TOUT EST DIT

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samedi 25 mai 2013

Frigide s’énerve

Frigide s’énerve


Interrogée jeudi matin par Radio Notre-Dame, Frigide Barjot a fait part de son hésitation à participer dimanche à la « Manif pour tous », le dernier grand rassemblement parisien qui va clôturer l’« étape » actuelle de mobilisation contre la loi Taubira.
Alors que le suicide de Dominique Venner, mardi, est présenté par les gros médias comme un geste contre la loi Taubira, elle a mis sa « participation entre parenthèses », a-t-elle dit, en raison du « climat de violence » qui entoure l’événement, et des menaces dont elle fait l’objet.
Frigide Barjot a évoqué des « campagnes de dénigrement des proches » : « Des proches de ma famille et des proches autour de moi : je ne sens pas le soutien des uns et des autres ; et donc ces attaques d’extrême droite deviennent vraiment aujourd’hui très néfastes. »
Et de poursuivre : « J’ai la responsabilité de millions de gens dans ce pays et il faut absolument que nous ayons un message d’unité et de diversité, sachant qu’aujourd’hui nous avons à défendre sur le long terme la filiation humaine, mais que ce sont aussi les homosexuels qui sont les premiers concernés par une loi promulguée. Nous devons défendre les droits des homosexuels aussi. »
Pour mettre fin à son hésitation, Frigide Barjot disait attendre des « garanties plus sérieuses et de la police (…) et de l’ouverture aux homosexuels ».
Moyennant quoi elle a pris contact avec Manuel Valls, demandant une nouvelle fois une traque aux « fachos ». Valls, trop heureux, a assuré que Frigide Barjot serait « évidemment protégée », et il en a rajouté dans la délectation : « Je ne vous cache pas mon inquiétude liée à ces groupes d’extrême droite identitaires qui ont été présents dans les différentes manifestations »et qui « s’en sont pris aux forces de l’ordre avec violence ». Non sans avoir été complaisamment désignés – qu’ils fussent réels ou bien plus souvent imaginaires – aux violences policières par Barjot elle-même.
Tout cela pour faire oublier le fond : si Frigide Barjot a été contestée, c’est parce qu’elle a imposé à la Manif une fin qui en sape l’objet : la promotion de l’union civile des homosexuels. Et elle continue de le faire, ouvertement et de manière beaucoup plus explicite en s’adressant de manière privée aux responsables de la Manif – nous en reparlerons.
Pour en arriver à l’équation : être contre l’union civile, c’est être homophobe, extrémiste et donc fasciste.
Ce n’est donc pas un hasard si Manuel Valls, ce vendredi matin, annonçait sur France Info que les autorités vont « étudier » une « interdiction du Printemps français » : « Il n’y a pas de place pour des groupes qui défient la République, la démocratie et qui s’attaquent aussi à des individus », a-t-il prévenu.
Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, a déclaré à Nouvelles de France : « Très clairement, le 26 mai, on ne manifeste pas pour l’union civile mais contre la loi Taubira. Il n’y aura aucune banderole de la manifestation pour ou contre l’union civile, c’est un non-sujet. »
Déjà « facho » ?

Au nom de l’AGRIF et des associations amies 
Bernard Antony communique : 
Nous serons à la Manif pour tous. Nous ne serons pas avec Frigide Barjot que les autres dirigeants bien ternes n’ont pas voulu, ou pu, ou su contrôler. Elle détourne l’objet de la Manif pour tous dans l’ahurissant mélange de ses phobies d’homolâtrie et de ses connivences avec les islamistes.

Nous ne serons évidemment pas avec des « groupuscules extrémistes ». Elle a apporté beaucoup d’eau à leur moulin par ses aberrations. Elle en instrumentalise les enjeux pour s’exhiber encore médiatiquement et se jette dans les bras protecteurs de Manuel Valls.
C’est une indécente piqûre de scorpionne pour tuer une immense réaction dont elle voulait faire sa propriété.
Nous serons à Paris en cette fin de printemps bien peu prometteur mais ayant décidé d’être coûte que coûte avec la grande masse de nos compatriotes indignés.
Nous prierons aux messes du matin pour la France humiliée et trahie. Nous utiliserons la journée pour parler aux autres manifestants, pour leur dire que rien ne pourra être reconstruit sans l’émergence d’un grand mouvement politique défendant les valeurs du Décalogue et de l’âme chrétienne de la France.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Le terme "homolâtrie" me semble convenir pour définir une véritable nouvelle religion qui n 'a de cesse de mettre en avant l 'homosexualité.