En dépit des signaux rassurants émis par le gouvernement grec, mercredi 22 juin, les grands argentiers mondiaux restent sceptiques quant à la capacité d'Athènes de surmonter ses difficultés financières.
"Nous sommes principalement en train de suivre la situation de près et nous faisons de notre mieux pour que nos propres institutions soient bien positionnées par rapport à la dette publique de ce qu'on appelle les 'pays périphériques'" de la zone euro, a expliqué M. Bernanke.

LES OBLIGATIONS FACTEURS DE TRANSMISSION
De son côté, le président du Comité européen des risques systémiques (CERS), Jean-Claude Trichet, également président de la Banque centrale européenne (BCE), a mis en garde contre des risques potentiels de contagion de la crise de la dette dans l'Union européenne et au-delà.
"La plus sérieuse menace qui pèse sur la stabilité financière dans l'UE vient de l'interaction entre les vulnérabilités des finances publiques de certains Etats membres et le système bancaire, avec des effets de contagion potentiels dans l'Union et au-delà", a déclaré M. Trichet. Refusant de citer nommément la Grèce, il a évoqué "les difficultés de la mise en place des programmes (d'austérité) dans certains pays" comme un défi pour le système financier.
Parmi les facteurs de transmission de la crise de la dette à d'autres Etats, le CERS a notamment cité l'exposition du secteur privé aux obligations. Le comité a également évoqué les tests de résistances des banques, "instrument important de la transparence dans le système bancaire européen".
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire