"Philippe Séguin incarne une certaine idée de la politique, faite d'intégrité et de vision. Indifférent aux modes, étranger aux familiarités et aux paillettes qui abaissent le crédit des hommes publics, il opposait à la société du spectacle la culture et le sens de l'Histoire", a déclaré, mardi 12 janvier, le premier ministre François Fillon à l'Assemblée, en rendant hommage à celui qui en fut le président de 1993 à 1997, mort le 7 janvier.
Le chef du gouvernement, qui fut un proche du disparu décédé d'une crise cardiaque à l'âge de 66 ans, a salué "l'arbitre de nos différends" qui "ne fut ni l'homme de la droite, ni celui de la gauche mais l'homme de la République". "La République fut le fil de sa vie", a-t-il poursuivi devant les députés debouts, à propos d"'un homme qui pourfendait les inégalités sociales et les communautarismes".
"Contre le sectarisme, la laïcité. Contre le cynisme économique, le gaullisme social qui allie les forces de la liberté et celles de la solidarité. Contre le conservatisme, le goût de la modernité industrielle (...). Contre les corporatismes, l'intérêt général. Contre les divisions, l'unité nationale", a ajouté François Fillon. Philippe Séguin, dont les obsèques officielles ont eu lieu lundi aux Invalides, sera inhumé mercredi à Bagnols-en-Forêt, dans le Var, où sa famille s'était installée à son retour de Tunisie où il était né le 21 avril 1943.
mardi 12 janvier 2010
M. Fillon rend un hommage teinté d'anti-sarkosyme à Séguin
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