TOUT EST DIT

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mardi 22 mars 2011

FN, le plus grand commun diviseur

On ne parle plus de “peste brune”, l’heure de la diabolisation étant passée, mais d’un prurit fort tenace. La famille Le Pen, de père en fille, reste l’éternel poil à gratter de la politique hexagonale.

Le parti de “la France aux Français” n’aura sans doute, dimanche prochain, aucun élu dans aucun conseil général du pays. Avec 15,2 % des voix, présent au second tour sur près de 400 cantons, il va pourtant peser lourd.

Qu’entreprendre face au FN ? La droite classique tourne autour, comme une poule ayant découvert un couteau. L’objet paraît si étrange que nul ne sait comment l’appréhender.

Nicolas Sarkozy, rompant avec la stratégie chiraquienne, ne veut plus entendre parler de “front républicain”. Certes, les valeurs portées par “les gars de la Marine” ne furent jamais les siennes. Mais il refuse aussi de nourrir le score d’une gauche ennemie, à qui “les leçons de morale” ne coûtent pas cher.

En cas de duel entre un socialiste et un frontiste, le président recommande donc de ne pas choisir. Ni pour, ni contre, bien au contraire… Copé, sans lever l’ambiguïté, laisse le militant “libre de son bulletin.”

Au sein de l’UMP, l’affaire crée de sérieuses divisions. François Fillon et plusieurs ministres, brisant la ligne de l’Élysée, appellent à “faire barrage” aux candidats lepénistes — quitte à voter rose. Il faudrait savoir ! À l’horizon 2012, ce flottement des consciences et des tactiques ne présage rien de bon pour la majorité.

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