TOUT EST DIT

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jeudi 16 février 2012

Nicolas Sarkozy souhaite redonner la parole aux Français

“Oui, je suis candidat à l’élection présidentielle”. Fin du suspense. Invité au 20-Heures de TF1, Nicolas Sarkozy s’est donc officiellement lancé dans la course à l’Élysée. Cette décision, il l’avait prise “il y a plusieurs semaines”, car, a-t-il expliqué, ne pas briguer un second mandat reviendrait à “un abandon de poste “dans un contexte international marqué par ”une succession de crises”.
Et de lancer face à Laurence Ferrari: “C’est parce que j’ai des choses à dire aux Français, des propositions à leur faire”. Des propositions ? Le tout nouveau candidat en a détaillé quelques unes en fixant ses grandes priorités. Tour d’horizon.
Des référendums
Il a ainsi indiqué que “l’idée centrale” de son prochain quinquennat, s’il est réélu, serait de “redonner la parole au peuple français”. Il a confirmé son intention de le consulter par référendum d’abord sur le ”chômage”, son “indemnisation” et la “formation des chômeurs”. Une valeur, le travail
Il en a aussi profité pour exposer sa vision de la société dans laquelle, estime-t-il, “l’assistanat n’a pas sa place” et le travail “est la valeur centrale”. ”Je crois au travail, à la responsabilité, l’autorité, à la solidarité”. Il souhaite ainsi “la solidarité pour ceux qui ne peuvent pas travailler. La formation ou l’emploi pour ceux qui ont la force de travailler”.
Un changement
Candidat à sa propre succession, le chef de l’État souhaite néanmoins incarner le changement. Il a assuré que s’il était réélu, un second quinquennat de sa part ”ne sera pas conforme au premier”. Une campagne
”Quelle campagne je vais faire? Je vais essayer de dire la vérité, de poser les bonnes questions, de proposer des idées fortes. [...] Et finalement je vais vous dire, pour moi, cette campagne c’est comme une forme de soulagement”.
Un slogan
Nicolas Sarkozy a aussi décliné le slogan de sa campagne, “la France forte”. “Il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés” a-t-il ainsi déclaré en agitant le spectre de la situation de la Grèce.
Un tacle à Hollande
Le président candidat n’a pas manqué de décocher quelques flèches à son adversaire socialiste. Il a déploré la “longue litanie” de critiques contre lui de François Hollande. “Je comprends qu’il me critique, mais il n’a pas des idées à mettre sur la table?” a-t-il lancé avant de le tacler à son tour en mettant notamment en cause sa volonté de créer 60 000 postes dans l’éducation en cinq ans.

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