TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 20 juin 2009

LE GROS SONDAGE :Présidentielle : Sarkozy loin devant Royal ou Aubry

Le chef de l'État domine largement ses opposants selon la dernière enquête OpinionWay- « Le Figaro »-LCI.

C'était l'insulte suprême. Un an avant l'élection présidentielle de 2007, Dominique de Villepin prédisait la défaite du présidentiable Nicolas Sarkozy, car il n'était à ses yeux qu'un «candidat de premier tour». Deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy est plus que jamais candidat de premier tour, mais évidemment, pas seulement de premier tour. «Ce qui compte, c'est d'être au deuxième tour, ensuite nous savons ce qu'il faut faire», confiait au Figaro, il y a quelques semaines, le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant. Le dernier sondage Opinion­Way-Le Figaro-LCI confirme que Nicolas Sarkozy domine largement le peloton de ses poursuivants. Si on rejouait aujourd'hui la course du premier tour, Sarkozy améliorerait de deux points son score de 2007 (31,18 %), avec 33 % des suffrages. Il creuserait également l'écart avec Ségolène Royal (21 %) et François Bayrou (13 %). Le Pen ne réussissant pas non plus à reconstituer un front du ras-le-bol face à Sarkozy.

Dans la cohorte des opposants au chef de l'État, Ségolène Royal est celle qui résiste le mieux à l'état de grâce présidentiel. François Bayrou décroche des 17 % du premier tour de la présidentielle et perd quatre points. Mais il chute d'encore plus haut si on se réfère au dernier sondage OpinionWay, où il talonnait Ségolène Royal, se plaçant un point seulement derrière la présidente de Poitou-Charentes qui obtient 21 %. Bayrou perd ainsi tout l'avantage qu'il avait engrangé dans l'opinion depuis deux ans.

«Il n'a pas cédé sur les réformes»

Autre enseignement de ce sondage : Ségolène Royal obtient deux points de plus que Martine Aubry (19 %) si celle-ci faisait face au chef de l'État. La première secrétaire du Parti socialiste paye là sans doute le mauvais score obtenu par les socialistes lors des élections européennes.

Vus de l'Élysée, les sondages confirment, depuis dix jours, que les Français «encouragent» Sarkozy à continuer les réformes. Les onze millions d'électeurs du premier tour lui donnent quitus de deux acquis : «il n'y a plus de désordre à droite» et il n'a pas cédé sur les réformes», fait remarquer un sondeur. Désordre et recul : ce sont les deux lignes rouges de l'électorat du premier tour. Entre le report de la réforme des lycées en décembre et la grève dans les universités, le président a failli être accusé de «chiraquisation». Mais pour le moment, ses électeurs lui accordent un brevet de bonne conduite.







0 commentaires: