TOUT EST DIT

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mercredi 8 février 2012

Les islamistes se lâchent 

Le leader des salafistes en Egypte s’appelle Yasser Al-Burhami. Les islamistes ayant le vent en poupe, il se lâche. Et quand il parle des chrétiens d’Egypte – les seuls vrais Egyptiens de souche, les Arabo-musulmans n’étant, comme au Maghreb, que des envahisseurs –, il met le paquet : — Est-ce qu’on peut comparer les chrétiens d’Egypte aux Juifs de Médine [qui ont été massacrés par Mahomet…] ? Le cas des Juifs de Médine est un exemple des relations (sic) entre musulmans et infidèles. Les musulmans peuvent adopter toutes les formes de conduite qui furent celles du prophète Mohammed. Quand le prophète Mohammed était encore à La Mecque, il traitait avec les infidèles d’une certaine manière, et quand les musulmans sont en état de faiblesse, ils doivent composer avec les infidèles de cette même façon. Et quand ils sont en position de force ? Eh bien ils peuvent faire comme l’a fait Mahomet avec les Juifs de Médine… En état de faiblesse en arrivant à Médine, il avait composé avec les Juifs, ne les forçant pas à payer l’impôt de capitation (la jizya). « Parce qu’il ne pouvait pas faire autrement à l’époque », explique Yasser Al-Burhami. Et quand il a pu faire autrement ? « Il les a combattus ». Sadok Chourou, lui, est un député tunisien d’Ennahdha, parti qu’on a essayé de nous vendre comme composé d’« islamistes modérés » (les dhimmis ont le secret de l’oxymore). S’exprimant au parlement tunisien il a demandé – en s’appuyant sur un verset du Coran – que les utilisateurs d’internet (les sit-inners et les blogueurs) soient punis. Et punis comment ? Par la mort, la crucifixion, le démembrement ou le bannissement (le bannissement, c’est le côté « modéré » des islamistes. Sa déclaration ayant fait un peu de bruit, on lui a demandé de préciser sa pensée. Il l’a fait volontiers : « C’est juste un constat de ce qui se passe maintenant, ce n’est pas un appel à la haine (sic), mais un appel à mettre fin à ces faits qui sont un crime envers le peuple et méritent un châtiment des plus sévères. » A de telles prises de position en Egypte, en Tunisie, en Libye (où Juppé a lui aussi trouvé, nonobstant l’instauration de la charia, des « islamistes modérés »), on mesure combien le prétendu « printemps arabe » a été totalement contrôlé par les islamistes. Et, à la différence de la Libye où l’on est intervenu pour sauver les opposants à Kadhafi d’un éventuel massacre, il n’y aura personne – il n’y a déjà personne, il n’y a jamais eu personne – pour venir en aide aux Coptes ou aux chrétiens du Nigeria. Retenons cette leçon pour notre pays. Quand ils sont en position de faiblesse, les musulmans composent et avancent à pas feutrés. En attendant d’être un jour en position de force. Et là…

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