TOUT EST DIT

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lundi 30 juillet 2012

Chez Air France, tout le monde n’est pas prêt à travailler plus

A l'occasion de la présentation de ses résultats, la compagnie a fait le point sur les négociations avec les syndicats. L’accord avec le personnel au sol avait été signé. Les pilotes voteront en août pour dire ce qu’ils en pensent. Pour les hôtesses et stewards, c’est déjà non. Faut-il voir le verre à moitié plein ou à moitié vide ? Lors de la présentation des résultats, le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, a semblé assez confiant quant à la capacité de la compagnie à tenir les objectifs de réduction des coûts, et conséquemment de la dette nette qui doit être réduite de 2 milliards d'euros d'ici à la fin 2014. Des objectifs reposant essentiellement sur une plus grande productivité : Air France veut continuer à faire croître ses capacités (+4% en trois ans) avec moins d’avions et des effectifs en baisse. Cela suppose de faire tourner les avions maintenus dans la flotte à un rythme plus soutenu et donc d’amener le personnel, au sol comme dans les airs, à travailler davantage.

Le personnel au sol travaillera 10 à 12 jours de plus Pour l’heure - Alexandre de Juniac l’a dit clairement ce lundi 30 juillet - cet engagement n’a été pris de façon ferme et définitive que par le personnel au sol ou du moins une part suffisamment représentative de leurs représentants. L’effort qui a été demandé à ces derniers est significatif : "5,5% d’augmentation de temps travaillé, soit 10 à 12 jours de temps de travail supplémentaire" a insisté le PDG d’Air France rappelant qu’ils ont aussi accepté les conditions du plan de départ volontaire alors qu’Air France estime le sureffectif à 3.029 salariés dans cette seule catégorie de personnel. Les pilotes voteront par référendum en août Pour les pilotes, le temps de travail se compte autrement. Selon Alexandre de Juniac, la direction a obtenu après négociation qu’ils travaillent 65 heures de plus par an (700 contre 635 auparavant) s’ils sont affectés à des vols long-courriers (intercontinentaux) et 40 heures de plus (740 contre 700 auparavant) lorsqu’ils assurent des dessertes court et moyen courrier (à l’intérieur de l’Europe, mais aussi vers l’Afrique du Nord et une partie du Proche-Orient). L’accord est en fait très complexe et ne peut se résumer à cette simple addition. Mais, surtout, il ne sera pleinement valide que s’il est approuvé par référendum. Verdict avant la fin du mois d’août pour une entrée en application le 1er janvier 2013. Avec les hôtesses et stewards, la bras de fer est engagé Pour ceux qu’on appelle dans le jargon aérien, les PNC (personnel navigants commerciaux, autrement dit les hôtesses et stewards) la situation est carrément bloquée. Alexandre de Juniac a fait observer qu’après référendum, seule une des trois organisations syndicales avait approuvé l’accord négocié avec la compagnie. Et sa représentativité n’est pas assez forte pour que cette approbation permette la signature de l’accord. Air France entre donc dans une logique potentiellement plus conflictuelle avec ses PNC. Les accords collectifs dont ils bénéficient sont, comme il avait été prévu en cas de blocage, dénoncés. Et la direction a d'ores et déjà prévenu que l'accord en vigueur jusqu'au 31 mars 2013 sera remplacé par un "texte dont les contreparties en termes de rémunération et d'emploi seront moins favorables au projet d'accord non approuvé". Tout laisse donc à penser que le bras de fer qui s’engage ira de pair avec des appels à la grève susceptibles de perturber le trafic.
CELA FAIT LONGTEMPS QUE JE NE PRATIQUE PLUS AIR FRANCE,  J'EN SUIS HEUREUX, LE SERVICE MINIMUM DE PIÈTRE QUALITÉE SE PAIE TROP CHER.

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