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dimanche 4 mars 2012

Sarkozy s’insurge contre la pensée unique

Nicolas Sarkozy a tenu hier un meeting à Bordeaux devant 8 000 personnes sur le thème de la République. D’entrée, il a illustré son propos par les incidents dont il a été la cible à Bayonne jeudi. "Honte à ceux qui se sont joints aux séparatistes basques, petite minorité animée d’une haine aveugle contre la France", a-t-il dit, visant les militants socialistes qui se sont joints aux séparatistes basques.
Et d’enchaîner : "Ils ne veulent pas qu’il y ait une campagne. Faites-moi confiance, il y aura une campagne et même une sacrée campagne. Ils ne veulent pas de débat, il y aura un débat. Personne ne volera cette élection et cette campagne aux Français !"
Nicolas Sarkozy dénonce le projet socialiste de droit de vote aux étrangers non européens : "Séparer le droit de vote de la citoyenneté, de la nationalité, c’est porter atteinte à la République. C’est ouvrir la voie au vote communautaire. C’est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire". Et d’ironiser : "Quand on a perdu le vote populaire, on veut mobiliser le vote communautaire". Il a appelé à l’étiquetage de la viande abattue rituellement.
 "En France il y a une majorité silencieuse qui n’en peut plus de se taire"
Nicolas Sarkozy a plusieurs fois dénoncé la "pensée unique" : "En France il y a une majorité silencieuse qui n’en peut plus de se taire et de supporter les leçons de ceux qui n’en ont aucune à donner".
Sur François Hollande qui expliquait que l’impôt à 75 % qu’il propose "n’a pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l’État", Nicolas Sarkozy s’est indigné : "J’appelle cela du cynisme, c’est une tartufferie". Et de dénoncer "les clientèles et les castes" pour le financement desquelles "c’est vous, les classes, moyennes, qui allez payer".
Sur le plan judiciaire, il a prôné que la liberté conditionnelle ne puisse survenir avant les 2/3 de la peine. Il propose d’étendre les jurys populaires "à la mise en détention provisoire et l’application des peines", et a affirmé "l’obligation de réparer le dommage" comme une "priorité" pour les mineurs. Il a enfin proposé de permettre aux victimes de faire appel d’un verdict d’assises.

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