TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mardi 26 juillet 2011

Dangereuse traversée du plafond

À peine le plan de sauvetage de la Grèce bouclé, une nouvelle échéance se profile à l'horizon des bourses du monde, engendrant de nouvelles tensions et de nouveaux risques pour les économies nationales. Malgré des semaines de discussions entre les républicains et l'administration de Barack Obama, le relèvement du plafond de la monumentale dette publique américaine de 14 300 milliards de dollars n'est toujours pas validé. Faute d'un accord politique au 2 août, les États-Unis pourraient être déclarés en défaut de paiement. Une issue peu vraisemblable mais qui suffit à alimenter l'incertitude des investisseurs à travers le monde et à créer des effets d'opportunité pour tous les spéculateurs, qui rebondissent d'une crise à l'autre. Une nouvelle fois, la stabilité de l'ensemble de l'économie mondiale est soumise aux hésitations de quelques hommes politiques, relayées par les agences de notation et amplifiées par la crainte des financiers de perdre gros. Un climat où la psychologie importe autant que les fondamentaux de l'économie. Depuis la crise de 2008 provoquée par les investisseurs financiers et les banquiers, ces derniers préfèrent nettement pointer du doigt les errements des déficits des États que de remettre en cause leurs bonus encaissés souvent grâce à leurs analyses et paris sur les résultats économiques et dysfonctionnements des budgets des nations modernes. USA en tête, peu de pays semblent se soucier de leur dépendance croissante à ces flux financiers incessants, volatiles et parfois irresponsables. Le renoncement à tout contrôle de ces marchés risque pourtant à terme d'enterrer lui-même ses meilleurs défenseurs.

0 commentaires: