TOUT EST DIT

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samedi 13 juillet 2013

Tout pour le physique

Pour avoir le corps de leurs rêves, certains n’hésitent pas à recourir à des solutions extrêmes.


Justin Jedlica et Valeria Lukyanova ont ce que beaucoup d’entre nous pensaient impossible : des corps parfaits. C’est en tout cas ce qu’ils pensent avoir obtenu en se transformant respectivement en véritables Ken et Barbie humains. Le tout à coups de scalpel. Implants dans les fesses, les pectoraux et les bras, nombreuses retouches au visage… il aura fallu 90 opérations et un budget de 100 000 dollars à l’Américain de 32 ans pour arriver à ce résultat surhumain. Pour être « beau », il était prêt à tout. Enfin, sauf à faire du sport, qui selon lui n’est vraiment « pas glamour ». Quant à l’Ukrainienne de 27 ans, entre poitrine démesurée, taille de guêpe et visage de porcelaine, sa ressemblance avec une poupée Barbie – son  idole – est vraiment perturbante.
Mais si ces deux-là représentent des cas à part de transformation totale du corps, on trouve à travers le monde un tas de pratiques localisées tout aussi bizarres. En Thaïlande, par exemple, les hommes se font injecter de l’huile d’olive, de la cire d’abeille ou encore du silicone dans le pénis dans l’espoir d’en augmenter la taille. Résultat : des irritations, voire des infections. Les plus chanceux s’en sortent indemnes après avoir eu des difficultés pour marcher et des douleurs sous la douche pendant quelques jours. Mais dans certains cas, ça se termine carrément par une ablation des organes génitaux. Du côté des femmes, on trouve le soin par la gifle… Certains salons de Bangkok proposent en effet des séances de 15 minutes de… grosses baffes sur les seins. Cette technique, mise au point par une certaine Khunyingtobnom (“Madame gifleuse de seins” en thaï), permettrait de gagner un bonnet. Et pour 750 euros la séance, les clients de son salon peuvent recevoir une série de gifles sur le visage, pas pour le faire gonfler, mais pour le rendre plus fin cette fois.
Au Japon aussi, la mode du visage fin tourne parfois à la folie pure. Dans les magasins, on trouve toute une série de masques spéciaux pour affiner les bouilles un peu trop rondes. Kogao, le fabricant de ces étranges objets en nylon explique qu’ils stimulent la transpiration au niveau du visage tout en exerçant des pressions sur la peau pour la rendre plus ferme.
Et quand ce n’est pas le visage qui est soumis à ces transformations et réductions en tout genre, c’est le tour de taille. Depuis trois ans, Michele Koebke, une Allemande de 24 ans, porte un corset jour et nuit dans le but d’obtenir un tour de taille terriblement minuscule. Au cours des années, elle a graduellement réussi à se sculpter une taille de guêpe de 40 centimètres de diamètre (le tour de taille moyen des Françaises est de 79,9 cm). Mais Michele espère toujours faire mieux. Son objectif est de battre le record du monde de Cathie Jung, 38 cm. Problème : la réduction drastique du tour de taille de l’Allemande commence déjà à entraîner des problèmes de santé importants : déplacement d’organes, et surtout de l’estomac, capacités respiratoires réduites et affaiblissement des muscles abdominaux… Dans quelques années, il se pourrait qu’elle ne puisse plus du tout se passer de corset pour se tenir debout.
Avoir un corps plus petit à n’importe quel prix, c’est aussi cet état d’esprit qui pousse de plus en plus d’Américains à recourir au patch cousu sur la langue pour pouvoir enfin maigrir. Cette technique qui ressemble presque à de la torture, a un fonctionnement on ne peut plus simple : la présence de ce patch de la taille d’un timbre sur la langue rend toute tentative d’avaler de la nourriture solide tellement douloureuse que les patients qui ont recours à cette opération ne peuvent plus se nourrir que d’aliments liquides. Et pour rendre les choses un peu plus cradingues, il est précisé que le patch ne peut pas être gardé plus d’un mois, sinon il commence à fusionner avec la langue.
Oui, décidément, certains sont prêts à tout.

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