TOUT EST DIT

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jeudi 16 janvier 2014

D’ÉQUERRE…

D’ÉQUERRE…


S’il veut réduire le nombre des régions et « en finir avec les enchevêtrements » admini-stratifs, François Hollande va devoir s’armer de courage. Pour reconquérir l’opinion et donner un nouvel élan à son quinquennat, il devra fendre l’armure. L’image est faible tant ce président, aimable politicien amateur de com-promis et de synthèses, va devoir se muer en comman-dant des forces spéciales. Autant dire se faire violence. Pourquoi ? La raison est simple : il s’attaque un peu tard à une réforme ardue que l’on sait toujours plus facile à accoucher dans la douleur et en express dès l’état de grâce consécutif à son élection. Ensuite il devra remanier pour confier ce chantier à un républicain de haute volée. Un ou une pointure, audacieux et madré, diplomate mais insensible aux lobbys des élus de province qui défendront bec et ongles leurs fromages. On se souvient de Gaston Defferre voici 30 ans. Le casting est aujourd’hui plus délicat. Entre « pacte de responsabilité » et « choc de simplification », il ne peut prendre le risque de se payer de mots, qui ne résoudraient pas les grands maux de la société française, sur les-quels presque tout le monde est d’accord. Il devra mettre sa majorité parlementaire d’équerre. Et faire preuve de hardiesse. C’est ici le véritable carburant de sa survie. Et pour éviter d’être mazouté comme une mouette, on lui conseille la nitroglycérine…

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