TOUT EST DIT

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vendredi 11 décembre 2009

Les Américains "consomment" en moyenne 100 000 mots par jour

En moyenne, les Américains sont exposés à des informations extérieures durant 11 heures et 50 minutes par jour, ce qui représente environ 100 000 mots dans une journée. Ce sont les chiffres auxquels sont parvenus des chercheurs de l'université de San Diego, qui se sont penchés sur la quantité de données reçues dans les foyers américains, tous supports confondus.
Basée sur les chiffres de l'année 2008, l'étude montre que la télévision reste, de loin, la source principale d'information des Américains : avec plus de 4 h 50 en moyenne et par jour, elle devance la radio (2 h 10) et les ordinateurs (un peu moins de 2 heures). Principale surprise de ce classement : le temps dévolu aux jeux vidéo, qui dépasse nettement le temps moyen consacré à la musique (hors radio) et au cinéma.

Les chiffres montrent toutefois que les nouvelles formes de loisirs ou d'information (Web, jeux vidéo…) ne se substituent pas directement aux formes existantes : c'est surtout le temps global d'exposition à des informations qui augmente. La télévision, par exemple, ne représentait "que" 4 h 05 par jour en l'an 2000.

LE POIDS DES MOTS

Depuis les années 1980, la quantité d'informations et de messages auxquels les Américains sont exposés a donc été démultipliée. Au début des années 1980, le chercheur Ithiel de Sola Pool estimait qu'au total, 4 500 trilliards de mots étaient "consommés" chaque année sur le territoire américain. En utilisant les mêmes critères de calcul, les chercheurs de l'université de San Diego arrivent à un total de 10 845 trilliards pour l'année 2008, soit environ 100 000 mots par Américain et par jour contre 54 500 en 1980.

En utilisant le volume en mots pour comparer les différents supports, l'importance relative des différents modes de diffusion change de manière significative. Si la télévision reste, de loin, le premier "pourvoyeur de mots" (44 %), c'est l'ordinateur qui arrive en deuxième position (27 %), dépassant la radio (10,6 %). Les chercheurs expliquent cette disparité par l'importance des radios musicales : même si la durée d'écoute reste très supérieure au temps passé sur ordinateur, l'utilisation d'Internet expose les Américains à une forte densité d'informations, ce qui est moins le cas de la radio.

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