TOUT EST DIT

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mardi 23 avril 2013

La colère des Français enfle à vue d’œil

La colère des Français enfle à vue d’œil


S’étant refusé au référendum qui aurait vu la défaite du projet de loi, le gouvernement socialiste s’entête dans ce dernier, lançant comme le roi Louis XVI devant le parlement sa fameuse phrase : « parce que je le veux », tandis que le fossé entre les populations devient inquiétant.
Tous les médias en parlent et reparlent mais rares sont ceux qui évoquent finalement le vrai fond du problème : un divorce qui est en train de devenir effectif entre les Français et les politiciens français de l’idéologie au pouvoir. C’est une véritable guerre médiatique qui est menée aujourd’hui contre la population de France ainsi que le prouve la première page d’un journal comme Libération titrant : « l’homophobie ordinaire » en affichant de pacifiques manifestants de l’opposition au mariage et à l’adoption pour tous. Cette fois-ci, il n’y plus de retenues, nous l’avions vu avec le ministre de l’Intérieur Manuel Valls comparant les opposants à des nazis et volant au secours de MademoiselleFourest poursuivie désormais où qu’elle se montre par des Français en colère.
Comme nous l’écrivions précédemment, ce simple sujet de société n’est en fait que l’arbre qui cache la forêt et cette forêt ressemble à s’y méprendre aux troubles des années 1783-1792. Faute d’avoir des projets cohérents sur les vrais problèmes de la société française, le gouvernement socialiste de François Hollande empile donc les uns sur les autres les projets inutiles et avant-gardistes de société, en tournant le dos à ceux beaucoup plus essentiels, du chômage, de l’emploi, de la création d’entreprise, de l’innovation, de l’encouragement des initiatives et de la recherche, de la (vraie) misère sociale, de la corruption politicienne, des gaspillages éhontés dans les administrations et les ministères, sans parler des régions et même des communes.
Cette capitulation s’exprime par une course en avant pathétique sur tous les sujets de sociétés qui pourraient redorer le blason du système des deux partis dominants. Pour l’heure nous avons le Parti socialiste, mais celui de l’UMP aurait quelques difficultés à vraiment se détacher du premier. Les différences proviennent de projets tels que celui du mariage et de l’adoption pour tous, mais sur les réalités des différents défis, les deux formations politiques qui se succèdent au pouvoir depuis le début de la Ve République en 1958 sont désormais comme paralysés et vieillis. La déconfiture reste leur bilan, ils furent les seuls au pouvoir, ils sont les seuls responsables.
En 1981, le socialisme faisait encore rêver les masses et l’espoir Mitterrand était perçu comme l’annonce du progrès. Trente ans plus tard, la déconfiture du socialisme comme force de progrès et d’innovations sociales s’avère un des plus grands faits de la fin du XXe siècle. Son échec s’inscrivant d’ailleurs en même temps que l’effondrement du Bloc soviétique et du rêve communiste, un avatar du socialisme. C’est en effet oublier que nous avons affaire à une idéologie plus que centenaire, trouvant son fondement dans les combats de la lutte des classes à partir du lointain XIXe siècle. L’inconséquence des hommes étant toujours de croire que les idéologies du passé seraient capables de renaissance. Mais toute l’histoire de l’Humanité démontre le contraire, le socialisme a désormais bien peu à offrir et son pendant, son frère de lait, le capitalisme ne se trouve pas dans un meilleur état.
Qui aujourd’hui penserait en effet que le régime présidentiel français ne serait peut-être pas la panacée, puisqu’il instaure dans l’Etat des exceptions à la devise de l’Egalité ? Qui serait assez fou pour se demander si vraiment la prochaine étape ne serait pas justement d’écarter les têtes qui gouvernent, autrefois les rois et les aristocrates, aujourd’hui les présidents et les énarques ? Et pourtant déjà ces idées commencent à circuler notamment dans la pensée d’hommes comme Etienne Chouard pour ne citer que lui. Et si la démocratie dont on nous parle aujourd’hui n’était qu’une illusion ? En mettant fin au suffrage à la proportionnelle, François Mitterrand avait posé une première pierre aux excès et aux violations de la République. Comment justifier un régime prétendument démocratique quand se trouve dans sa constitution l’article 49-3, ou la possibilité d’un seul homme de dissoudre l’Assemblée nationale ?
Le pouvoir désormais fonctionne contre le peuple avec un seul objectif, assurer le plus longtemps possible la pérennité d’une République perdant tout ce qui pouvait faire d’elle cette belle communauté de la Nation. De ce fait les Français se retrouvent désormais face à face et les autorités n’ont d’autres choix que d’attiser les rancœurs pour assurer la victoire de leurs partisans. Il ne s’agit plus de travailler pour la Nation mais pour le parti et à travers lui pour ses membres. Saint-Just dénonçait déjà cette dérive à la naissance de la République. Hier des politiciens parlaient de « moraliser » la politique tout en participant eux-mêmes cyniquement au viol de Marianne. Hier des élus socialistes réclamaient des sanctions contre d’autres élus de ce parti, simplement coupables de ne pas avoir voté dans sa ligne. Chaque jour qui passe les médias français muselés et enfermés dans le carcan de l’AFPattaquent tout ce qui n’est pas dans la ligne du pouvoir, au point que le vrai rôle d’information soit désormais assuré par des médias alternatifs sur Internet.
Ce pouvoir, aujourd’hui socialiste, demain dans les mains de l’autre camp, se préoccupe surtout d’assurer le verrouillage du système en maintenant à l’écart tout ce qui n’entrerait pas dans le système d’allégeance ou de vassalité mis en place. Nous pouvons en effet parler de vassalité notamment dans le cas des socialistes et des verts, les seconds quémandant quelques miettes du gâteau plus ou moins importantes en échange d’un soutien électoral et d’alliances de circonstances. L’absurdité de ce système explose lorsqu’un grand quotidien français insulte une bonne moitié de la population. Elle éclate lorsque des journalistes narguent parfois avec beaucoup d’aplomb leurs concitoyens, comme ici un des pontes de Libération Nicolas Demorand http://www.youtube.com/watch?v=monU1K54i7U .
Sans parler des manipulations des chiffres, un bal qui donne le tournis ! C’est ainsi que quelques centaines de milliers de manifestants deviennent quelques dizaines de milliers, c’est ainsi qu’avec des chiffres, des Français assènent à d’autres, des leçons de républicanisme en choisissant la falsification, c’est ainsi qu’un jour commence les révolutions… Camille Desmoulins disait à Robespierre que « brûler des livres ce n’était pas répondre », fermer des portes M. Demorand, ce n’est pas répondre…

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