TOUT EST DIT

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vendredi 15 mai 2009

Récession généralisée en Europe

Toute l'Europe s'est enlisée dans la récession au premier trimestre, dont l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas et les pays d'Europe centrale, tous les espoirs de reprise se tournant maintenant vers les Etats-Unis.

Le PIB de l'Union européenne, tout comme celui de la seule zone euro, a enregistré une baisse sans précédent de 2,5% au premier trimestre 2009, plus grave qu'aux Etats-Unis.

La France a annoncé qu'en réalité, cela fait près d'un an qu'elle est en récession. Son PIB a reculé de de 1,2% au 1er trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent, selon l'Insee. Mais l'économie allemande flanche encore bien davantage, victime de la chute des exportations et des investissements : l'Allemagne a annoncé vendredi un recul de 3,8% de son PIB au premier trimestre, plus fort que prévu. La première économie d'Europe affiche ainsi sa quatrième contraction trimestrielle et la pire depuis 1970. Au quatrième trimestre, le PIB a reculé de 2,2%.

L'Italie s'est elle aussi enfoncée dans la crise, son PIB reculant de 2,4% par rapport au trimestre précédent. Les Pays-Bas et l'Autriche ont annoncé un recul de 2,8%, le Portugal de 1,5% et la Grèce de 1,2%. L'Espagne a annoncé un recul de son PIB de 1,8% au 1er trimestre après -1% au trimestre précédent. Le 24 avril, la Grande-Bretagne a annoncé un repli de son PIB de 1,9% au 1er trimestre, le pire en 30 ans et le troisième consécutif. La Belgique a elle déjà annoncé un recul du PIB de 1,6%.

Plusieurs pays d'Europe centrale et orientale ont suivi le mouvement. En Hongrie le PIB a diminué de 2,3% au 1er trimestre par rapport au trimestre précédent. En Bulgarie la baisse est de 3,5% sur un an et en Roumanie de 2,6%, sa première contraction en neuf ans. En Slovaquie le PIB a baissé de 5,4% sur un an et en République tchèque de 3,4%, toujours sur un an.
Chiffres moroses en Asie, attente des indicateurs américains

Ne manquent plus pour compléter le tableau que les chiffres des pays scandinaves et la Pologne, qui s'annoncent tout aussi moroses. Ces chiffres ont pesé sur l'euro qui a reculé face au dollar à 1,3534 dollar.

En Asie, les chiffres étaient également moroses vendredi. La Chine a vu s'accélérer la chute des investissements directs en avril (-22,5% sur un an) et le Japon a vu les commandes de biens d'équipement, reflet de l'activité industrielle à venir, reculer de 1,3% en mars, mais moins que prévu. Les prix de gros au Japon ont baissé de 3,8% en avril, signe d'une menace de déflation.

Les économistes attendent maintenant le salut de l'autre côté de l'Atlantique: l'économie américaine devait publier vendredi une batterie d'indicateurs clés, tous attendus en amélioration par les analystes. Ces espérances maintenaient d'ailleurs les Bourses européennes dans le vert vendredi en fin de matinée. Ainsi la confiance des consommateurs devrait se redresser, la production industrielle ralentir sa baisse, tout comme l'activité industrielle de l'Etat de New York, et la balance des capitaux se regonfler.

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