mardi 24 février 2015
Une mission de l'Etat
Comme c’est l’hiver, comme il neige, comme des vacances scolaires ont eu la bête idée de se tenir à cette période, les télévisions ont consacré ce week-end l’essentiel de leurs journaux aux embouteillages, phénomène qu’elles révèlent plusieurs fois par an. Sans doute par pudeur, leur coût, proprement exorbitant, a été passé sous silence : deux mille euros par an par foyer possédant une voiture, soit une facture de 17 milliards d’euros pour la France. Selon les spécialistes, la construction de nouvelles routes et la modernisation permettraient facilement de réduire une telle charge. Voilà toutefois qui semble délicat, notamment à cause de l’opposition prévisible des écologistes. Aussi une seule solution : l’Etat, si protecteur, doit d’urgence interdire les embouteillages.
Et le César de la politique est attribué à...
Voici l’autre palmarès des César.
Meilleur acteur : Manuel Valls pour son rôle dans Je continue à réformer comme si de rien n’était.
Meilleure actrice : Martine Aubry pour son formidable rôle muet dans le remake de The Artist.
Meilleur second rôle masculin : Nicolas Sarkozy, dans le film Ma candidature n’a rien d’obligatoire.
Meilleur second rôle féminin : Marine Le Pen, pour son apparition dans Ma candidature est obligatoire.
Meilleur espoir masculin : Emmanuel Macron dans Je continue à réformer comme si de rien n’était.
Meilleur espoir féminin : Julie Gayet dans Les coulisses du pouvoir.
Meilleur scénario original : François Hollande pour Mes promesses de 2012.
Meilleure adaptation : François Hollande pour ce qu’il en a fait…
Meilleure musique : Jean-Luc Mélenchon (paroles d’Alexis Tsipras).
Meilleur montage : Marine Le Pen, pour la qualité de ses trucages.
Meilleur court-métrage : Benoît Hamon pour Mes quatre mois au ministère de l’Education nationale.
Meilleur premier film : Emmanuel Macron pour La French, une première œuvre encourageante sur le social-libéralisme à la française.
Meilleur documentaire : Thomas Thévenoud pour Enquête sur un mal du siècle : la phobie administrative.
Meilleur film étranger : Arnaud Montebourg, pour Narcisse et le miroir brisé, film américain coréalisé avec Aurélie Filippetti.
Meilleur film : La famille Bélier, une œuvre sur la surdité en politique.
Le prix du meilleur réalisateur n’a pas été décerné, et un César d’honneur a été attribué à Angela Merkel en récompense pour l’ensemble de son œuvre, et dans l’espoir que son jeu inspire un jour la France.
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