TOUT EST DIT

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lundi 26 octobre 2009

Le gouverneur de la Banque de France met en garde contre un retour des pratiques bancaires à risque

Les pratiques à risque dans le secteur bancaire ayant entraîné la crise financière seraient en train de repartir à la hausse. "Selon certains signes, des éléments du secteur financier ont repris des pratiques de prises de risque qui rappellent celles ayant mené à la crise", a ainsi estimé, lundi 26 octobre, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, évoquant certaines rémunérations apparemment disproportionnées au regard des performances. M. Noyer a souhaité que les banques épargnent leur capital au lieu d'accorder des bonus ou des dividendes.
Les instances de régulation du monde entier tentent de réformer leurs règles afin de réduire le risque que les grandes banques peuvent poser au système financier mondial. Selon Christian Noyer, les politiques publiques lancées pour combattre la crise ont permis aux banques d'amasser d'impressionnants bénéfices, qui ne signifient donc pas que le secteur est tiré d'affaire ou que le processus de réforme est achevé. "Rien ne serait plus éloigné de la vérité. En fait, le grand risque à craindre de la période à venir est l'apparition d'un sentiment selon lequel tout serait reparti comme avant", a déclaré le gouverneur de la Banque de France lors d'une conférence financière à Singapour. Récemment, l'annonce que Goldman Sachs avait mis de côté 16,8 milliards de dollars pour payer ses employés, très peu de temps après avoir remboursé 10 milliards de dollars de fonds publics, a fait craindre le retour des anciennes pratiques.

"RETENUE DANS LES DIVIDENDES"

Selon Christian Noyer, l'économie mondiale s'est stabilisée et le pire a été évité. Il a toutefois souligné l'effondrement du crédit bancaire aux petites et moyennes entreprises. "La majeure partie des effets négatifs du ralentissement économique sur les comptes des entreprises sont encore à venir. Les efforts pour mener une réforme à long terme ne doivent pas créer, à court terme, de nouveaux risques pour l'activité économique", a-t-il dit.

Les banques, a-t-il poursuivi, doivent sur le long terme être mieux capitalisées et à court terme profiter de leurs bénéfices pour consolider leurs comptes et financer leurs crédits. "Cela demandera une certaine retenue dans l'attribution de dividendes et bien sûr dans le montant global de compensations variables. Parallèlement, tous les moyens de lever de nouveaux capitaux devront être utilisés", a ajouté le membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
CE N'EST PAS LE CAPITALISME QU'IL FAUT RÉFORMER, CE SONT LES CIRCUITS FINANCIERS QUI S'Y RATTACHENT.
La société est à l'image de l'homme, cupide. Demandez donc à un homme s'il ne veut pas améliorer sa condition ?

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