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samedi 11 août 2012

Le déficit de l'Etat atteint 56,7 milliards d'euros à fin juin

Le déficit budgétaire de l'Etat a reculé de 4,6 milliards d'euros en juin sur un an, à 56,7 milliards d'euros, en raison de la hausse des recettes fiscales et du produit exceptionnel des fréquences téléphoniques de la 4G, a annoncé le ministère du Budget vendredi.
Le déficit du budget de l'Etat français s'établissait à 56,7 milliards d'euros à fin juin contre 61,3 milliards un an plus tôt à la même période, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) ont atteint 185,2 milliards d'euros contre 179,1 milliards à fin juin 2011. Le solde des comptes spéciaux s'affiche lui à -16,8 milliards d'euros à fin juin 2012 contre - 21,8 milliards à fin juin 2011.
Les recettes en hausse notamment grâce à la 4G
Les recettes (nettes des remboursements et dégrèvements) se portent à 145,3 milliards d'euros contre 139,6 milliards. Parmi elles, les recettes non fiscales s'établissent à 7,3 milliards d'euros à fin juin contre 6,0 milliards un an auparavant. Dans son communiqué, Bercy indique que cet écart à la hausse résulte notamment de la recette exceptionnelle enregistrée en janvier 2012 par le budget général, relative à la procédure d'attribution d'autorisations d'utilisation de fréquences hertziennes dans la bande 800 MHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public (fréquences dites « 4G »)".
Prévision d'un déficit de 81,1 milliards d'euros en 2012
Le ministère précise que la progression des dépenses comme les rentrées fiscales sont conformes aux prévisions de la loi de finances rectificative pour 2012 adoptée par le Parlement le 31 juillet. Celle-ci prévoit un déficit budgétaire de 81,1 milliards d'euros en 2012 après 7,2 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires par rapport à la précédente loi de finances rectificative votée par l'ancienne majorité de droite en février et le gel de 1,5 milliard d'euros de dépenses prévues. Début juin, le ministre de l'Économie Pierre Moscovici s'était inquiété de voir le déficit déraper à 5% du PIB cette année. Mais les hausses d'impôts prévues dans le collectif budgétaire devraient permettre de respecter l'objectif de 4,5% de déficit en 2012 puis de 3% en 2013.

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