croit, il « la» sent. Voilà les socialistes prévenus. Jamais un président n'a suscité une telle défiance, joui d'une telle impopularité et pourtant il ne leur suffira pas de se réjouir qu'un désir de gauche monte dans le pays pour réussir l'alternance. Le président-candidat ne lâchera rien, contre vents et marées il se battra. Il a un an pour retourner la situation. Et un an pour régler un problème qui n'a rien de futile, rien d'anodin, celui du style présidentiel. Au moins autant que la perception des réformes par les Français, sa personnalité semble bien constituer sinon un facteur de rejet, du moins un grand sujet de perplexité.

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