TOUT EST DIT

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lundi 22 février 2010

Pas de coup de foudre pour le dernier Higelin

Crise économique, crises de nerfs, crises sentimentales... le cirque du monde vibre tout entier dans le nouvel album de Jacques Higelin, Coup de foudre, produit par Rodolphe Burger, qui succède au très percutant Amor doloroso (2006). Fidèle à son laboratoire agité de rock et de poésie, Higelin commence ce disque sur les chapeaux de roue avec Coup de foudre et J'ai jamais su, deux airs luxuriants et swinguants qui allument les mots comme ceux de Trenet. S'annonce donc a priori une collection de morceaux libres, vifs et pleins d'entrain, signés par le vagabond citadin de la chanson, 69 ans, 17 albums. Et puis le petit théâtre enchanté s'ébroue, déborde du cadre, euphorique, bruyant, brouillon, inégal. Quelques instants d'ivresse noire, avec la très déglinguée Valse MF ou les longues élucubrations énervées d'Août Put, dynamitent le disque. Quand d'autres titres, bâtis sur un doigt de country, deux de free-jazz, une pincée de rock FM, frisent l'autoparodie. A force, le chant aérien jamais dompté d'Higelin s'épuise, et c'est bien dommage.

HIGELIN EST UNE MERDE DANS LA MARRE MUSICALE, SON TALENT EST INEXISTANT, IL A VOULU ÊTRE GAINSBOURG, MAIS ON NE PEUT PAS DEMANDER À LA LUNE DE REMPLACER LE SOLEIL.

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