Le président Lech Kaczynski estime que le non irlandais a rendu le traité «sans objet». Un sévère coup au premier jour de la présidence française de l'Union Européenne.
Le président polonais Lech Kaczynski ne veut pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Pour lui cette question est pour le moment « sans objet ». Et d'ajouter, dans une interview au quotidien Dziennik que « l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse ».
Cette défection est un sérieux coup porté au premier jour de la présidence française de l'Union, alors que Nicolas Sarkozy a souligné que sa priorité était de « circonscrire le problème aux Irlandais » et de faire en sorte que les autres pays européens « continuent de ratifier ». Un objectif qui s'éloigne avec le refus polonais, qui s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise, en raison de l'euroscepticisme d'une partie de la droite libérale au pouvoir à Prague, à commencer par le président Vaclav Klaus. Le président polonais a d'ailleurs mis en garde ses homologues européens contre une tentation d'isoler l'Irlande. «Si on brise la règle de l'unanimité une fois, elle n'existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution», a-t-il dit.
Le parlement polonais a pourtant, dès avril, approuvé la ratification du traité destiné à réformer le fonctionnement des institutions européennes. Mais, selon la Constitution polonaise, c'est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l'oblige, même si le Parlement le lui a demandé.
Paradoxalement, Lech Kaczynski refuse de ratifier un texte qu'il a lui-même longuement négocié avec son frère jumeau, Jaroslaw Kaczynski, alors Premier ministre et aujourd'hui chef du plus grand parti d'opposition. Mais, depuis sa cinglante défaite aux élections parlementaires de novembre, le parti conservateur des frères Kaczynski a repris de vieilles attitudes eurosceptiques.
Ils ont ainsi accusé les libéraux, maintenant au pouvoir, de vouloir adopter à terme la Charte européenne des droits de l'Homme que la Pologne, comme la Grande-Bretagne, a eu le droit de ne pas intégrer dans le traité de Lisbonne. Un texte qui, selon les jumeaux Kaczynski, permettrait aux Allemands de réclamer des indemnisations pour des biens abandonnés sur d'anciens territoires allemands attribués à la Pologne après la Seconde Guerre mondiale ou obligerait la Pologne à reconnaître des mariages homosexuels.
Il y a des moments où il faut savoir dire STOP. La Pologne n'a rien a faire dans l'Europe. Elle ne fait que profiter de l'union sans en payer la contre partie.
J'ai toujours dit que la Pologne était un sac de merde, les Turcs sont aussi merdeux qu'eux. STOP !!!!!!!!
mardi 1 juillet 2008
NON POLONAIS ?
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