TOUT EST DIT

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mercredi 4 décembre 2013

Pourquoi ne pas supprimer l'Assurance-maladie?


Le Cercle Santé Innovation - organisation de réflexion fondée cette année par le sénateur des Yvelines Gérard Larcher- prône un remplacement de l'Assurance-maladie par une agence sous contrôle de l’État pour simplifier les parcours des patients et réaliser des économies.
L'Assurance-maladie est-elle encore utile ? C'était le premier axe de réflexion du nouveau think tank fondé et présidé par Gérard Larcher, ancien président du Sénat de 2008 à 2011. Selon Le Figaro, qui a pu se procurer le premier rapport du Cercle Santé Innovation en avant-première, il serait carrément question de modifier en profondeur la structure de notre système de santé et de supprimer l'Assurance-maladie telle qu'elle existe aujourd'hui : « Cette institution doit être remplacée par une agence sous contrôle de l'État», estiment les auteurs de ce rapport.

Le Cercle Santé Innovation propose par ailleurs une régionalisation du système et une plus grande indépendance de gestion pour les hôpitaux. «Il n'est pas normal que les investissements de l'hôpital de Champagnole soient décidés à Paris!», illustre-t-il.

Étatiser pour faire des économies

Pour l'instant, notre système de santé fait l'objet d'une double gestion : par l'État et par l'Assurance-maladie. Étatiser les tâches de l'Assurance-maladie reviendrait à simplifier le parcours des patients et permettrait de réaliser des économies, selon le think tank. Mais comme le souligne Le Figaro, il y a un problème : « passer de l'hôpital à la ville est aussi difficile, pour le patient, que sauter par dessus un précipice avec des béquilles » !
Ce rapport, qui sera publié officiellement ce mercredi, a été rédigé sous la responsabilité de Jean de Kersvadoue, Directeur de la chaire d'économie et de gestion des services de santé au Centre National des Arts et Métiers et de Victor Rodwin, Professeur de management de la santé à la Wagner Graduate School of Public Service de New-York.
Dans les mois à venir, le think tank envisage de se pencher sur le parcours de soins, la réforme du système de santé et la prise en charge de la santé mentale.

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