TOUT EST DIT

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vendredi 25 janvier 2013

Cassez : pour les proches de Sarkozy, Hollande aurait dû le citer

Nicolas Sarkozy, qui a suivi personnellement le dossier Cassez, s'entretenait régulièrement par téléphone avec la jeune femme. Jeudi, ses proches critiquent François Hollande qui n'a pas cité l'ancien Président dans sa déclaration après la libération de la jeune femme.

La polémique s'est amorcée en France sur le rôle respectif deFrançois Hollande et de Nicolas Sarkozy dans la libération deFlorence Cassez. Claude Guéant, Rachida Dati ou encore Luc Chatel, plusieurs proches de l'ancien Président sont montés aux créneaux jeudi matin. Leur objectif : défendre l'action et la détermination de Nicolas Sarkozy dans sa libération. Ils ont surtout regretté que François Hollande n'ait pas cité le nom de son prédécesseur à l'Elysée dans sa déclaration saluant mercredi la libération de la Française.
Le Président avait lancé : pour ses proches, "comme pour tous ceux qui se sont mobilisés pour notre compatriote, c'est une période particulièrement douloureuse qui prend fin". Amertume des proches de Nicolas Sarkozy, qui ont organisé la contre-offensive jeudi.
"J'ai remarqué ça", mais "il a l'habitude de passer sous silence ce qu'ont fait ses prédécesseurs", a commenté sur RTL l'ancien ministre Claude Guéant. En revanche, "les commentaires attribués à certains à l'Elysée disant que c'est le triomphe d'une méthode par rapport à une autre me semblent de la basse politique politicienne", a-t-il ajouté. Celui qui suivit de près ce dossier quand il était secrétaire général de l'Elysée, de 2007 à 2011, a développé un long plaidoyer en faveurs des actions menées à ce propos par Nicolas Sarkozy. Il y a eu, "par la voie diplomatique, des efforts tout à fait incessants", a fait valoir le proche de l'ex-chef de l'Etat.
"A un moment, la voix de la France a porté"
Rachida Dati (UMP) a assuré de son côté que M. Sarkozy, dont elle fut la garde des Sceaux, avait été "déterminant" dans la libération de Florence Cassez. Evoquant sur BFMTV et RMC l'action de M. Sarkozy en faveur de la Française détenue pendant sept ans au Mexique, la maire du VIIe arrondissement de Paris a tranché : "Convaincu de son innocence", il "a été très déterminant dans sa libération". "Dommage qu'en remerciant la France", le président François Hollande "n'ait pas cité Nicolas Sarkozy, qui a été à l'œuvre dans cette libération", a poursuivi l'eurodéputée. 
L'ancien ministre Luc Chatel a lui-aussi salué l'action de M. Sarkozy dans cette libération. Sur France Info, le député de la Haute-Marne a plaidé : "Souvenez-vous, au moment où la France, par l'intermédiaire de Nicolas Sarkozy, s'est emparée de ce combat, là-bas au Mexique, l'opinion était très opposée, très fermée". "Chacun sait - Florence Cassez et Nicolas Sarkozy se sont parlé juste après sa libération - le rôle qu'il a joué. A un moment, la voix de la France a porté. Ce sont la justice le volontarisme qui ont primé", a plaidé l'ancien ministre de l'Education. "A la fin, il y a eu un volontarisme qui s'oppose à une résignation qu'on entend trop souvent".


Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a, lui, souligné le "combat" mené par Nicolas Sarkozy, "et puis bien sûr ensuite par François Hollande", pour obtenir la libération de Florence Cassez au Mexique, dont il s'est encore félicité.
Valérie Trierweiler, l'atout d'Hollande
Les deux hommes se sont beaucoup impliqués dans ce dossier. Dès l'annonce de la libération de la jeune femme, Nicolas Sarkozy a rompu son silence médiatique. Il s'est déclaré publiquement "heureux, ému et fier". Alors que Charlotte Cassez avait annoncé la présence de l'ancien Président à Roissy pour accueillir la jeune femme, son entourage a précisé qu'ils "se verront très, très vite" mais "pas à l'aéroport".
Dans ce spectacle médiatique, François Hollande a un allié de choix très visible depuis mercredi : Valérie Trierweiler. A l'annonce de la décision de la Cour suprême, la Première dame et la mère de Florence Cassez sont tombées dans les bras l'une de l'autre. Des images politiquement et symboliquement fortes.


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