TOUT EST DIT

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dimanche 25 mars 2012

Sécurité : Hollande et Sarkozy s'accusent l'un l'autre

Nicolas Sarkozy et François Hollande avaient tous les deux choisis d'évoquer les questions de sécurité lors de leurs meetings ce samedi. A Rueil-Malmaison, le président a estimé que le socialiste "n'a voté aucune des lois anti-terroristes derrière lesquelles il s'abrite aujourd'hui".
Où est la force tranquille sur ces deux images ?
La sécurité devient un thème de campagne. Après le drame de Toulouse, Nicolas Sarkozy a souhaité évoquer ce sujet. Et il a été suivi de près par son principal adversaire, François Hollande. Le chef de l'Etat a estimé, devant ses supporters réunis à Rueil-Malmaison, dans son fief des Hauts-de-Seine, que "n'a voté aucune des lois anti-terroristes derrière lesquelles il s'abrite aujourd'hui". Le président-candidat a ajouté que son adversaire pouvait "s'indigner, tergiverser, hésiter, esquiver, finasser, refuser de voter les lois" qu'il propose, "c'est son droit mais ces lois seront votées si les Français choisissent de me faire confiance", a-t-il dit.
"Toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme" ou qui se rendra "à l'étranger pour y suivre des stages d'endoctrinement sera punie pénalement", a réaffirmé Nicolas Sarkozy. "Le terrorisme, le jihad, la violence, ce n'est pas une opinion. Ces idées sont interdites sur le sol de la République française", a-t-il martelé. Et il a défendu les hommes du Raid : "Je ne laisserai personne remettre en cause l'honneur du Raid et de forces de police qui ont mis fin" à "la trajectoire d'un individu monstrueux", a affirmé monsieur Sarkozy, "je ne laisserai pas remettre en cause ces hommes qui veillent sur notre liberté". "J'ai soutenu les forces de l'ordre car je sais, d'expérience, que c'est la condition de leur pleine efficacité. Si, au sommet de l'Etat, les ordres ne sont pas clairs, si la volonté n'est pas inébranlable, alors, le résultat devient aléatoire. Souvenons-nous du temps qu'il a fallu pour trouver l'assassin d'un préfet de la République", a également affirmé M. Sarkozy, dans une pique aux socialistes.
Après les tueries, le chef de l'Etat avait annoncé à la télévision un renforcement de l'arsenal pénal destiné à lutter contre l'apologie du terrorisme et des idéologies "de haine", dont l'interdiction de consulter "de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme". Il avait précisé plus tard que ces faits seraient punis de "peines de prison". Sarkozy avait également affirmé vendredi à Valenciennes que ces mesures seraient "les premières qu'il fera passer" s'il était réélu.

La Corse "exige de l'Etat une sécurité effective"

François Hollande a été peut-être encore plus offensif à Ajaccio. Il a estimé qu'il n'y avait "pas forcément" besoin de nouvelle loi pour renforcer la sécurité, mais d'abord nécessité de "renforcer les moyens". Il a fustigé le bilan du quinquennat Sarkozy en la matière. Sa "première exigence" pour l'île, s'il était élu, serait "la sécurité", a-t-il promis lors d'un meeting samedi. "Ici, en Corse nous avons trois exigences. La première, c'est la sécurité, car (...) c'est la première des libertés", a-t-il lancé, reprenant les mots de la droite française, devant plusieurs centaines de personnes réunies place Foch à Ajaccio, pour une réunion publique en plein air.
"Quand un territoire comme le votre est à ce point exposé aux violences, aux assassinats, oui, ce territoire exige de l'Etat une sécurité effective", a-t-il lancé. "Ici même il y a eu depuis 5 ans, 20 homicides par an" et pour "la seule année 2011, 22 homicides et 16 tentatives, un record en France", a-t-il ajouté. "Comment l'admettre? Et il (Nicolas Sarkozy, Ndlr) viendrait nous faire des leçons sur la question de la sécurité (...) sur la question des lois républicaines!", a dénoncé le député de Corrèze. "Il convient d'abord d'éradiquer cette violence", a-t-il affirmé, annonçant qu'il "renforcerait donc les moyens de la gendarmerie et de la police", de même que la justice, assurant : "les dossiers judiciaires doivent pouvoir être traités en Corse".
"La République, c'est d'abord d'assurer à chacun le droit à la sécurité et d'y veiller constamment et d'appliquer de manière ferme les lois de la République ! Et pas besoin d'en inventer à chaque moment et dans chaque circonstance !", a encore estimé monsieur Hollande. Selon lui, il ne faut "pas simplement se satisfaire d'effets d'annonce sans cesse répétées, de lois chaque fois modifiées et qui finalement ne sont jamais appliquées avec suffisamment d'autorité et de fermeté". Devant la presse, il a précisé qu'à ses yeux le bilan de la sécurité dans l'île de Beauté, était "une illustration des échecs" du président. Selon lui, il fait "toujours les mêmes erreurs: il annonce des projets de lois - pourquoi ce n'est pas appliqué? - , il faut attendre un drame pour faire une loi".

NOTRE DONNEUR DE LEÇON, TOUJOURS DANS L'INVECTIVE ET LE REPROCHE...N'A JAMAIS PRIS UNE DÉCISION DE SA VIE,IL A  RUINÉ LA CORRÈZE EN SE DISANT : "L'ÉTAT PAIERA", NON MONSIEUR LE DÉMAGOGUE-MENTEUR-AFFABULATEUR, NON MONSIEUR, SARKOZY EST LE SEUL HOMME D'ÉTAT À AVOIR MIS EN PLACE UNE POLITIQUE COHÉRENTE.
SÉCURITAIRE OU AUTRE.

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