Il n’est pas si facile d’être populaire, et cela se paie parfois bien cher. Annie Girardot, aujourd’hui couverte d’hommages posthumes, l’avait éprouvé douloureusement. Nous avons tous revu hier cet instant où elle pleurait de bonheur sur son César, et de détresse sur des années et des années d’oubli. C’est qu’elle avait eu l’audace ou l’inconscience de prétendre jouer à la fois chez Visconti et Zidi, avec Carné et Audiard. C’était trop pour beaucoup, qui aiment les catégories simples - surtout en France, pays de castes, où l’on est supposé être de l’élite ou du peuple, contre l’un ou contre l’autre, mais jamais des deux à la fois. Annie Girardot était ainsi, exigeante sans exclusive, généreuse sans mépris. Les gens l’appelaient Annie et la respectaient, elle était unique et faisait ses courses comme tout le monde. Populaire, tout simplement populaire.
mardi 1 mars 2011
Populaire
Il n’est pas si facile d’être populaire, et cela se paie parfois bien cher. Annie Girardot, aujourd’hui couverte d’hommages posthumes, l’avait éprouvé douloureusement. Nous avons tous revu hier cet instant où elle pleurait de bonheur sur son César, et de détresse sur des années et des années d’oubli. C’est qu’elle avait eu l’audace ou l’inconscience de prétendre jouer à la fois chez Visconti et Zidi, avec Carné et Audiard. C’était trop pour beaucoup, qui aiment les catégories simples - surtout en France, pays de castes, où l’on est supposé être de l’élite ou du peuple, contre l’un ou contre l’autre, mais jamais des deux à la fois. Annie Girardot était ainsi, exigeante sans exclusive, généreuse sans mépris. Les gens l’appelaient Annie et la respectaient, elle était unique et faisait ses courses comme tout le monde. Populaire, tout simplement populaire.
Il n’est pas si facile d’être populaire, et cela se paie parfois bien cher. Annie Girardot, aujourd’hui couverte d’hommages posthumes, l’avait éprouvé douloureusement. Nous avons tous revu hier cet instant où elle pleurait de bonheur sur son César, et de détresse sur des années et des années d’oubli. C’est qu’elle avait eu l’audace ou l’inconscience de prétendre jouer à la fois chez Visconti et Zidi, avec Carné et Audiard. C’était trop pour beaucoup, qui aiment les catégories simples - surtout en France, pays de castes, où l’on est supposé être de l’élite ou du peuple, contre l’un ou contre l’autre, mais jamais des deux à la fois. Annie Girardot était ainsi, exigeante sans exclusive, généreuse sans mépris. Les gens l’appelaient Annie et la respectaient, elle était unique et faisait ses courses comme tout le monde. Populaire, tout simplement populaire.
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