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lundi 24 mai 2010

Retraites: cafouillage entre Woerth et Estrosi

Le ministre du Travail reste évasif sur la question du report de l'âge de la retraite... alors que le ministre de l'Industrie a affirmé dimanche qu'il devrait bien "dépasser les 60 ans".

"Forcément, on s'oriente plus ou moins vers une augmentation de l'âge de la retraite qui devrait dépasser les 60 ans". La phrase a été lâchée, ce dimanche, par Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, au micro du "Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro".

"Pour l'instant cette décision n'est pas arrêtée", a-t-il aussitôt précisé. "Nous sommes dans une phase de concertation. (...) La retraite à 60 ans n'est pas forcément finie", s'est empressé de nuancer Christian Estrosi dans la foulée.

Trop tard. A la veille du mouvement intersyndical programmé pour jeudi 27 mai, une telle sortie alimente les rumeurs, de plus en plus solides, sur un éventuel report jusqu'à 62 ou 63 ans, alors que la concertation est encore officiellement en cours, répète le gouvernement à l'envi.

Le ministre du Travail, Eric Woerth, a du temporiser, quelques heures plus tard sur BFM-TV. Il a assuré que le gouvernement n'avait pas encore finalisé son projet de réforme qui serait "progressive, douce et lente".

"Aucun tabou nulle part"

"Nous allons demander aux Français d'avoir une vie professionnelle plus longue, par l'âge, par les cotisations, nous allons encore en discuter, nous verrons ça au mois de juin", a dit Eric Woerth, en insistant sur le caractère progressif des mesures qui seront prises sans "aucun tabou nulle part". "Le seul dogme sur les retraites qu'il faut avoir, c'est celui du sauvetage du régime par répartition".

Et le ministre du Travail s'exprime encore, ce lundi matin, dans les colonnes du Courrier Picard... Sans se prononcer explicitement sur un report de l'âge de la retraite, il évoque une augmentation de la "durée passée du travail dans une vie".

"Nous voulons d'abord répondre par la démographie, c'est-à-dire en augmentant la durée passée au travail dans une vie. Dans un pays où on vit 15 ans de plus aujourd'hui qu'en 1950, il faut évidemment répartir ces gains d'espérance de vie entre une part qui doit revenir à la retraite et une part qui doit revenir au travail", précise Eric Woerth.

CE GOUVERNEMENT EST DÉSESPÉRANT DE CACOPHONIE...D'OÙ CETTE "IMPRESSION" D'INÉFICACITÉ.

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