TOUT EST DIT

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mardi 12 janvier 2010

Perpignan placé en état de siège pour l'arrivée du président Nicolas Sarkozy

Le président de la République est aujourd’hui à Perpignan pour ses vœux aux personnels de santé. Pendant son passage, la vie des habitants de la cité catalane est suspendue. Le temps de la visite présidentielle, une large partie du centre-ville est cadenassé. De l'hôpital au Palais des Congrès.

Ce matin, les usagers des bus de la ville n'ont pu utiliser les transport en commun que jusqu'à 7 h 30. Les bus de la CTPM ne circulent pas au-delà de cet horaire, afin de libérer les artères de la ville pour le cortège présidentiel. Reprise du trafic à 13 h 30.

Lundi après-midi, les hommes du service de Protection des hautes personnalités étaient en repérage. Accompagnées de la brigade de police motorisée de Perpignan,
les berlines sombres de ces hommes du Président reconnaissaient le parcours emprunté ce matin par Nicolas Sarkozy.

Les 600 barrières métalliques de la ville n'auront pas été suffisantes. Afin de sécuriser le périmètre d'1,6 km autour de l'hôpital et du palais des congrès, les communes du Barcarès et de Canet ont prêté 200 barrières supplémentaires, et 160, habituellement affectées au stade Aimé-Giral, ont été disposées autour de l'hôpital. Le square Bir-Hakeim, au pied du palais des congrès, a été doté d'un double barriérage. Double-barrières qu'on trouve aussi sur les boulevards Clemenceau et Leclerc.

Depuis hier, à Perpignan, c'est le ballet des véhicules de fourrière. Les interdictions de stationner, de lundi 8 h à ce soir 20 h, informent les riverains des risques d'enlèvement. Des agents municipaux ont même fait du porte-à-porte. Le quartier est bouclé jusqu'au parking Wilson qui n'accueillera plus aucun véhicule après 8 heures. Retour à la normale programmé pour 14 heures.

Mobilisés pour renforcer le dispositif de sécurité, les sapeurs-pompiers roussillonnais sont postés ce matin en différents lieux du centre-ville perpignanais.

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