TOUT EST DIT

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mercredi 23 décembre 2009

Quelques événements du 23 DÉCEMBRE

23 décembre 1420
Lit de justice où le dauphin est déshérité. Jean sans Peur, duc de Bourgogne, avait fait assassiner en 1407 son cousin le duc d'Orléans. Ce meurtre fut vengé par un autre meurtre. Le dauphin, fils de Charles VI, ayant attiré le duc de Bourgogne dans une entrevue, le fit ou le laissa du moins assassiner en sa présence. Le fils du duc assassiné joignit son ressentiment à celui d'Isabelle de Bavière, devenue une marâtre implacable pour le dauphin, qui lui avait enlevé des trésors amassés au dépens du peuple. Tous deux appellent Henri V, roi d'Angleterre, à leur secours. Isabelle lui donne sa fille en mariage, et la France pour dot, avec le titre de régent jusqu'à la mort du roi. Henri vint s'établir à Paris, où il régna sans contradiction. Le duc de Bourgogne fit demander solennellement justice aux deux rois du meurtre de son père. Il fut convoqué une assemblée de tout ce qui restait de grands, à laquelle assista le premier président du parlement de Paris, et quelques députés de son corps.
C'est dans ce fameux lit de justice, tenu en présence de Henri V, roi d'Angleterre, que Charles VI nomma son très-aimé fils Henri, héritier et régent du royaume ; au lieu de parler de son propre fils, seul et unique héritier de la couronne, il ne le nommait que Charles, soi-disant dauphin. Malgré cette condamnation, le dauphin régna par la suite sous le nom de Charles VII.

23 décembre 1482
Traité d'Arras, conclu entre l'empereur Maximilien d'Autriche et Louis XI. Par ce traité, la France acquiert le duché de Bourgogne et la Picardie.

23 décembre 1588
Henri III fait assassiner le duc de Guise aux états de Blois. Le duc reçut plusieurs avis qu'on en voulait à sa vie. La veille du jour de sa mort, il trouva en dînant, sous sa serviette, un billet qui lui marquait que son dernier moment approchait. Il dit seulement : « Il n'oserait », et acheva de dîner tranquillement. Néanmoins l'après-dîner, sur des avis réitérés, il tint conseil avec le cardinal de Guise, son frère, et l'archevêque de Lyon, sur le parti qu'il devait prendre. Le cardinal fut d'avis qu'il s'en allât à Paris ; mais l'archevêque lui ayant représenté que s'il abandonnait les états, tous ses amis perdraient courage, et qu'il ne retrouverait jamais une si belle occasion d'établir son autorité, il se résolut à tout hasarder. Le lendemain, il alla chez le roi : il fut un peu surpris de voir la garde renforcée, les cent-suisses rangés sur les degrés. Dès qu'il fut entré dans la première salle, on ferma la porte. Il ne laissa pas de faire bonne mine, salua tous ceux du conseil avec ses grâces ordinaires ; et dans le temps qu'il voulait entre dans le cabinet, il fut percé de plusieurs coups de poignard, sans pouvoir mettre l'épée à la main, et expira en disant : « Mon Dieu, ayez pitié de moi ! » Dès qu'il fut mort, le roi descendit dans la chambre de la reine mère qui était malade, et lui dit ce qui venait d'être fait. « Je ne sais, lui dit-elle, si vous en avez bien prévu les suites. »

23 décembre 1787
Mort de Louise-Marie de France, fille de Louis XV, et tante de Louis XVI.

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