Lors des vœux au monde de la culture, le président a repris l'idée d'une taxe sur la publicité en ligne. Google, Yahoo! et Microsoft réagissent.
Les vœux présidentiels étaient jeudi clairement placés sous le signe de la révolution numérique. Présentant ses vœux au monde de la culture, Nicolas Sarkozy a repris à son compte quelques grandes lignes du rapport Zelnik. Pour donner corps à une hypothétique «taxe Google», le président de la République a invité «le ministère des Finances à lancer au plus vite une expertise pour appréhender fiscalement les activités publicitaires des grands portails et moteurs de recherche internationaux présents en France. Pour l'instant, ces entreprises sont taxées dans le pays siège alors qu'elles ponctionnent une part importante de notre marché publicitaire», s'est insurgé Nicolas Sarkozy. Pour avoir une chance d'appréhender les revenus français de Google qui sont enregistrés en Irlande, Nicolas Sarkozy va «solliciter un avis de l'Autorité de la concurrence sur l'éventuelle position dominante acquise par Google sur le marché de la publicité en ligne». Google sera bien obligé d'identifier son activité en France.
Pour éviter de déstabiliser les petites régies nationales, la taxe sur les revenus publicitaires devrait se concentrer sur les revenus supérieurs à 50 millions d'euros. Mais les acteurs du Web qui vivent de leurs revenus publicitaires n'ont pas tardé à réagir. Renaissance numérique, un think-tank qui réunit des dirigeants d'entreprises Internet, s'est dit consterné par cette proposition. «Arrêtons de diaboliser Internet et regardons les bénéfices apportés par le Web, s'est exclamée Christine Balagué, coprésidente de l'association. Car ni les annonceurs en ligne, ni les fournisseurs d'accès à Internet ne volent les artistes.»
«Un enfer fiscal»
Directement visés par une éventuelle taxe sur la publicité, les grands portails adoptent des positions différentes. Chez Yahoo!, on souligne un équilibre économique extrêmement fragile. «Nos revenus publicitaires ont chuté de 12 % en un an et nous achevons un plan de suppression de postes», rappelle un porte-parole de Yahoo!. Microsoft relativise : «Cette taxe n'est qu'une des 22 propositions du rapport, estime Marc Mossé, le directeur des affaires publiques et juridiques en France. On ne sait pas sur quelle assiette cette taxe serait calculée ni le taux appliqué. Mais nous sommes certains que ceux qui comme nous favorisent des modèles vertueux de partage avec les éditeurs de contenus ne seront pas pénalisés.» Google a demandé à ses juristes d'éplucher le rapport et redoute que la taxe ne cible que lui. Ce qu'il appelle «un enfer fiscal». Le groupe se félicite en revanche «que des solutions de coopération soient envisagées», rappelant que Patrick Zelnik avait été un des premiers à signer un accord avec la plate-forme de vidéo YouTube pour son label Naïve.
LÀ, MON SARKO, TU ME DÉÇOIS, TU RECOMMENCES À DÉCONNER, JE COMMENCE À PENSER QUE JE ME SUIS PEUT-ÊTRE GOURÉ EN VOTANT POUR TOI, HEUREUSEMENT QU'IL Y AVAIT BEAUCOUP PLUS BÊTE EN FACE DE TOI !!!!
vendredi 8 janvier 2010
Nicolas Sarkozy stigmatise Google
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