TOUT EST DIT

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vendredi 2 novembre 2012

J’ai pensé…

J’ai pensé…


En lisant l’interview du président de la République, aujourd’hui dans le Monde « Exercer le pouvoir, aujourd’hui, c’est très dur », j’ai pensé au Palais de l’Elysée que j’ai bien connu, ses enfilades de salons somptueux, ses dorures, ses maîtres d’hôtel, son jardin de deux hectares, ses myriades d’employés au service du couple présidentiel.
J’ai pensé à la résidence de la Lanterne dans le parc du château de Versailles, un palace avec tennis, destiné aux week-ends du chef de l’Etat.
J’ai pensé aussi à mes voisins, les SDF du bois de Vincennes, la nuit sous le morceau de tissu qui leur tient lieu de tente. Personne n’en veut car ils ont des chiens. Il en meurt chaque hiver deux ou trois, dans l’indifférence générale.
J’ai pensé à ce garçon de 24 ans, qui galère depuis deux ans pour trouver du boulot, n’importe lequel, son « master » en poche. Il frappe à toutes les portes. On lui répond : on n’a pas besoin de vous.
J’ai pensé à cette amie de quarante-cinq ans, sans travail, sans aucune ressource, trois enfants, larguée par son mari.
J’ai pensé à ce couple de retraités syriens de religion chrétienne dont on m’a parlé, lui ancien ingénieur à Damas, ayant dû quitter sa maison, son pays bienaimé, pour n’y jamais revenir sans doute. C’était le départ ou la mort.
J’ai pensé au général de Gaulle à Londres, condamné à la peine capitale, par les siens, à la suite de son Appel à la résistance le 18 juin 1940.
J’ai pensé à d’Estienne d’Orves, dont la place où j’habite porte le nom, résistant royaliste, père de 4 enfants, fusillé par les Allemands à 40 ans.
J’ai pensé à cette petite fille de Brest (je crois) qui s’est suicidée à la suite d’une manipulation sur Internet, et à ses parents.
J’ai pensé à mon arrière-grand-père, dont j’ai la photo sur ma bibliothèque, mort à Verdun dans les tranchées, laissant un nouveau-né derrière lui.
Oui, vous avez raison, le pouvoir, c’est très dur Monsieur le président. 
Le pouvoir ? Ah, vous en avez ?
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Parfois François Hollande parait candide dans ses actions et ses réflexions. On pourrait revoir cette vidéo ou un enfant lui demande un bisous, on les interpellation de citoyens lors de ses passages dans la foule. On dirait qu’il est là physiquement mais qu’il est toujours ailleurs en pensée voir complétement à coté des réalités de son mandat.
« La France est en train de devenir une « Ineptocracie », telle que définie par une scientifique anglaise. L’Ineptocracie est un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont les élus. Ce qui semble être le cas dans beaucoup de domaines me semble t-il, c’est-à-dire placer des idiots à des postes de responsabilités qui appliquent bêtement et sans réfexion les choses qu’on leur demande de faire et ce au profit d’un groupe d’autorités ». L’Ineptocratie est en effet de rigueur aujourd’hui, prenez par exemple la Fleur, la Marisol ou le Vincent.
Cet ancien chef de parti, devenu chef d’état, n’est franchement pas à sa place. le socialisme à la française n’a pas sa place en politique.
Pour moi ce socialisme c’est:
- c’est l’art de cultiver un idéal basé sur la jalousie et l’envie!
- c’est l’art de faire croire que l’on déteste l’argent sans jamais se refuser à lorgner celui des autres!
- c’est diviser pour mieux régner en liguant le peuple de France l’un contre l’autre; riches contre pauvres, travailleurs contre sans emploi, français contre immigrés, etc!
- c’est passer le plus clair de son temps à prendre des initiatives à portées symboliques dans le seul but de détourner l’attention des français des vrais problèmes!
- c’est savoir cultiver l’art de financer une grande majorité de projets qui n’ont que peu d’intérêt avec pour ambition finale de ne servir les intérêts que d’une minorité d’individus ou d’organismes!
- c’est vomir le luxe et la richesse tout en n’hésitant pas à en profiter gracieusement à la moindre occasion!
- c’est savoir cultiver la stigmatisation de la réussite sociale et professionnelle à la faveur d’un idéal basé sur l’assistanat et le paternalisme!
- c’est encourager l’égalitarisme tout en sachant qu’il occasionne d’office un nivellement vers le bas!
- c’est une débauche d’argent, surtout lorsqu’il s’agit de l’argent des autres!
- c’est faire pleurer les électeurs sur le triste sort des ouvriers tout en augmentant leurs impôts et en exonérant du calcul de l’ISF les collectionneurs d’oeuvres d’art!
- c’est savoir cultiver la politique écran de fumée pour masquer le vide et détourner l’attention face aux vrais problèmes!
- c’est exploiter la misère des autres à des fins électorales, partisanes, sectaires ou tout simplement idéologiques!
- c’est savoir cultiver l’indignation sélective en fonction de son propre rôle,
- c’est avoir une main sur le coeur pendant que l’autre vous fait les poches!
- c’est savoir mettre de côté ses idéaux à la faveur d’un portefeuille Ministériel! et là on se rend compte que certains sortant de grandes écoles, plutôt que d’oeuvrer pour la Nation, font preuve de clientélisme, d’affairisme etc
- c’est savoir emprunter et mutualiser la dette avec son voisin qui a emprunté moins que lui pour avoir moins de taux d’intérêts à rembourser!
- c’est retoquer tout idée de fusion des Départements et des Régions pour des raisons d’économie tout en créant 30 milliards d’impôts ponctionnés dans les poches des français et dans les caisses des entreprises françaises!
- c’est chercher à nous faire croire qu’une rigueur de gauche est un « effort juste » alors qu’une rigueur de droite est profondément injuste!
- c’est asséner des non-vérités jusqu’à ce que le citoyen pense que ce sont de vraies vérités!
- c’est vomir toute notion d’autorité et interpréter l’histoire de la manière qui vous arrange le mieux, du moment que cette méthode permet de consolider votre propre socle électoral tout en rassurant vos semblables!
- c’est faire croire que la spoliation ou ce qui s’y apparente est un acte juste!
- c’est exiger des autres qu’ils acceptent la liberté d’expression tout en cherchant à censurer le premier qui ne pense pas comme vous!
Le SOCIALISME c’est enfin lorsque la moitié du peuple perçoit l’idée qu’elle n’a pas besoin de travailler car l’autre moitié va s’occuper d’elle et, lorsque l’autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu’un d’autre récoltera ce qu’elle mérite par ses efforts, c’est la fin de toute une nation.
CEUX QUI VEULENT LA PERTE DE NOTRE NATION PRATIQUENT CES PRINCIPES
et malheureusement CEUX QUI COMPTENT EN TIRER UN QUELCONQUE PROFIT SE SERVENT DES POLITICIENS
Alors ma question est, Mr le Président, qui tire les ficelles? Qui profite de vous et de vos actes irréfléchis??

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