TOUT EST DIT

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mardi 22 mai 2012

Copé : "Quand on vote FN, on a la gauche et on a Taubira"

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a mis en garde, mardi 22 mai, les électeurs tentés par le vote FN en affirmant que "quand on vote Front national, on a la gauche qui passe" et "on a [Christiane] Taubira", la garde des sceaux, devenue la principale cible de la droite.
Lors des législatives, les 10 et 17 juin, "la question est aussi de nous adresser à ceux de nos compatriotes qui ont voté Front national à la présidentielle et de leur dire 'attention, l'expression du ras-le-bol, de l'exaspération a pour conséquence de faire passer la gauche, parce qu'il y a une alliance objective entre Marine Le Pen et François Hollande'", a-t-il dit. Il s'exprimait dans le cadre d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale avec le président du Nouveau Centre, Hervé Morin. Les deux hommes ont d'ailleurs salué de concert le fait que leurs partis affrontent "main dans la main" ce scrutin.

"QUAND ON VOTE FRONT NATIONAL, ON A TAUBIRA"
"Je dis aux Français qui ont envie de voter Front national qu'en votant Front national, on a la gauche qui passe. Donc, quand on vote Front national, on a Taubira et l'annulation des tribunaux correctionnels pour mineurs qui ont commis des actes passibles de plus de trois ans de prison", a-t-il affirmé. "Donc, j'invite à ce qu'on fasse très, très, très attention car ce vote pour les législatives est un vote capital pour l'avenir de notre pays", a poursuivi M. Copé.
Christiane Taubira avait confirmé dimanche l'intention du gouvernement de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs et de garantir la spécificité de la justice des mineurs, comme annoncé par François Hollande durant la campagne.

Législatives : Copé et Morin officialisent leur... par BFMTV
Une annonce qui a suscité de nombreuses critiques dans les rangs de l'UMP.
Par ailleurs, M. Copé a aussi jugé qu'il y avait "pas mal de points communs" entre le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, et la présidente du Front national, Marine Le Pen. La presse pose toujours "la question de notre relation avec le Front national alors que celle-ci est parfaitement claire : il n'y a pas d'alliance avec les dirigeants du Front national", a-t-il déploré.
Et de lancer : "J'aimerais qu'on prenne, de temps en temps, le temps d'interroger François Hollande sur son alliance avec Jean-Luc Mélenchon et les Verts. Je voudrais savoir si François Hollande, lui, ça ne lui pose pas de problème de se regarder le matin dans sa glace lorsqu'il facilite des accords électoraux avec le Front de gauche, avec des gens qui font l'éloge régulier de Robespierre (...) qui expliquent que Cuba n'est pas une dictature, que Castro n'est pas un dictateur". Puis de dénoncer "le caractère scandaleux de cette alliance avec le Front de gauche".
Met-il sur le même plan FN et Front de gauche ? "Il n'y a rien de tel que de faire l'exercice comparé de leurs propositions pour voir qu'il y a vraiment pas mal de points de commun entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Dans la manière dont ils s'expriment, dans la manière dont ils stigmatisent et puis aussi dans les propositions qu'ils font...", a répondu le numéro un de l'UMP.

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