TOUT EST DIT

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mercredi 22 août 2012

Le “blouse” du patient…


Elle me fait bien rire cette histoire de pétition nationale lancée contre la blouse ouverte dans le dos à l’hôpital (lire en page 4). Vous vous rendez compte du sacrilège : parfois, on peut voir vos fesses ! On peut imaginer votre cambrure et même distinguer, si vous en avez, quelques poils sur votre postérieur. Le tout, à l’hôpital ou en clinique. C’est-à-dire le lieu où on vous tripote, où on vous ausculte, et où vous acceptez, en général jamais par choix ni de bon gré, de laisser les soignants “travailler” sur votre corps. Le lieu où par définition, vous renoncez forcément à une partie de votre intégrité. Le lieu où évidemment, vous consentez à vous laisser faire par des médecins qui, eux, ont LE savoir. Le lieu où pendant les visites du matin, vous recevez contraint, et en général au réveil, une cohorte d’internes collés à la blouse blanche, avec stylos multi-couleurs dans la poche, du chef de service. Une joyeuse équipe, sur le qui-vive depuis des heures, qui vient soulever vos draps et regarder si le pansement n’a pas coulé, si vos urines ont bien rendu, et si votre poche est à changer. Alors c’est vrai, une blouse fermée dans le dos, ça va vraiment tout changer.

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