TOUT EST DIT

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dimanche 21 mars 2010

Les régionales à peine passées, grèves et manifestations dès mardi dans tout le pays

PARIS - Les élections régionales à peine passées, le gouvernement sera confronté mardi à des grèves et manifestations dans tout le pays, à l'appel des centrales syndicales qui réclament "des réponses concrètes" sur l'emploi, le pouvoir d'achat, les retraites et les conditions de travail.
Annoncée au soir du sommet social du 15 février à l'Elysée, cette journée d'action interprofessionnelle, la première depuis le 6 octobre, constituera aussi - mais pour certains syndicats seulement - un premier tour de chauffe de la mobilisation pour la défense des retraites, à moins d'un mois du début des discussions avec le gouvernement.

A l'initiative de cette journée, la CGT fera cause commune avec la CFDT, la FSU, Solidaires (syndicats Sud et autres) et l'Unsa (autonome). Force ouvrière (FO) appelle séparément les salariés à défiler et à faire grève, mais autour d'un seul mot d'ordre: les retraites. La CFTC et la CFE-CGC ont préféré se tenir à l'écart de ce rendez-vous "fourre-tout", selon le président de la CFE-CGC Bernard Van Craeynest.

Le 15 février, les syndicats étaient sortis de l'Elysée en regrettant que Nicolas Sarkozy se soit "limité à annoncer une série de rendez-vous". Selon une déclaration intersyndicale, la journée de mardi doit servir à "peser" sur ces échéances: rendez-vous d'"agenda social" avec les syndicats de fonctionnaires le 26 mars, bilan d'étape "courant avril" des mesures pour l'emploi de février 2009, enfin retraites et pénibilité du travail au même moment.

Pour les syndicats, la crise est "loin d'être finie", quand la situation ne se dégrade pas. Certes, le rythme des destructions d'emplois a fléchi au dernier trimestre 2009 de l'an dernier (11.500, -0,1%), mais le gouvernement prévoit tout de même 120.000 pertes nettes d'emplois dans le seul secteur marchand cette année.

Quant aux salaires, quand ils ne sont pas bloqués, les hausses dépassent rarement un pour cent pour 2010. Cette frilosité est à l'origine de nombreux conflits dans les entreprises.

A cela s'ajoute le malaise dans le secteur public (grèves dans l'enseignement ou les crèches, journée d'action dans le monde judiciaire, occupation la semaine dernière du siège de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris).

Sur ce point, "le gouvernement ne dit rien non plus", selon les syndicats qui ont dans leur collimateur la révision générale des politiques publiques et son cortège d'emplois supprimés par dizaines de milliers.

La journée d'action devrait être bien suivie dans le public, où FO s'associe aux autres syndicats dans certaines fédérations, comme les finances.

Dans l'ensemble, pourtant, les syndicats ne seront pas à l'unisson. Selon le dirigeant cégétiste Eric Aubin, la plate-forme intersyndicale "est un compromis: elle parle des problèmes de retraite, mais laisse les organisations libres d'aller au 23 mars avec leurs revendications".

Pour Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT, "les priorités du 23 mars, c'est la situation économique et ses conséquences sur l'emploi et le pouvoir d'achat". Idem pour l'Unsa.

CGT, FSU et Solidaires, eux, insistent autant sur les retraites. "Il faut que les salariés disent, dès le 23 mars, leur désaccord avec un nouvel allongement de la durée de cotisation et le report de l'âge légal de la retraite", a déclaré Eric Aubin.

ET ALLONS Y ENCORE UNE ! VIVEMENT LA GAUCHE !!..... ?

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