TOUT EST DIT

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mardi 16 février 2010

Appel à une journée de grèves et de manifestations le 23 mars

Cinq syndicats français ont appelé lundi à une journée de grèves et de manifestations le 23 mars pour l'emploi, le pouvoir d'achat et les retraites.

Tous les syndicats s'étaient réunis pour décider des suites à donner au sommet social organisé lundi à l'Elysée, lors duquel Nicolas Sarkozy a annoncé qu'un projet de loi réformant les retraites serait présenté au Parlement en septembre.

"La situation économique et sociale nécessite l'intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d'emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs", écrivent la CFDT, la CGT, la FSU, l'Unsa et Solidaires dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion, au siège de la FSU, près de Paris.

FO, la CFE-CGC et la CFTC n'ont pas signé le texte.

Selon les signataires, "le gouvernement n'a apporté aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques".

"Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation", ajoutent-ils, et "ne dit rien non plus sur le malaise dans la fonction publique".

Quant aux retraites, "les organisations syndicales affirment leur volonté d'agir pour que le débat prenne en compte l'ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l'emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités".

Les membres de l'intersyndicale formée la semaine dernière (CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires et Unsa) ont été rejoints pour cette réunion par FO, qui n'avait pas participé à la précédente intersyndicale mais "entend confronter les analyses" en vue d'une unité d'action, a dit un porte-parole du syndicat.

La CFTC y a également participé en qualité d'observateur.

Nicolas Sarkozy n'a laissé qu'un court répit aux syndicats, qui redoutaient une réforme des retraites au coeur de l'été, en annonçant une négociation en avril et un texte en septembre.

Les principaux dirigeants syndicaux ont jugé ce délai trop bref.

"C'est encore trop court si on veut traiter du fond du dossier", a dit le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.

Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, a tiré de ce calendrier la conclusion que les salariés ne devaient pas perdre de temps pour s'exprimer par une "mobilisation coordonnée".

Solidaires, qui n'était pas conviée à la rencontre de l'Elysée, a estimé pour sa part que ce "sommet sans social" n'avait apporté aucune avancée.

Jean-Baptiste Vey et Gérard Bon

POURQUOI ? ILS SAVENT TRÈS BIEN QUE C'EST INÉLUCTABLE, CGT CFDT, FO...SYNDICATS BIDONS.

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