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lundi 14 décembre 2009

Chute historique du revenu des agriculteurs en 2009

Le revenu moyen des exploitations professionnelles a baissé selon les comptes publics de l'Agreste de 32% cette année. Les plus touchés sont les éleveurs laitiers avec une dégringolade de leur revenu de 54%.

La ferme France broie du noir. Le revenu moyen des exploitations professionnelles a baissé selon les comptes publics de l'Agreste de 32% cette année. Soit en tenant compte de l'inflation, un niveau identique à celui du début des années 90.

Aucune production n'est épargnée. Les plus touchés, sont les éleveurs laitiers avec une dégringolade de leur revenu de 54%. Suivent de près les producteurs de fruits (-53%), les céréaliers (-51%) et les maraichers (-34%). Certes, les charges à l'exception des engrais ont diminué cette année par rapport à 2008 mais moins vite que le prix des produits. Et les rendements même s'ils sont meilleurs, comme c'est par exemple le cas du blé, n'ont pas compensé la chute des cours internationaux.

«C'est une situation désastreuse, nous revenons 30 à 40 ans en arrière, explique Guy Vasseur, le numéro deux de l'association des chambres d'agriculture françaises bien placé pour succéder à Luc Guyau en partance à la présidence de la FAO. En terme de revenu moyen cela correspond à 14.600 euros par exploitation et par an, cequi veut dire qu'il y a des situations encore plus catastrophiques, avec un tiers des exploitations qui ont un revenu nul voir négatif», insiste l'agriculteur du Loir et Cher.

A l'instar de Pierre Bot, jeune céréalier dans les Yvelines. «Je vais dégager cette année un résultat négatif de 30.000 euros, et cela ne vas pas s'améliorer car l'année prochaine, on va nous supprimer une partie de nos aides européennes, 100 euros de l'hectare, ce qui fera sur 100 hectares une perte de 10.000 euros. On ne pas imaginer en rester là. La majorité d'entre nous est obligée d'avoir un autre métier en dehors de la ferme», déplore ce jeune agriculteur. Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le maire, entend cette détresse. «Je tiens à ce que chaque agriculteur trouve une solution, c'est pour cela que nous avons adopté le plan d'urgence et que je veille à son application dans les campagnes», explique-t-il au Figaro.

VÉRITABLE SCANDALE CE RECUL.

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