TOUT EST DIT

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mercredi 15 janvier 2014

L’ENNEMI INTÉRIEUR

L’ENNEMI INTÉRIEUR


Enfin, diront tous ceux qui attendaient de François Hollande qu’il clarifie son action, dans un sens ou dans un autre. Le président, hier, n’a pas paru effrayé par les mots « social-démocrate ». Il les a même revendiqués. Il a reconnu s’être rallié à la politique de l’offre. Il a confirmé que la réduction de la dépense publique n’épargnerait aucune des composantes qui y concourent.
Après avoir invité chacun à prendre sa part de ce « compromis social » et listé les « contreparties » exigées pour l’emploi, mettant de fait le Medef devant ses responsabilités, le chef de l’État a dit ne pas douter du soutien de sa majorité. Au point que Jean-Marc Ayrault lui posera la question de confiance à l’Assemblée au printemps, alors que la suppression annoncée des cotisations familiales des entreprises ne manquera pas de bousculer la gauche.
Afin que la France avance d’ici 2017, le président a précisé le calendrier de ces réformes. Quand l’avenir de Valérie Trierweiler a été évoqué, il a aussi promis d’apporter des réponses avant sa visite à Washington en février. En son corps public comme en son corps privé, François Hollande s’est voulu maître du temps et se réapproprier son destin. S’il veut bien arrêter d’être son propre ennemi de l’intérieur, pourquoi pas…

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