Une fois encore, la France misait beaucoup sur ses footballeurs. Il y a tant d'enjeux dans ce ballon rond et de millions à ramasser sous les pieds des joueurs. Qu'on en juge. Même les parlementaires ont dû se hâter pour peaufiner leur loi sur les paris en ligne. Elle devait impérativement être bouclée avant le Mondial. Ce qui fut fait et ne devrait pas décevoir les acteurs dotés de la précieuse licence... Dans peu de temps, il n'y aura plus personne pour parier un kopeck sur les Bleus ! L'entrée dans le stade de ces nouveaux managers est aussi ratée. Et que dire de TF1 qui a vendu jusqu'à plus de 300 000 euros le spot de trente secondes diffusé pendant les matchs ? Il ne reste plus qu'à en ramener le prix à l'aune de l'enthousiasme suscité par la suite des évènements ! Certes les vendeurs d'écrans plats ont déjà fait leur beurre mais on ne la refera pas aux téléspectateurs. C'est la dernière fois qu'ils s'équiperont avant une coupe du monde de foot... Ils attendront les soldes d'après défaite. Par-delà ces déconvenues bien matérielles, l'échec de notre équipe aura une toute autre incidence sur la France. C'est notre moral qui est en jeu. Notre Marseillaise blessée. Notre identité nationale à nouveau brouilléee. À l'inverse de l'euphorie collective déclenchée par le "trois-zéro" face au Brésil en 1998, l'ambiance est aujourd'hui déliquescente. Plus de slogan black-blanc-beur affiché sur tous les cœurs. Place à l'invective et aux rancœurs. On ne sait même plus qui a eu tort, de Rama Yade qui fustigeait les dépenses somptuaires de nos footballeurs ou de Roselyne Bachelot qui tentait un dernier cocorico. Une chose est sûre. Les Bleus font grise mine et nous donnent le bourdon. Comme Domenech. Qui semble n'avoir qu'une chose à dire : "Et si on s'en footait ?"
samedi 19 juin 2010
Et si on s'en "footait" ?
Une fois encore, la France misait beaucoup sur ses footballeurs. Il y a tant d'enjeux dans ce ballon rond et de millions à ramasser sous les pieds des joueurs. Qu'on en juge. Même les parlementaires ont dû se hâter pour peaufiner leur loi sur les paris en ligne. Elle devait impérativement être bouclée avant le Mondial. Ce qui fut fait et ne devrait pas décevoir les acteurs dotés de la précieuse licence... Dans peu de temps, il n'y aura plus personne pour parier un kopeck sur les Bleus ! L'entrée dans le stade de ces nouveaux managers est aussi ratée. Et que dire de TF1 qui a vendu jusqu'à plus de 300 000 euros le spot de trente secondes diffusé pendant les matchs ? Il ne reste plus qu'à en ramener le prix à l'aune de l'enthousiasme suscité par la suite des évènements ! Certes les vendeurs d'écrans plats ont déjà fait leur beurre mais on ne la refera pas aux téléspectateurs. C'est la dernière fois qu'ils s'équiperont avant une coupe du monde de foot... Ils attendront les soldes d'après défaite. Par-delà ces déconvenues bien matérielles, l'échec de notre équipe aura une toute autre incidence sur la France. C'est notre moral qui est en jeu. Notre Marseillaise blessée. Notre identité nationale à nouveau brouilléee. À l'inverse de l'euphorie collective déclenchée par le "trois-zéro" face au Brésil en 1998, l'ambiance est aujourd'hui déliquescente. Plus de slogan black-blanc-beur affiché sur tous les cœurs. Place à l'invective et aux rancœurs. On ne sait même plus qui a eu tort, de Rama Yade qui fustigeait les dépenses somptuaires de nos footballeurs ou de Roselyne Bachelot qui tentait un dernier cocorico. Une chose est sûre. Les Bleus font grise mine et nous donnent le bourdon. Comme Domenech. Qui semble n'avoir qu'une chose à dire : "Et si on s'en footait ?"
Une fois encore, la France misait beaucoup sur ses footballeurs. Il y a tant d'enjeux dans ce ballon rond et de millions à ramasser sous les pieds des joueurs. Qu'on en juge. Même les parlementaires ont dû se hâter pour peaufiner leur loi sur les paris en ligne. Elle devait impérativement être bouclée avant le Mondial. Ce qui fut fait et ne devrait pas décevoir les acteurs dotés de la précieuse licence... Dans peu de temps, il n'y aura plus personne pour parier un kopeck sur les Bleus ! L'entrée dans le stade de ces nouveaux managers est aussi ratée. Et que dire de TF1 qui a vendu jusqu'à plus de 300 000 euros le spot de trente secondes diffusé pendant les matchs ? Il ne reste plus qu'à en ramener le prix à l'aune de l'enthousiasme suscité par la suite des évènements ! Certes les vendeurs d'écrans plats ont déjà fait leur beurre mais on ne la refera pas aux téléspectateurs. C'est la dernière fois qu'ils s'équiperont avant une coupe du monde de foot... Ils attendront les soldes d'après défaite. Par-delà ces déconvenues bien matérielles, l'échec de notre équipe aura une toute autre incidence sur la France. C'est notre moral qui est en jeu. Notre Marseillaise blessée. Notre identité nationale à nouveau brouilléee. À l'inverse de l'euphorie collective déclenchée par le "trois-zéro" face au Brésil en 1998, l'ambiance est aujourd'hui déliquescente. Plus de slogan black-blanc-beur affiché sur tous les cœurs. Place à l'invective et aux rancœurs. On ne sait même plus qui a eu tort, de Rama Yade qui fustigeait les dépenses somptuaires de nos footballeurs ou de Roselyne Bachelot qui tentait un dernier cocorico. Une chose est sûre. Les Bleus font grise mine et nous donnent le bourdon. Comme Domenech. Qui semble n'avoir qu'une chose à dire : "Et si on s'en footait ?"
Hélène Pichilowski
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire