TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 2 janvier 2013

Vœux de nouvel élan

Vœux de nouvel élan


Impossible de le nier : ce sont des v'œux de… nouvel élan que François Hollande a prononcés à la télé. En huit minutes et vingt-quatre secondes, chrono en main, et dans un débit rapide, faisant abstraction des habituelles hésitations, le chef de l'État est allé droit au but. Ce n'est pas qu'il ait bâclé l'exercice mais il voulait manifestement, par la vivacité de la forme, faire passer une idée de volontarisme, d'optimisme et de confiance. Pas question, en cette soirée de la Saint-Sylvestre, de paraître accablé par l'accumulation des contrariétés. Bien au contraire.
La « première fois » constitue pourtant toujours un exercice difficile pour un président nouvellement élu. Les premiers mois au pouvoir, après l'euphorie de l'élection, génèrent souvent du désenchantement. En politique, le temps passe très vite et les belles résolutions se heurtent aux réalités. Huit mois après sa victoire, François Hollande en a fait l'amère expérience, confronté à une « crise historique » insuffisamment prise en compte.
Le chef de l'État s'est bien gardé, cependant, de céder au défaitisme. Il a souligné les réformes dont il est persuadé qu'elles permettront de sortir de la crise « plus vite et plus fort ». Dans son plaidoyer pro domo, François Hollande a simplement négligé quelques contingences. Sur l'annulation par le Conseil constitutionnel de la taxe à 75 %, il a évoqué promptement un « réaménagement » sans changer d'objectif.
Au final, François Hollande n'a surtout donné aucune raison à ses adversaires politiques, à droite comme à gauche de la gauche, d'être rassurés. Certes, la bataille pour l'emploi sera privilégiée, mais en affirmant que le cap serait tenu « contre vents et marées », le président n'a donné aucun gage à ses turbulents alliés. Une question s'impose donc : ces v'œux de nouvel élan suffiront-ils à relancer l'attelage gouvernemental ?
j'en doute 

0 commentaires: