Pourquoi se creuser la tête pour dire son amour le jour de la Saint-Valentin alors qu’il existe de merveilleuses phrases dans la littérature ? D’autant qu’elles sont toutes prêtes et correspondent souvent aux situations du moment. Ainsi Pierre Gattaz, après son « je t’aime, moi non plus » avec François Hollande, doit-il se rappeler la formule de Péguy : «  Aimer, c’est donner raison à l’être qui a tort ». Citant Balzac, les syndicats de fonctionnaires, eux, diraient volontiers au ministre du budget : «  L’amour qui économise n’est jamais le véritable amour ». Reste la maxime de Marcel Achard : «  L’amour, c’est être inquiet de l’autre ». On pense à Fillon et Sarkozy, à Ayrault et Valls, à Moscovici et Montebourg… En fait, voilà qui s’applique à qui fait de la politique.