TOUT EST DIT

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lundi 26 octobre 2009

JE REPRENDS LE BILLET DE SAMUEL LE GOFF.

Peut-on voter par erreur ?

Tout le monde s'amuse de la mésaventure arrivée à Jean-François Lamour, qui a voté, par erreur, pour un amendement, provoquant ainsi son adoption contre l'avis du gouvernement.

Pour le vote à scrutin public, chaque député doit voter de sa place. Lorsque l'on est en séance ordinaire, et qu'il n'y a pas foule dans l'hémicycle, chacun se met où il veut, plutôt en bas de l'hémicycle et le long des couloirs. Lorsque le président de séance annonce un scrutin public, on voit alors les députés se déplacer.

Le temps du scrutin est très court, 30 secondes environ, le temps pour le président de dire "le scrutin est ouvert" puis de reprendre son souffle pour dire "le scrutin est clos". Cela laisse largement le temps à ceux qui sont à leur place de voter. Mais il y en a toujours qui attendent le dernier moment pour regagner leur place que l'on voit courir dans les travées et se jeter sur leur bouton de vote.

Parfois, le député arrive à atteindre in extrémis sa place, et appuie quasiment à l'aveuglette. Dans ces conditions là, il peut se tromper de bouton. Cela arrive régulièrement et on voit, en correctif de l'analyse du scrutin : Monsieur Untel, qui était présent au moment du scrutin, a fait savoir qu'il avait voulu voter pour. Cela indique que soit il s'est trompé de bouton, soit il n'a pas réussi à atteindre sa place dans les délais. Une telle rectification n'est possible que dans les minutes qui suivent le vote, car une fois que la feuille du scrutin est publiée (dans les 5 minutes), tout est figé. Toutefois, la rectification ne vaut que pour information. Un vote, même entachée d'erreur, reste valide (sinon, on ne s'en sortirait pas)

Dans ce cas précis, un certains nombre d'indices semblent indiquer un tel scénario. Jean-François Lamour n'a plus la même sveltesse qu'autrefois et les travées de l'hémicycle sont particulièrement étroites. La rectification apparaissant sur la feuille du scrutin, c'est la preuve que Jean-François Lamour a prévenu immédiatement le service de la séance qu'il s'était trompé. L'hypothèse d'une "repentance" ultérieure sous pression ministérielle est exclue.
Vous oubliez, mon cher Samuel que Jean-François Lamour est un ancien sportif, d'où une limitation de l'intellect.

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