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vendredi 31 mai 2013

UE: Copé dénonce les "rodomontades" et "effets de manche" de Hollande


Jean-François Copé, président de l'UMP, a dénoncé jeudi "les rodomontades" et "effets de manche" de François Hollande, qui a déclaré que Bruxelles n'avait pas à dicter à la France ce qu'elle a à faire.
"Les recommandations de la Commission européenne sonnent comme un deuxième avertissement, une deuxième chance" pour la France, a affirmé M. Copé, lors d'une convention sur l'Europe au siège de l'UMP.
Au cours de cette convention, préparée par le délégué général au projet, Hervé Mariton, et ses deux adjoints, Bruno Retailleau et Valérie Debord, M. Copé a également promis une campagne "extrêmement offensive pour les élections européennes" de mai 2014.
"Je veux tout de même considérer que ces recommandations et le discours de François Hollande à Leipzig constituent à mes yeux, pour la France, une lueur d'espoir", a-t-il affirmé. Le 23 mai à Leipzig, M. Hollande avait loué les réformes du marché du travail menées en Allemagne par l'ancien chancelier social-démocrate, Gerhard Schröder.
Le président de l'UMP y a toutefois mis "une condition" : que M. Hollande - "au delà de ses rodomontades et effets de manche qu'il a jugé utile de faire avec sa réplique à Bruxelles" - ait "le courage de faire des réformes structurelles recommandées par la Commission et le courage de rompre son alliance électorale indigne au point de vue politique et moral, avec l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon".
La Commission européenne a exigé mercredi de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail, en échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit dans les clous européens.
M. Hollande a répliqué le jour même, lors d'un déplacement à Rodez, que "la Commission (européenne) n'a pas à dicter" à la France ce qu'elle a à faire.
Parmi les nombreux intervenants à la convention, beaucoup, comme le député Pierre Léquiller, ont dénoncé "les attaques inadmissibles" des socialistes contre l'Allemagne.
L'ancien commissaire européen, Michel Barnier, "inquiet" de la situation en France et en Europe, a appelé les Français à "être européens en plus d'être patriotes". "N'ayons pas la tentation de faire une campagne populiste (pour les élections européennes de 2014), à ce jeu-là, nous serons toujours moins bons que les vrais populistes", a-t-il dit.
La députée européenne Constance Le Grip a plaidé pour "une politique commerciale offensive", dans laquelle la "réciprocité" permettrait "un commerce mondial juste, équitable, où tout le monde joue(rait) à armes égales".
Enfin, Rachida Dati, députée européenne, a mis en garde "contre une Europe passoire", demandant "un vrai contrôle en matière migratoire".
"Il faut cesser l'élargissement, on est allé trop vite, trop loin. Je soutiens l'idée de refuser tout nouvel élargissement pour les 5 ans à venir, une fois que la Croatie aura fait son entrée", a dit l'ancienne garde des Sceaux.

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