Comme l’affirme l’expression populaire, on ne nous la fera pas. Passe encore que l’Ouest américain doive lutter contre la sécheresse et l’Est contre le froid, que l’Angleterre soit inondée et que notre Bretagne connaisse tempête après tempête. Ce ne sont là que les caprices du temps et peut-être une manifestation du dérèglement climatique. Mais que le brouillard s’abatte sur la Russie ne peut être dû au hasard. Surtout à Sotchi et à ses Jeux voulus par Poutine, organisés par Poutine, dirigés par Poutine. Même la terminologie du fléau n’est pas innocente : il aurait pu neiger ou faire très chaud ou faire très froid. La brume a été choisie à l’image de celle qui règne sur le pays où il vaut mieux ne rien voir. Une conclusion s’impose : les dieux n’aiment pas Poutine.