TOUT EST DIT

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mercredi 8 août 2012

JO 2012 sur France Télé: "Merci à Gérard Holtz et son brushing"

Notre contributeur est féru des JO de Londres. Mais il ne supporte plus les choix de France Télévisions en matière de programmation et de commentateurs. Coup de gueule.
Encore du lourd aujourd'hui avec Gérard Holtz, l'imperturbable, le plus fin journaliste de tous les temps! Quand il n'a rien à dire, il chante et, au lieu de passer des images de sport, il passe l'antenne à une journaliste anglaise, mignonne comme tout, il est vrai, qui se promène dans Londres à bord d'un bus rouge et qui interviewe des Anglaises qui mangent des fraises à la crème en se baignant sous la pluie dans une piscine chauffée en plein air!

Hier, il s'est surpassé: alors que Richard Gasquet et Julien Benneteau en décousaient à Wimbledon dans un match haletant, "Gégé" la mèche blonde et les lunettes rondes d'intellectuel du sport, décide, le ton impérieux et l'air austère qui sied aux annonceurs de grandes nouvelles, d'interrompre la retransmission pour diffuser du...ball-trap! Fort de ses quelques licenciés en France, nous avons droit à toute l'épreuve de ball-trap, jusqu'à la fin alors qu'il ne se passe rien. On voit les tireuses qui voulent se tirer, et la caméra rester sur elles pendant qu'elles quittent le terrain, alors qu'on est à deux points du match de Gasquet!
Puis on revient à l'antenne et Gérard Holtz nous présente son invité, alors qu'une balle de match se joue avec une médaille française à la clé! Loïc Perron, qui n'a jamais participé aux JO. "Alors, content d'être là?", lui lance le journaliste. -"Oui, je suis invité, j'en profite, je suis un peu en vacances, quoi... ", répond l'invité. Intéressant. "Et quel est le programme?" Gérard: "Ah, oui, le programme, hé hé...eh bien, dans...un instant..." Et là, comme le requin: un grand blanc. Pendant que Gasquet et Benneteau sont en train de gagner, Gégé a un trou de mémoire! Une centaine de personnes a sûrement envie à cet instant de casser sa télévision!
Puis le commentateur annonce qu'on va patienter un peu avant d'aller à Wimbledon pour voir un peu de pub, ben voyons! Après celle-ci, on a le droit, en différé, à la seule balle de match, pas à un échange de plus! Merci à Gérard Holtz et son brushing qui, après ces brillants faits d'arme, passe le relais au merveilleux Jean-René Godard, sur la piste olympique cycliste en pin de Sibérie pour une nouvelle course olympique: l'omnium. Personne ne comprend rien à cette nouvelle discipline, et les explications embrouillées de Jean-René donnent à peu près ceci: "L'omnium est une discipline sur la piste avec un tour lancé, une course au poing, une élimination, un scratch, l'élimination et la course individuelle". Kesako? Vive les JO sur France télé!

Grèce: Human right watch dénonce comme "illégale" la chasse aux sans papiers

Human Right Watch a vigoureusement dénoncé mercredi la chasse aux immigrés sans-papiers menée par la police grecque dans le centre d'Athènes ces derniers jours, qui selon cette ONG, n'a aucune "base légale".
"La Grèce a le droit d'appliquer ses lois sur l'immigration et après une procédure juste d'expulser ceux qui n'ont les papiers légaux pour séjourner au pays", a indiqué Benjamin Ward, vice directeur de la section Europe et Asie centrale de HRW.
"Le pays n'a pas le droit de traiter les gens comme des criminels ou de présumer qu'ils ont un statut irrégulier en raison de leur race ou leur ethnicité" a-t-il ajouté.
Depuis la semaine dernière, la police grecque a entamé une opération surnommée "Xenios Zeus" (du nom du roi des dieux de l'Antiquité Zeus, protecteur des hôtes), au cours de laquelle 1.595 arrestations et 6.000 interpellations ont été effectuées.
La plupart des migrants arrêtés ont été transférés en Thrace (nord-est), région frontalière avec la Turquie et passage habituel des migrants venant d'Asie et à destination de l'Europe occidentale.
Le ministre conservateur de la Protection du citoyen, Nikos Dendias, a demandé mardi "le soutien" des maires de cette région, qui, ont fortement réagi au transfert du problème dans leurs villes.
"Au nom de votre patriotisme et de l'instinct de survie du citoyen grec, je vous demande de soutenir cet effort, la question de l'immigration illégale est l'un des grands problèmes du pays avec celui de l'économie", a dit M. Dendias.
Il a qualifié "d'effort national" l'opération en cours qui vise à mettre fin "à l'illégalité et aux ghettos de clandestins, qui deviennent victimes de l'exploitation, ce qui conduit ensuite à la criminalité, une menace pour les citoyens grecs".
Le dirigeant du parti socialiste Pasok, Evangélos Vénizélos, qui participe avec le parti de la Gauche démocratique au gouvernement de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras avait mis en garde lundi contre le risque de transfert des problèmes athéniens dans les villes du Nord du pays.
Au cours de sa récente campagne électorale juste avant sa victoire aux législatives du 17 juin, M. Samaras s'était engagé à "reconquérir" les villes et arrêter "l'invasion" de l'immigration illégale.

L'ANGÉLISME ÇA SUFFIT  ! 

LA FRANCE SERA BIEN OBLIGÉE DE PASSER PAR UNE RÉDUCTION DÉMO-ETHNIQUE
AVANT LONGTEMPS.

Souffle meurtrier 


C’est un vent mauvais qui souffle sur le «milieu» de l’île de Beauté et qui balaye tout sur son passage. La pègre est un monde sans pitié où l’on assassine ses propres légendes.
Au-delà du sanglant et tristement banal fait divers, le meurtre de Maurice Costa dit quelque chose d’un rapport de force qui s’inverse, d’un pouvoir occulte qui change de mains. L’époque est aux bouleversements, et dans ce monde-là, ils sont forcément violents.
Elle marque en tout cas clairement la fin des parrains corses, représentants de la seule forme de crime organisé née sur notre sol et qui régnait depuis la Première Guerre mondiale sur le grand banditisme français.
Ces gangsters mythifiés par le cinéma et la télévision, qui naviguent aux confluents de la voyoucratie, de la politique et des affaires, se sont longtemps crus intouchables. Ils l’ont été. Ce n’est plus le cas.
Dans le fracas des armes tombent ainsi les uns après les autres les «Beaux mecs», comme les appellent les policiers. À commencer par les membres de la mythique bande de la «Brise de mer» qui tenaient la Haute-Corse, les machines à sous et les cercles de jeux parisiens. Costa est le onzième de ces braqueurs de haut vol à avoir mordu la poussière ces quatre dernières années.
Dans une société d’ordinaire frappée de surdi-mutité, les langues ont commencé à se délier. Et les règlements de comptes à se poursuivre.
Plus personne n’est à l’abri, même pas les «bergers braqueurs» de Venzolasca, au sud de l’île, dont le chef, Ange-Toussaint Federici, considéré comme l’un des derniers hommes forts du milieu, est en prison.
Ces changements marquent sans doute anecdotiquement l’émergence d’une nouvelle génération de gangsters plus crâne-au-feu et moins «embourgeoisés» que leurs aînés. Ils soulignent surtout le retour dans la partie des nationalistes du FLNC qui ont déclaré la guerre à la mafia corse depuis l’assassinat de l’un des leurs en juin 2011.
Pendant ce temps-là, l’État français, impuissant, compte les points. Comme il le fait depuis quarante ans.

Fractures territoriales 


Le gouvernement s'est doté d'un ministère de l'Égalité des territoires et du Logement. Il est chargé de réduire les inégalités entre certaines zones du pays, diversement équipées en services de toutes sortes : formation, santé, culture, accès aux réseaux numériques... En réduisant ces « fractures territoriales », qui se sont creusées au fil du temps, on espère contribuer à la réduction des « fractures sociales ». Ce qui soulève plusieurs questions.
Tout d'abord, les territoires peuvent-ils être « égaux » ? Évidemment, ils ne le seront jamais totalement. Chacun possède son histoire, ses particularités géographiques, ses atouts... Mieux vaut parler de différences. L'espace national est riche de diversités qui sont aussi des potentialités.
En revanche, cette fameuse « égalité » signifie surtout que les citoyens, où qu'ils vivent, devraient bénéficier des mêmes droits fondamentaux (en matière d'éducation, de transport, de logement...) et accéder aux mêmes chances de réussite, de façon à réduire les risques d'exclusion, de pauvreté, de chômage. Y compris dans les quartiers déshérités et les campagnes en péril. Sans verser, toutefois dans un égalitarisme mythique : les TGV ne s'arrêteront pas dans toutes les gares rurales (s'il en reste !) et on ne trouvera pas un hôpital au coeur de chaque canton.
Deuxième question : la situation des territoires explique-t-elle les inégalités sociales ? Oui, mais pas complètement... D'autres facteurs interviennent : la situation professionnelle, le sexe... De surcroît, de puissantes politiques de péréquation et de redistribution des revenus viennent très nettement atténuer ces fractures sociales. À telle enseigne que les habitants de certains territoires de l'Ouest, au PIB (produit intérieur brut) par habitant pourtant très faible, affichent malgré tout des revenus satisfaisants grâce aux transferts sociaux (retraites, prestations diverses...) dont ils bénéficient et qui, dans certaines zones, représentent jusqu'à 60 ou 70 % des revenus distribués.
Des choix à faire
Troisième observation : si la lutte contre les inégalités territoriales s'impose, si des discriminations positives en faveur des territoires les plus déshérités sont même nécessaires, cette démarche a ses limites. On n'aménage pas le territoire comme on étale du beurre sur du pain, de façon lisse et homogène : tout ne peut pas se faire partout...
Dans une période de difficultés financières, où l'accès aux services a un coût, des choix doivent être faits. En même temps qu'on veille à une bonne répartition des moyens sur tout le territoire national, il ne faudrait pas négliger le nécessaire renforcement de la compétitivité de certains pôles (centres de recherche, métropoles, pôles de compétitivité...). Par leur dynamisme et la présence de certains atouts spécifiques, ces pôles entraînent bon nombre de territoires derrière eux et permettent ainsi de dégager d'importantes ressources susceptibles d'être redistribuées.
Paradoxalement, une trop forte lutte contre les inégalités territoriales, si elle se faisait au détriment de certaines de ces zones porteuses, pourrait alors, faute de moyens, entraîner un accroissement des inégalités sociales.

Blocage 


M. Hollande, la prudence incarnée, ne nous avait certes pas promis grand-chose. Il avait cependant esquissé le schéma de ses cent premiers jours, avec quelques mesures assorties de dates. Les prix des carburants devaient ainsi, avant le 29 juin, être bloqués pour trois mois… Las, le temps passe et, telle Sœur Anne, nous ne voyons rien venir, sinon le soleil qui poudroie et l’essence qui flamboie… Ça vient ! a voulu hier nous rassurer le ministre de l’Économie, qui s’est dit extrêmement attentif à l’évolution des prix. C’est gentil, M. le ministre, mais votre extrême attention ne nous diminue pas le coût du plein. Et vous dont la fonction est de gouverner, prévoir et compter, pouvez-vous nous annoncer combien de temps durera un blocage prévu pour trois mois avant le 29 juin, si vous le décidez fin août ? M. Hollande avait raison : on fait toujours trop de promesses.

David Ricardo : La théorie économique de l’avantage comparatif

David Ricardo (1772- 1823) est un économiste anglais du XIXe siècle et a également été agent de change et député. Il est considéré comme l’un des économistes les plus influents de l’école classique aux côtés d’Adam Smith et Thomas Malthus. David Ricardo est né le 1 8 avril 1772 à Londres, Angleterre et meurt le 11 septembre 1823 à Gatcombe Park. David Ricardo est le troisième des dix-sept enfants d’une famille bourgeoise de financiers juifs (d’origine portugaise), ayant émigré des Pays-Bas vers l’Angleterre juste avant sa naissance. À quatorze ans, David Ricardo rejoint son père à la Bourse de Londres, où il commence à apprendre le fonctionnement de la finance. Ricardo rejette le judaïsme orthodoxe de sa famille et s’enfuit à l’âge de 21 ans avec une quaker, Priscilla Anne Wilkinson, qu’il vient d’épouser. Sa mère, en représailles, ne lui parlera plus jamais. À cette époque, Ricardo devient également un unitarien. La rupture avec sa famille le contraint à se mettre à son compte en devenant agent de change.

Ses premiers écrits, sur les problèmes monétaires des guerres napoléoniennes, paraissent sous forme de trois articles publiés dans le Morning Chronicle entre 1809 et 1810. Il publie un an plus tard Essai sur le haut prix du lingot : preuve de la dépréciation des billets de banque (1811), où il développe une thèse quantitativiste où l’excès d’émission de billets a contribué à déprécier la devise anglaise lors des guerres napoléoniennes. Ce livre influencera la rédaction du « Bullion Report » par la commission du même nom de la Chambre des communes. Les débats engendrés par la publication de ses ouvrages monétaires amènent Ricardo à développer ses connaissances en économie. En 1799 lors de vacances particulièrement ennuyeuses passées dans le lieu de villégiature anglais de Bath, Il s’intéresse à l’économie en lisant Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) d’Adam Smith Son travail d’agent de change le rend suffisamment riche pour prendre sa retraite en 1814, à l’âge de 42 ans. Il déménage à Gatcombe Park et partage son temps entre la politique et l’économie.
Entré au parlement britannique en 1819, après avoir acheté un siège de pair représentant de Portarlington, une pairie d’Irlande, Il siège jusqu’en 1823, l’année de sa mort. En tant que député, Ricardo défend le libre-échange et l’abrogation des Corn Laws votés en 1815.
Ricardo est un autodidacte de la pensée économique. Il correspond en abondance avec Jeremy Bentham, Thomas Malthus et Jean-Baptiste Say, sur des sujets tels que le rôle des propriétaires terriens dans la société. Il fréquente aussi les milieux intellectuels londoniens, et devient membre du Club d’économie politique de Malthus (Malthus’ Political Economy Club) et du Roi des clubs (King of Clubs). En 1815, Ricardo publie Essai sur l’influence des bas prix du blé sur les profits du capital (1815). En 1817, est publiée son œuvre maîtresse, Des principes de l’économie politique et de l’impôt (1817) qu’il modifiera le restant de sa vie. La deuxième édition sort en 1 81 9 et la troisième en 1821. En 1820, David Ricardo écrit à Malthus quelques années avant sa mort : « L’économie politique est selon vous une enquête sur la nature et les causes de la richesse. J’estime au contraire qu’elle doit être définie : une enquête sur la distribution … De jour en jour, je suis plus convaincu que la première étude est vaine et décevante et que la seconde constitue l’objet propre de la science » Il meurt d’une otite en 1823 à Gatcombe Park à l’âge de 51 ans, un an après avoir fait un grand tour d’Europe. À son décès, sa fortune était d’environ 725 000 £, une importante somme pour l’époque.
Théorie de l’avantage comparatif David Ricardo a montré que tous les pays, même les moins compétitifs, trouvent dans certaines conditions théoriques (concurrence parfaite, sans pressions politiques donc), un intérêt à rentrer dans le jeu du commerce international en se spécialisant dans la production où ils détiennent l’avantage relatif le plus important ou le désavantage relatif le moins lourd de conséquences. Dans le chapitre VII des Principes de l’économie politique et de l’impôt, Ricardo développe l’exemple des échanges de vin et de drap entre l’Angleterre et le Portugal. Avec un nombre d’heures de travail donné, le Portugal produit 20 mètres de drap et 300 litres de vin tandis que l’Angleterre produit 10 mètres de drap et 100 litres de vin. L’Angleterre est donc désavantagée dans les deux productions. Ricardo montre pourtant que l’Angleterre a intérêt à se spécialiser dans la production de drap, où elle possède un avantage relatif, car avec 10 mètres de drap, elle obtiendra 150 litres de vin portugais (contre 100 chez elle). À l’inverse, le Portugal devra se spécialiser dans la production vinicole puisque l’échange avec l’Angleterre de 300 litres de vin portugais lui permettra d’obtenir 30 mètres de drap anglais au lieu de 20 mètres de drap portugais. L’Angleterre a un avantage comparatif dans la production de drap alors que le Portugal possède un avantage absolu. L’analyse de Ricardo montre ainsi que la spécialisation fondée sur les avantages comparatifs permet une augmentation simultanée de la production de vin et de drap. Dans son modèle, il existe toujours une combinaison de prix telle que le libre-échange soit profitable à chaque pays, y compris le moins productif ; il s’agit d’un jeu à somme positive. Pour arriver à cette conclusion David Ricardo émet quatre hypothèses : la valeur du travail est égale au prix multiplié par la quantité de travail ; la concurrence doit être parfaite ; il doit y avoir immobilité des facteurs de production au niveau international (seules les marchandises circulent) et enfin la productivité doit être constante. Dans la réalité, ces conditions théoriques ne sont jamais remplies, et l’application pratique de la théorie de l’avantage comparatif pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. En effet un pays qui se spécialise sur une production devient dépendant, pour les autres productions, du marché international. Outre les pressions politiques qu’il peut alors subir, il est aussi plus vulnérable aux spéculateurs internationaux. Un exemple de conséquence : la spécialisation d’un pays pauvre dans une culture destinée à l’export entraîne la baisse de disponibilité sur place des denrées alimentaires de base dans ce pays. Il s’ensuit une hausse des prix locaux de ces denrées alimentaires de base, et des risques de famine.
Le théoricien de l’étalon-or dans le Bullion Report remis à la Chambre des communes en 1810, Ricardo dénonce l’émission excessive des billets de banque, source selon lui de l’inflation. Il préconise que l’émission de monnaie soit limitée par le stock d’or, afin d’en garantir la valeur. La théorie de la rente de la terre La richesse se répartit entre trois composantes que sont les salaires, les profits et la rente. Pour Ricardo, l’évolution de la population mène inévitablement à la hausse du prix des subsistances (du fait des rendements décroissants de la terre) et à celle de la rente foncière (suite au besoin accru de terres cultivables). Le résultat de cette inflation, que subissent des travailleurs déjà dans la misère, est de rendre nécessaire une hausse des salaires afin d’assurer la survie de ces derniers. Ainsi la croissance démographique provoquera nécessairement un écrasement des profits par la rente, et par conséquent la fin de l’investissement productif, ce que Ricardo appelle « l’état stationnaire » de l’économie, état qui peut être freiné par le progrès technique. Ricardo rejoint donc le point de vue de Thomas Malthus et critique les aides sociales accordées aux indigents qui créent la pauvreté sur le long terme en favorisant des naissances non souhaitables. L’équivalence ricardienne L’« équivalence ricardienne » ou la « neutralité ricardienne » est une théorie économique également appelée « effet Ricardo-Barro » ou « théorème d’équivalence de Ricardo-Barro », énoncé en premier lieu par David Ricardo, économiste classique du XIXe siècle, puis repris par Robert Barro en 1974. Selon ce théorème, il y aurait, sous certaines conditions, équivalence entre l’augmentation de la dette publique aujourd’hui et l’augmentation des impôts requise demain par le remboursement de cette dette et le paiement des intérêts. Si les agents économiques se comportent de manière rationnelle, une politique de relance (distributions de revenus financée par la dette publique) ne les poussera pas à consommer, mais plutôt à économiser (augmentation des taux d’épargne), en prévision de hausse d’impôts futurs. La validité de l’« équivalence ricardienne » a longtemps été – et est encore – discutée. Le théorème n’a été énoncé que dans des situations très précises, limitées par des hypothèses nombreuses.
Une étude de la DGTPE suggère que les ménages, de la zone euro et en France, pouvaient suivre un comportement ricardien : « une hausse de 1 point de PIB du déficit public structurel serait compensée par une augmentation de 3/4 de point de PIB de l’épargne privée, ce qui serait cohérent avec un comportement largement ricardien des ménages de la zone euro. » (les auteurs de cette étude notent qu’il convient de ne pas « interpréter trop hâtivement comme une causalité ce type de corrélation »). Christian Bialès, dans son blog, parle de contestation des hypothèses de l’équivalence ricardienne alors que ses développements devraient aussi conduire à la contestation du principe lui-même : en effet, une augmentation de la dette publique n’induit en rien une augmentation future des impôts. Les pouvoirs publics peuvent choisir de réduire les dépenses, d’emprunter ou d’augmenter les impôts voire une combinaison des trois.

Pourquoi la France va faire faillite et ce que vous devez faire pour vous en sortir

Notre consœur Simone Wapler, Directrice de la rédaction des Publications Agora, spécialisées dans les analyses et conseils financiers, publie un ouvrage a priori complètement anxiogène, mais plein de bon sens. Passées les irréfutables démonstrations de faillite imminente de la France (ou d’apocalypse différée), elle nous livre un vrai petit manuel de survie en terre hostile.

Les preuves irréfutables d’une apocalypse imminente
Pas besoin d’être un mystique illuminé et de croire que la fin du monde est pour décembre 2012 pour redouter le pire. Les faisceaux d’indices économiques sont assez alarmants comme ça ! L’Europe souffre de dépenses publiques trop élevées, la France en tête de liste. Taxée de « zombie financier » par l’auteur, la France va mal. Confrontée à un défi démographique et à une énergie qui n’est plus bon marché, la France ne peut plus faire face à ses dépenses publiques croissantes.
Pour Simone Wapler, la croissance française n’est plus possible pour les 4 raisons suivantes :
- Le ratio dette/recette fiscale
- Le creusement du déficit fiscal
- L’actuelle pression fiscale
- Le poids des dépenses publiques
Que va-t-il se passer ?
Pas besoin d’être féru de science-fiction et de films sur les zombies pour imaginer le chaos à venir.
Lorsque l’Etats manquera de liquidités, que les salaires des fonctionnaires ne seront plus payés qu’à 60% quand ils le seront, il vaudra mieux vous barricader solidement chez vous.
Avant cela, Simone Wapler envisage 3 scénarios dont les issues peuvent toutes aboutir au chaos, à des temps différés :
- la sortie de la zone euro de la France
- la sortie de la zone euro de l’Allemagne
- l’arrimage à la rigueur allemande.
Que faire ?
Premier constat, l’Etat ne bougera rien, alors c’est à vous de bouger, de tout faire pour vous mettre en sécurité, vous, vos proches, vos biens, le temps de repartir sur de nouvelles bases. Durant ce laps de temps, il faudra vous munir d’argent (cash), le nerf de la guerre !, et de plusieurs kits de survie (alimentaire, médical…). Diversifiez vos sources de revenus, fractionnez vos dépôts… Et si vous avez de l’or, sortez-le des circuits bancaires, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.
« Vous avez un peu d’or enterré dans un Tupperware ? (…) Cet or-là, c’est votre kit de survie. Mais pour profiter de l’or en tant que flic des monnaies, il vous en faudra plus.
Lorsque plus tard, vous raconterez cette crise, vous direz :
« J’ai acheté de l’or. Je ne me souciais pas vraiment de mon prix d’achat. Simplement à chaque fois qu’une banque centrale parlait de quantitative easing ou de rachat d’obligations souveraines, j’achetais de l’or. Ensuite, lorsque les banques centrales ont à nouveau décidé de rémunérer honnêtement l’épargne, lorsque l’argent pouvait à nouveau conserver sa valeur, alors, j’ai revendu mon or ». Avec ça, vous savez tout, ou presque…
Ce livre est un véritable guide de survivalisme, pas à la Rambo mais très pragmatique car il aborde tous les aspects que peut revêtir un pays en crise, en état de siège. Et nous ne sommes plus dans l’anticipation !

JO: assez d'or pour rembourser la Grèce

JO: assez d'or pour rembourser la Grèce, dans une tribune enflammée, l'excentrique maire de Londres célèbre à sa manière les Jeux organisés dans sa propre ville. L'excentrique maire de Londres, Boris Johnson, expose lundi dans une tribune enflammée vingt raisons de célébrer à mi-parcours le succès phénoménal des Jeux olympiques de Londres, quitte à basculer dans l'emphase, voire le bizarroïde. 
  Dans une tribune enflammée, l'excentrique maire de Londres célèbre à sa manière les Jeux organisés dans sa propre ville. L'excentrique maire de Londres, Boris Johnson, expose lundi dans une tribune enflammée vingt raisons de célébrer à mi-parcours le succès phénoménal des Jeux olympiques de Londres, quitte à basculer dans l'emphase, voire le bizarroïde. "La première raison, c'est l'oooor", exulte l'édile dans sa contribution au Daily Telegraph, à la manière d'un commentateur de football brésilien. Selon M. Johnson, "Team GB" a récolté suffisamment de métal précieux "pour rembourser la dette grecque" et inciter le président français François Hollande à un peu plus de modestie. "Well, M. le Président, mettez-ça dans votre pipe et fumez-le : Bien je jamais eh" (sic), écrit en français le maire, dans une tirade qui évoque furieusement le travail d'un logiciel de traduction automatique approximatif. En visite sur les sites olympiques londoniens, au troisième jour des Jeux, M. Hollande avait plaisanté du démarrage laborieux des Britanniques, alors que la France trônait en troisième position au tableau des médailles. Boris Johnson explique la moisson de son pays par "la niaque, la volonté et le talent", en notant que les athlètes britanniques sont portés par "une foule supersonique" dans un contexte de "météo anglaise parfaite pour une garden fête (sic)".(lepoint.fr) La Grèce avait elle aussi organisée des Jeux Olympiques, enfaite je crois que la crise de la dette souveraine en Grèce dépend de la quantité de métaux précieux mis dans les médailles des JO d'Athènes.

LE DÉLIRE 

SELON TAUBIRA, QUI N'EN EST PAS A SA PREMIÈRE CONNERIE, IL N'Y A PAS D'INSÉCURITÉ EN FRANCE, C'EST UNE ÉLUCUBRATION DE LA DROITE DE SARKOZY.
CET HOMME AURAIT CONDITIONNÉ L'OPINION PUBLIQUE POUR LUI FAIRE PEUR.
LES DÉTENUS SONT LES VÉRITABLES VICTIMES DE NOTRE SYSTÈME.

AUTRE DÉLIRE

PARLONS VERT MAINTENANT

IL S'EN PASSE AUSSI DU VERT ET DU PAS MÛRE CHEZ LES ZOZOS DE DUFLOT.

LA PROMO DU 14 JUILLET RESSEMBLAIT PLUTÔT À DES SOLDES, ELLE SOLDAIT L'HONNEUR ET LE MÉRITE, AU PROFIT DU COPINAGE DE LA VANITÉ ET DE LA PRÉBENDE.
COMME LE DIT CHRISTOPHE BARBIER (après moi, certes) IL NE FAUT DÉCORER QUE CEUX À QUI LA FRANCE DOIT PLUS QUE CE QU'ELLE NE LEUR A APPORTÉ.

CELA REDONNERA UN SENS AU MÉRITE ET A L'HONNEUR

ET NON PAS AUX JEAN-FOUTRES DE LA POLITIQUE QUI NE CHERCHENT QU'À SE PASSER LA BROSSE À RELUIRE L'INCOMPÉTENCE....ET DIEU SAIT SI LES VERTS EN ONT BESOIN !!!

L’allahïcité en flagrant délit



Deux communiqués conjoints du Parti radical de gauche (PRG) :
• A propos de la prière nationale pour la France demandée par nos évêques (Présent du 1er août), Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national à la laïcité du PRG, exprime son « inquiétude » : « Une nouvelle fois, on ne peut que constater que les religions ne renoncent jamais à vouloir imposer leurs dogmes et leurs croyances à la société civile en général et au pouvoir politique en particulier… Cette initiative démontre, si cela était nécessaire, qu’il est urgent de réaffirmer le principe de laïcité en France et renforce la détermination des Radicaux de gauche à obtenir l’inscription du Titre 1er de la loi de 1905 dans la Constitution et d’engager une sortie graduelle et négociée du régime dérogatoire des Cultes en Alsace et en Moselle avant la fin du quinquennat… L’Eglise n’a aucune légitimité démocratique pour s’immiscer dans le débat politique en France. »
• A propos des deux têtes de porc déposées devant une mosquée de Montauban (Présent du 3 août), le président du PRG et du Conseil général du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet, exprime sa compassion : « Cet acte idiot blesse les pratiquants dans le mois sacré du Ramadan et j’assure la communauté musulmane du département de ma totale solidarité face à cette provocation… La république laïque doit garantir le libre exercice des cultes et j’espère que ceux qui ont commis ces dégradations seront sévèrement punis. »
« S’attaquer ainsi à une religion, c’est s’attaquer à la République », a dit également le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui était venu participer vendredi à la rupture du jeûne dans cette mosquée même de Montauban. Tandis que le maire de Montauban, Brigitte Barèges, avait parlé d’un « acte odieux et blasphématoire »… S’attaquer à une religion, c’est s’attaquer à la République, sauf quand il s’agit bien sûr de la religion catholique, comme on peut le constater par la teneur du premier communiqué et sa contradiction symptomatique avec le second. On s’indigne pour une prière nationale et catholique le 15-Août (contre la profanation notamment du mariage naturel et de la vie humaine !), mais on est touché parallèlement par ce que peut signifier le dépôt de deux têtes de cochons devant une mosquée. Si cela est assimilé à une « profanation » qui mérite de venir s’associer au culte « sacré » du Ramadan, les authentiques profanations d’églises et de cimetières catholiques sont traitées, elles, comme de simples actes de vandalisme, observe Yves Daoudal sur son blog : « C’est pourquoi dans ce cas-là le ministre ne se déplace pas. » Et l’on sait aussi, comment les autorités publiques subventionnent, sans vergogne, les pièces sacrilèges, scatologiques ou sanglantes, de l’art contemporain contre la personne et la croix de Notre Seigneur. C’est le pouvoir politique pour le coup qui, sans aucune légitimité, s’immisce dans le débat religieux en France, pour inverser les termes de Pascal-Eric Lalmy…
On verra dans notre prochaine page « Dieu premier servi », sous la plume d’Yves Chiron,  comment le cardinal Barbarin a pertinemment répondu à l’ « inquiétude » des Lalmy de tout acabit à propos du contenu de cette prière nationale et publique prévue pour notre principale fête patronale : « La première page de la Bible, elle a un peu plus raison qu’un parlement européen aujourd’hui et que les aléas de l’histoire ! »
On rappellera aussi la réponse qu’avait faite le Cardinal Pie à Napoléon III pour lequel le moment n’était pas venu, eu égard à l’époque où nous vivons et à son état des choses, de s’inspirer comme il convient du Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ et de ses commandements divins résumant la loi naturelle : «  Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m’objectent que le moment n’est pas venu, je n’ai qu’à m’incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais je suis un évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner ? Eh bien ! alors, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer. »

Coût de la commission de rénovation et de déontologie de la vie publique: 2.4 millions €. Info ou intox ?

François Hollande a besoin d’une commission de rénovation et de déontologie de la vie publique (1).
Celle-ci ne dira pas que les députés viennent de refuser que leurs dépenses personnelles, lorsqu’elles sont payées par leurs frais professionnels, soient réintégrés dans leurs revenus.
Elle ne dira pas non plus que d’un point de vue déontologique, les femmes de ministres ne devraient pas être journalistes, sauf à considérer que la déontologie a quitté le métier de journalisme.
Elle ne rappellera pas que les affaires de cul de la gauche ne devraient pas, comme à la cour du roi, mener la politique du pays.
Et elle ne dira pas non plus que des ministres condamnés ne sont pas exactement ce qu’il y a de plus qualifié pour montrer l’exemple, en matière de déontologie.
Mais passons. Après tout, si l’époque était encore à la déontologie, aucune commission, même fantoche, n’aurait sa place.
Ce qui m’intéresse, c’est la polémique naissante sur la rémunération des membres * de cette commission.
Selon les emails et les commentaires qui circulent,
Monsieur Jospin serait rémunéré 122.000€, Madame Bachelot 92.000€, et les autres 80.000€.
Les consultants devraient toucher une indemnité de 35.000€.
Trente quatre auraient déjà été nommés, dont Mme Sylviane Agacinski, philosophe, épouse de M. Jospin et M. Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot.
La commission devrait donc coûter 2.444.000€, sans compter les frais annexes.
Mais selon Béatrice Houchard, du Figaro (2), il s’agit d’une rumeur qui tourne sur internet et que personne n’arrive à arrêter. Et la journaliste d’insister :
Eh bien tout ceci est faux, totalement faux, archi-faux Les 14 membres de la Commission sont tous bénévoles. Ils travailleront dans des locaux de la République mais leur tâche ne donnera lieu à aucune rémunération ni remboursement de frais.
Il y a eu assez d’ « affaires » politiques pour ne pas ajouter de la calomnie là où il n’y a simplement (et quoi qu’on pense du principe de ces Commissions) que des personnalités qui ont eu envie de répondre à la demande de François Hollande.
Ce qui, personnellement, me pose problème dans la « mise au point » de la journaliste – et je ne la vise pas elle particulièrement car je ne la connais pas – c’est qu’il n’est plus possible de les croire, ces journalistes putains du pouvoir, puisqu’ils votent à gauche et que personne n’imaginent qu’ils critiqueront leurs maîtres.
Ce qui me gêne encore plus, dans la « mise au point » de la journaliste – et là c’est elle que je vise – c’est qu’elle prend les lecteurs pour des cons en concluant, à propos des membres de la commission : « Quatorze personnes désintéressées. Ça existe. » En politique ? Ben voyons…
D’ailleurs les affirmations appuyées de la journaliste du Figaro sont jetées aux orties par un autre journaliste, Vincent Daniel, sur FranceTVinfo.fr (3).
Alors que Béatrice Houchard déclare que les membres de la commission n’obtiendront, je la cite « aucune rémunération ni remboursement de frais », Vincent Daniel, lui, cite Guy Carcassonne, ancien membre du comité Balladur et professeur de droit public, qui affirme tout le contraire : « les membres venant de loin sont défrayés » (JPG : ce qui se comprend).
De plus, Vincent Daniel explique que la règle du travail bénévole de cette commission souffrira des « concessions » : « Lionel Jospin et les membres de la commission disposent d’un secrétariat et de locaux à Matignon ». Autrement dit, des fonctionnaires seront spécialement recrutés pour assurer le secrétariat de la commission. En quoi le recrutement et la mise à disposition de locaux à Matignon et d’un secrétariat sont-ils une concession au principe du bénévolat des membres de la commission ?
Alors ? La rémunération des membres de la commission est-elle une info ou une intox ? Je vous encourage, chers lecteurs, à mener l’enquête à et nous faire partager vos trouvailles.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :

* Liste des membres :
M. Lionel Jospin, ancien Premier ministre, est nommé président de la commission instituée par le présent décret.
Sont nommés membres de la commission :
M. Olivier Schrameck, président de section au Conseil d’Etat ;
Mme Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris ;
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre ;
Mme Julie Benetti, professeure à l’université de Reims ;
M. Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques ;
M. Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire ;
M. Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du Tribunal des conflits ;
Mme Marie-Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances ;
Mme Wanda Mastor, professeure à l’université Toulouse-I ;
M. Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université Bordeaux-IV ;
Mme Agnès Roblot-Troizier, professeure à l’université d’Evry ;
M. Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris-I ;
Mme Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l’université Paris-I.
Est nommé rapporteur général de la commission : M. Alain Ménéménis, conseiller d’Etat.