La Commission européenne a sommé la France il y a un an de récupérer 338 millions d'euros d'aides versées illégalement aux agriculteurs. A ces montants s'ajoutent des pénalités. Paris évalue l'ardoise à 500 millions d'euros.
Sommée il y a un an par Bruxelles de recouvrer des aides accordées illégalement aux producteurs de fruits et légumes entre 1992 et 2002, la France tente de faire effacer une partie de l'ardoise, mais la partie n'est pas acquise. "Les discussions sont en cours, et nous ne pouvons pas confirmer que les montants ont été réduits", a expliqué mercredi à l'AFP Roger Waite, porte-parole du commissaire à l'Agriculture Dacian Ciolos.
La Commission a évalué à 338 millions d'euros le montant des aides jugées "incompatibles avec le marché commun" dont elle demande le recouvrement par le gouvernement français. Ces aides faussaient la concurrence au sein de l'UE et n'ont jamais été notifiées. A ces montants s'ajoutent des pénalités, ainsi que la part des organisations professionnelles pour ces soutiens aux producteurs. Paris évalue l'ardoise à 500 millions d'euros.
"Le principe du remboursement n'est pas négociable. Mais nous ferons preuve de compréhension dans la gestion des modalités pour le recouvrement", a assuré un haut responsable de la Commission. Les autorités françaises ont adressé début juillet un rapport dans lequel "elles nous décrivent les difficultés rencontrées pour recouvrer les aides accordées", a précisé Roger Waite. "La Commission accepte le fait qu'il y ait des difficultés pour identifier les bénéficiaires et donc pour récupérer les montants", a-t-il ajouté. "Il s'agit des premières années, de 1992 à 1997, mais nous ne pouvons pas encore dire de quels montants il s'agit", a-t-il précisé.
La Commission n'a aucun intérêt dans ce dossier, sinon de faire respecter les règles communautaires. Les montants à recouvrer iront en effet dans les caisses de l'Etat français, insiste-t-on à Bruxelles. Mais les producteurs de fruits et légumes refusent de payer, car ils ignoraient que ces financements étaient illégaux, ce que reconnaît la Commission. Les autorités françaises se sont mises en infraction et il leur appartient d'assumer leurs responsabilités, souligne la Commission. L'affaire a éclaté, car elle a été dénoncée avec une plainte.
La Commission attend de découvrir le mécanisme trouvé par le gouvernement pour aider les producteurs à rembourser. Si la France refuse d'ordonner ce remboursement, elle sera traînée devant la Cour de Justice européenne.
mercredi 4 août 2010
Aides agricole illégales: Paris tente d'effacer l'ardoise
Intel s'engage à ne plus menacer ses clients de représailles commerciales
La Commission fédérale du commerce (FTC), l'autorité américaine de la concurrence, a annoncé mercredi que le géant des microprocesseurs Intel n'aurait plus le droit de menacer ses clients de représailles s'ils s'adressaient à ses concurrents.
"En acceptant cet accord, nous ouvrons la porte à la concurrence aujourd'hui et réagissons aux comportements anticoncurrentiels d'Intel, d'une façon qui n'aurait peut-être pas pu être obtenue dans le cadre d'un jugement qui aurait pu prendre plusieurs années", a expliqué le président de la FTC Jon Leibowitz lors d'une conférence de presse.
Parmi les points de l'accord, il est précisé qu'Intel aura l'interdiction de "lier des avantages accordés aux fabricants d'ordinateurs en échange de leur promesse de s'approvisionner exclusivement chez Intel […] et de lancer des représailles contre des fabricants d'ordinateurs qui font affaire avec d'autres fournisseurs". L'accord impose également à Intel de permettre l'utilisation de normes communes.
Le régulateur avait porté plainte en décembre contre Intel, l'accusant "de mener une campagne systématique pour évincer ses rivaux". Lors du dépôt de la plainte, dont le cheminement aurait pu prendre plusieurs années si les deux parties n'étaient pas parvenues à un accord, la FTC avait expliqué qu'elle ne cherchait pas à infliger une "pénalité financière" à Intel, qui l'an dernier a déjà versé 1,25 milliard de dollars à son concurrent AMD et 1,06 milliard d'euros d'amende aux autorités européennes de la concurrence.
"Cet accord fournit un cadre qui nous permettra de continuer à être concurrentiels et à apporter à nos clients les meilleurs produits possibles aux meilleurs prix", a indiqué dans un communiqué le directeur juridique d'Intel, Doug Melamed, se réjouissant de pouvoir tourner la page.
Les trois erreurs de Nicolas Sarkozy
Le président de la République vient, à la faveur de la trêve estivale et de la torpeur qui va avec, de commettre, en huit jours, trois erreurs.
La première fut de convoquer, à l'Elysée, le 28 juillet, au lendemain des actes de délinquance graves dont Saint-Aignan (Loir-et-Cher) fut le théâtre, un "sommet" supposé "faire le point" sur "la situation des Roms et des gens du voyage". Il n'est pas sûr, d'abord, que le palais de l'Elysée soit le bon endroit pour débattre de questions de délinquance.
Il est sûr, en revanche, qu'il y avait dans le principe même de ce sommet une façon de faire l'amalgame entre des étrangers en situation irrégulière (certains Roms) et des citoyens de plein droit, Français depuis plusieurs générations et astreints donc, à ce titre, au droit commun à tous les Français (les hommes et les femmes entrant, à leur corps plus ou moins défendant, dans la catégorie statistique et administrative de "gens du voyage").
Mais il est évident surtout qu'il y avait, dans le fait même de convoquer cette réunion, dans le fait de dire les Roms ou les gens du voyage quand tels Roms ou tels gens du voyage s'étaient rendus coupables de délits ou de crimes, bref dans le fait de tenir une communauté pour comptable des agissements de certains de ses membres, un risque de stigmatisation collective contraire aux usages républicains.
L'opinion publique ne s'y est pas trompée qui a vu ressurgir, du plus haut des ministères jusqu'au caniveau des populismes, les clichés que l'on croyait éculés tant ils ont pu être, dans un passé récent, atrocement meurtriers sur le Gitan "voleur de poules" ou propriétaire de "Mercedes grosse cylindrée". Et quant aux intéressés, quant aux honnêtes gens (puisque c'est, semble-t-il, le mot du jour) qui vivent dans une précarité honnête ou une opulence fiscalisée leur culture nomadisée, quant à ces Français de longue date ou d'adoption qui, communauté pour communauté, et dès lors qu'on les traitait comme une ou, plutôt, deux communautés, ont eu la surprise supplémentaire de découvrir qu'on n'avait même pas songé à convier à la réunion un représentant, un porte-parole, un témoin desdites communautés, ils sont, aujourd'hui, en état de choc.
Pour aucun autre groupe, on n'aurait osé agir de la sorte. De n'importe quelle catégorie sociale, on aurait, et c'est heureux, eu l'élémentaire courtoisie (ou précaution ?) de solliciter l'avis. En l'occurrence, on ne l'a pas fait – et qu'il se trouve si peu de responsables pour s'en émouvoir, que ce lapsus, cet oubli, ce mépris soient passés dans l'évidence et l'innocence, que la gauche elle-même ait semblé juger la cause peu digne de ses indignations programmées ne fait qu'ajouter à la colère le chagrin et, hélas !, la pitié.
La deuxième erreur fut, dans le désormais fameux discours de Grenoble, la proposition de déchoir de la nationalité française toute personne "d'origine étrangère" qui aurait "volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de tout autre dépositaire de l'autorité publique".
Je passe sur le caractère ubuesque de cette notion d'origine étrangère. Car où commence l'origine étrangère ? A partir de combien de générations serait-on, dans l'esprit de la mesure envisagée, à l'abri de la possible déchéance ? Le président a-t-il un critère en tête ? Un test (peut-être ADN) ? Et, quand bien même cela serait, dans l'hypothèse où les Sages du Conseil constitutionnel, du Conseil d'Etat ou, tout simplement, du Parlement valideraient cette proposition insensée, qu'adviendrait-il des déchus ? N'ayant, comme tout un chacun, pas de nationalité de rechange, dans quel vide juridique tomberaient-ils ? Ex-Français ? Apatrides ? Allons-nous, sous prétexte que, comme dit le chef de l'Etat, la machine à fabriquer des citoyens "a marché" mais "ne marche plus", la remplacer par une machine à fabriquer des sans-patrie ?
Le pire, cela dit, le pire et le fond de l'affaire, c'est que la proposition, si elle est sérieuse, si elle n'est pas juste une façon de gesticuler pour tenter de prendre à Marine Le Pen un peu de son fonds de commerce électoral, contreviendrait de manière frontale à un axiome trois fois sacré car inscrit dans le triple marbre des trois textes fondateurs de notre vivre ensemble républicain : le programme du Conseil national de la Résistance du 15 mars 1944, la Déclaration des droits de l'homme de 1948, la Constitution de 1958.
Il postule, cet axiome, l'"égalité devant la loi" (quelle que soit, précisément, leur "origine") de tous les citoyens. Il dit qu'on est Français ou qu'on ne l'est pas – mais qu'à partir du moment où on l'est, on l'est tous de la même manière. Il insiste : on devient Français ou on ne le devient pas – mais, dès lors qu'on l'est devenu, il est interdit de distinguer entre Français plus ou moins français.
On peut discuter, en d'autres termes, des conditions qui permettent d'accéder à l'être-Français; on peut les multiplier, les affiner, les durcir, les solenniser : mais que l'on laisse s'insinuer l'ombre de l'idée qu'il y aurait deux classes de Français selon qu'ils sont nés Français ou qu'ils le sont seulement devenus, que l'on se laisse aller à imaginer un ordre des choses où il y aurait les Français à l'essai et les Français pour toujours, les Français en sursis et les Français sans débat, les Français qui restent Français même s'ils commettent des actes de délinquance et ceux qui cessent de l'être parce qu'ils ne l'étaient, au fond, qu'à demi, voilà qui, si la France est la France, n'est tout simplement pas concevable. Question de principe.
On ne touche pas, fût-ce par ruse ou tactique, à cette sorte de principe. Car, que l'on s'y risque, que l'on joue avec ce postulat fondateur, et c'est le socle de la République, ce bien commun des Français, qui se met à vaciller. On part, fleur au fusil, à la chasse aux casseurs de gendarmeries. On se retrouve, à l'arrivée, dans la peau d'un casseur de ce dont les gendarmeries sont censées être, aussi, les gardiennes : l'esprit des lois, le génie du droit, la lettre d'une Loi fondamentale dont tout le sens est de nous dire ce qu'être Français veut dire…
Et je ne parle même pas des suiveurs qui, l'imagination des imbéciles n'ayant pas plus de limites que l'autre, se sont engouffrés dans la brèche d'une politique dont on leur serine, en haut lieu, à tout bout de champ, qu'elle doit être "sans tabou" et brisent, en effet, les derniers tabous de l'honneur et du bon sens en lançant, par exemple, cette proposition ahurissante, presque démente : coller en prison les parents de mineurs délinquants n'ayant pas respecté, notamment, leurs "obligations en termes de résultats scolaires" !
Et puis la troisième faute, enfin, tient à l'usage même du mot de "guerre" dans la "guerre nationale" déclarée par le président, toujours à Grenoble, aux nouveaux voyous. Le mot était déjà problématique quand il servait à George Bush à déclarer, aux Etats-Unis, la guerre à un terrorisme dont son prédécesseur, Bill Clinton, fit opportunément observer qu'il ne se serait pas mieux sorti d'une classique mais implacable traque policière. Il l'était, en France, au moment des émeutes de 2005 dans les banlieues, quand le premier ministre du moment, Dominique de Villepin, exhuma un arrêté datant de la guerre d'Algérie pour imposer le couvre-feu à des quartiers dont il devint clair, en un instant, que les plus hautes autorités de l'Etat, celles qui avaient pour mission de calmer le jeu, d'apaiser les esprits, de refuser l'escalade et la surenchère, bref de doser répression et discours pour isoler les délinquants et, à terme, les punir, les tenaient pour des zones ennemies.
Eh bien, il est tout aussi choquant quand c'est le président Sarkozy qui le reprend et qui, ce faisant, chaussant ces bottes de va-t-en-guerre, entérinant l'idée que la France serait engagée dans une véritable guerre intérieure, bref, répondant à l'outrance par l'outrance, à l'escalade par une autre forme d'escalade, prend un double et même un triple risque : celui, en dramatisant ainsi les choses, de distiller dans le pays une autre sorte de tension, de fièvre, peut-être de peur et, au fond, d'insécurité ; celui de venir sur le terrain des voyous, d'accepter le défi qu'ils lui lancent et de consentir, par conséquent, à cette montée aux extrêmes qui est leur imaginaire en même temps que leur projet secret ; et puis celui, enfin, de s'engager dans une bataille dont les démocraties, ces royaumes du droit et du scrupule, ont toujours su qu'elles ne sont pas équipées pour la mener et dont il n'est pas du tout certain, du coup, qu'elles sachent la gagner.
Quand les voyous parlent de guerre, c'est une provocation. Quand les Etats disent "chiche, la guerre !", cela s'appelle la guerre civile. Et c'est précisément parce que la guerre civile menace, c'est précisément parce que le lien social, partout, commence de craquer, qu'il faut tout faire pour éviter ce que les mafias-terreurs nous présentent comme inévitable – et, inlassablement, répéter : les délinquants ne sont pas des ennemis, ce sont des criminels ; les gens chargés de les neutraliser ne sont pas des soldats, ce sont des policiers ; et si cette neutralisation est difficile, si les systèmes d'incivilité contemporains ont gagné en sophistication et contraignent ceux qui s'y opposent à plus d'habileté mais aussi de fermeté, la pire des solutions serait d'en revenir à la langue martiale, rustique et, encore une fois, hautement risquée de la militarisation de l'action policière : parler de "guerre aux voyous", c'est déjà l'avoir perdue.
Alors ce sont des mots, dira-t-on. Ce ne sont que des mots, probablement dictés par des considérations politiciennes. Sauf que, dans la bouche d'un président de la République, les mots sont toujours plus que des mots et donnent à une société son souffle, son rythme, ses réflexes. Face à la montée de l'insécurité et de la haine, face à la nécessité, comme disait Michel Foucault, de défendre la société contre des hommes dont tout le programme est le nihilisme, face à l'ardente obligation, n'en déplaise à l'angélisme ambiant, de lutter contre les voyous publics et leur violence sans limite, il y a, en vérité, deux solutions.
Monter aux extrêmes donc, tenir le langage de la déchéance, de l'œil pour œil dent pour dent et de la guerre : ce ne sera jamais que la version sophistiquée du tristement fameux "casse toi, pauv'con" – et, l'exemple venant d'en haut, les comportements des citoyens s'indexant mystérieusement mais constamment sur ceux des princes, c'est la garantie d'une société fiévreuse, inapaisée, où chacun se dresse contre chacun et où le ressentiment et la haine seront très vite les derniers ciments du contrat social.
Ou éviter le piège, cesser de faire assaut de déclarations fracassantes, prétendument viriles et qui ne font, je le répète, que souligner l'impuissance des Etats, sortir, en un mot, du rang des matamores et de leur bouillante passion pour la rivalité mimétique et l'esprit de revanche – et s'en aller fouiller dans l'autre corps, celui qui, selon l'historien américain Ernst Kantorowicz (1895-1963), est fait, non de passion, mais de distance, pour y puiser audace, fermeté, mais aussi sagesse, finesse, mesure et, surtout, sang-froid. Ce sont, en la circonstance, les seules vertus qui vaillent. Mais ce sont celles dont Nicolas Sarkozy paraît, hélas !, ces jours-ci, le plus tragiquement dépourvu.
Bernard-Henri Lévy, philosophe (?)
La cloche a sonné dans la cour de l’Élysée, Président, ministres et secrétaires d’État ont rangé les cahiers, fermé les plumiers. Les plus diseux ont confié leurs destinations de vacances, la Creuse, la Corrèze, le Cotentin, les Alpes. Des congés payés à la française en somme.
Toutefois, pas question de trop s’éloigner de Paris, les vacances mais pas la vacance, le pays a horreur du vide. Nicolas Sarkozy aussi... Seule fausse note, le conseil des ministres a été avancé au mardi pour permettre au gouvernement de partir au plus vite. Voilà un bien vilain exemple donné aux écoliers. Après ça, on s’étonnera que les classes soient désertées dès la mi-juin sous prétexte que le conseil de classe est passé...
Mais bon, disons que ce mercredi est la journée de RTT des ministres. Une RTT que beaucoup auraient bien sacrifiée pour sauver leur emploi. Car c’est dit, Nicolas Sarkozy l’a annoncé : le remaniement, c’est pour octobre. Avec sa valse des ministres sur fond de chaises musicales...Qui restera dans la danse ? Suspense tout l’été. Un été, c’est mince pour préparer une reconversion. Il y a bien les petites annonces des journaux, les modèles de CV prêts à l’emploi ou l’heureuse coïncidence à la buvette de la plage... N’empêche, si l’on en croit l’Élysée, c’est une ribambelle de ministres qui va finir sur le sable. Pas facile de recevoir son congé juste après les vacances !
La consigne est claire : pas de vagues, pas trop de soleil et pas trop d'étranger. Les vacances gouvernementales devront être discrètes, populaires et hexagonales. En pleine affaire Bettencourt et pour ce premier été sous le régime de la rigueur officielle, les ministres sont priés de montrer qu'ils sont proches de M. et Mme Tout-le-monde. Wolfeboro et le luxe décomplexé de congés présidentiels à l'américaine ? Une époque révolue. So 2007...
Tout cela est privé bien entendu. Cela n'empêchera pas la communication officielle de chauffer encore. Plein gaz pour l'épreuve modestie ! Les objectifs des photographes people et des magazines seront alimentés de clichés touchants, saisissant des membres du gouvernement avec à la main - rayez la mention inutile - un cornet de glace (une simple, et de préférence devant un kiosque à journaux), le guidon, des boules de pétanque, un verre de pastis, voire des pelles et des seaux pour les jeunes parents (NKM). Si seulement certains partaient en camping (un rêve de publicitaire), ils nous feraient volontiers la danse des tongs. Un carton médiatique assuré.
Même en août, et même dans le pré carré familial, l'heure est aux économies bien visibles. Après avoir rendu leur plan d'amaigrissement à François Fillon - une cure de déstock sévère pour dégraisser leurs équipes (DNA d'hier) - les ministres sont prêts à tous les sacrifices. Un régime survie : un bon tiers d'entre eux pourraient couler corps et biens dans le remaniement de l'automne. Vite, se délester d'ici là de toute image qui pourrait générer un encombrant surpoids à la rentrée. Qu'on se le dise : même palmes aux pieds et tuba dans la bouche (ça évitera les gaffes et les mauvais jeux de mots), il faudra être ir-ré-pro-chable !
De toute façon, la fameuse « pause estivale » ne sera pas si légère. Plombée en amont, au dernier moment, par les polémiques sur les gens du voyage et l'inévitable orage politique sur l'électrique « retrait de la nationalité », elle est bordurée en aval par le débat sur les retraites programmé dès le 7 septembre à l'Assemblée, avec discussion à l'intérieur et journée de grève à l'extérieur. En attendant ce grand choc, les jeunes de l'UMP d'un côté, et certaines centrales syndicales de l'autre, sont déjà partis à l'assaut des plages pour engager le combat à l'arme persuasive. Halte au feu ! C'est l'été, quand même...
Les Églises chrétiennes dénoncent régulièrement les conditions déplorables d’accueil et de rapatriement des étrangers, le déni de certains des droits fondamentaux des candidats à l’immigration, la criminalisation des migrations irrégulières, les conditions d’obtention des visas, les restrictions imposées dans l’attribution du droit d’asile, la stigmatisation des minorités. Les communautés chrétiennes sont aussi très actives sur le terrain pour aider les migrants dans leurs démarches ou pour les aider à vivre à peu près décemment en attendant des jours meilleurs.
Ces engagements ne sont pas toujours compris, même à l’intérieur de l’Église. Ne font-ils pas preuve d’un angélisme irresponsable, ceux qui prennent fait et cause pour les migrants, qui s’engagent en faveur des sans-papiers, qui militent pour le respect des droits de ceux qui vivent dans l’illégalité ?
Les prises de position des responsables de communautés et d’associations montrent au contraire une conscience de la complexité de la problématique migratoire. Les migrants sont là, déjà présents ou frappant à notre porte, aspirant à un avenir meilleur. Que des difficultés d’accueil, d’intégration voire d’ordre public se posent, personne ne le nie. Mais elles ne seront pas résolues sur un mode simpliste ou carrément idéologique. Les slogans, la surenchère sécuritaire, l’exploitation des peurs dénient la complexité de la question migratoire. De telles stratégies sont d’emblée vouées à l’échec.
Les Églises chrétiennes ne nient pas la nécessité de réguler les flux de populations. Elles reconnaissent aussi le droit pour un État de décider qui peut s’installer durablement sur son territoire et éventuellement accéder à la citoyenneté. Elles savent que l’arrivée de migrants peut être une épreuve pour des nationaux déjà installés. Mais elles refusent de considérer l’étranger comme une menace.
Les Églises ne sont pas naïves. Elles sont aussi éprouvées par les migrations. Mais elles rappellent que la dénégation des droits des plus démunis mène toujours au désastre. L’expérience de l’hospitalité peut nous en préserver.
Le très brillant succès des athlètes français aux championnats d'Europe de Barcelone inspire, et c'est compréhensible, des éloges unanimes. Non seulement parce que les 18 médailles remportées renouent avec un record inconnu depuis soixante ans, mais parce qu'elles font un contraste saisissant avec l'épisode désolant de l'équipe de football à la dernière Coupe du monde. La cohésion, la sobriété, le sérieux et, surtout, la fraîcheur des athlètes et de leur mentalité accusent ces différences. Mieux, on se plaît à relever que ces disciplines par nature individuelles ont inspiré à l'équipe de France un authentique esprit collectif. Au reste - on l'aura remarqué sur les images -, les champions médaillés chantaient « La Marseillaise ». Ce qui change de l'image habituelle de footballeurs bredouillants ou gênés pendant l'exécution de l'hymne national.
Les analyses convergent : le nerf de la guerre - si c'en est un -est dans un cas le maillot et la nation qu'il symbolise, dans l'autre la prestation et les contrats qu'elle fait escompter. On mesure à l'occasion les limites de l'économie de marché. Elle excelle à faire fonctionner l'activité économique, sauf dérives financières, mais elle ne sait pas inspirer l'enthousiasme de ses pratiquants. Les enjeux de l'athlétisme n'étant pas - ou pas encore -économiques et financiers, les résultats ne dépendent pas des transferts du « mercato », des investisseurs, d'une stratégie de multinationales utilisant des joueurs devenus apatrides. Ils sont la récompense de petits clubs artisanaux, servis par des entraîneurs bénévoles, au service d'athlètes engagés dans le combat contre leurs propres limites plutôt que contre un adversaire désigné, ce qui est le propre des jeux sportifs mimant la guerre ou les jeux vidéo. En quoi l'athlétisme, cet incontestable paradigme du sport, est plus proche de la civilisation. On lui souhaite de le rester, à la satisfaction des sportifs plutôt qu'à la recherche des spectateurs payants.
C'est presque officiel : Sanofi-Aventis est candidat au rachat du laboratoire pharmaceutique américain Genzyme, spécialisé dans les maladies rares. Si elle réussit, ce qui est loin d'être acquis, l'opération représentera un investissement de plus de 14 milliards d'euros pour le groupe français. Ce sera, et de loin, la plus grosse acquisition réalisée par son directeur général, Chris Viehbacher, depuis son arrivée à la tête de son entreprise. Mais, si elle peut paraître élevée, en ces temps de convalescence économique, la transaction est loin d'être spectaculaire.
Car le secteur pharmaceutique est l'un des rares à avoir échappé au marasme ambiant en matière de fusions-acquisitions. Mieux, trois des 25 premiers mariages de la décennie ont été annoncés durant l'année 2009, selon les chiffres du cabinet DealSearchOnline, dont, par exemple, l'achat de Wyeth par Pfizer pour 68 milliards de dollars. Cet insatiable appétit, que même la pire crise économique des quatre-vingts dernières années n'a pas suffi à contrarier, est le signe du profond changement à l'oeuvre dans une industrie aujourd'hui obligée de se réinventer. Assaillis par les nouvelles contraintes - citons pêle-mêle la concurrence des génériques, le durcissement réglementaire, pour la mise sur le marché de nouvelles molécules, la baisse du prix des médicaments ou encore les nouveaux défis de la santé liés au vieillissement de la population -, les grands laboratoires n'ont d'autre choix que d'adapter leur modèle économique. Leur stratégie est désormais de réduire leur dépendance à quelques molécules phares, les fameux blockbusters, dont le coût de développement est devenu intenable face à la montée en puissance des génériques qui les concurrencent.
C'est ce qui a conduit Chris Vieh-bacher à revoir de fond en comble le portefeuille de recherche de Sanofi-Aventis, convaincu que les seules ressources internes ne suffisaient plus à nourrir l'offre nécessaire de nouvelles molécules. Comme bon nombre de ses concurrents, il fait désormais le pari d'une croissance externe ciblée, où les biotechnologies et le traitement des maladies rares, plus « rentables » car plus chères, figurent parmi les priorités. C'est très exactement le profil de Genzyme. S'il obtient gain de cause, le fait de racheter 100 % de l'entreprise sera, pour le directeur général de Sanofi, une façon de faire taire les critiques qui, au sein même de sa maison, l'accusent de vouloir externaliser la recherche du groupe. Il reste à convaincre ses actionnaires de payer le juste prix.
« Nous allons simplifier et rendre plus efficaces les aides fiscales à l'accession à la propriété »
Les grands principes de la réforme des aides fiscales à l'accession à la propriété sont arrêtés. La ministre de l'Economie annonce la suppression du crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier, pour financer un nouveau prêt à taux zéro renforcé.
La réforme des dispositifs d'aide à l'accession à la propriété, prévue dans le budget 2011, est-elle arrêtée ?
Les grands principes sont décidés, mais je voudrais d'abord rappeler pourquoi le ministère de l'Economie suit ce dossier de près, en lien étroit avec Jean-Louis Borloo et Benoist Apparu. D'abord, la construction constitue un secteur clef, à fort effet multiplicateur sur l'économie. C'est ensuite un domaine qui fait intervenir de nombreux leviers fiscaux. L'objectif est d'améliorer l'accession à la propriété, sachant qu'il n'y a que 58 % de Français propriétaires contre 66 % en Europe. Il y a aujourd'hui un maquis compliqué d'aides. Le dispositif a montré son coût, mais pas son efficacité.
Outre le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier que vous allez supprimer, il y a le prêt à taux zéro, sous condition de ressources, et le Pass-Foncier…
Nous allons passer à un seul et unique outil, qui sera un prêt à taux zéro renforcé. Le nouveau prêt à taux zéro sera universel, c'est-à-dire sans condition de ressource, mais il sera réservé aux primo-accédants. L'aide sera concentrée en fonction de trois critères : elle sera accentuée pour les faibles revenus, les zones géographiques d'habitation en forte tension (zone A) et les achats dans le neuf. Sans exclure pour autant les ventes dans l'ancien et les zones B et C. De même, nous allons cibler les faibles revenus, mais aussi les classes moyennes, trop souvent exclues. Les barèmes précis seront finalisés et annoncés par le ministère du Logement à la rentrée, pour une entrée en vigueur début 2011.
Quel sera le coût du nouveau dispositif ?
Aujourd'hui, le prêt à taux zéro et le crédit d'impôt représentent un coût de 2,8 milliards d'euros, dont 1,6 milliard pour le seul crédit d'impôt. Le nouveau dispositif coûtera 2,6 milliards par an en régime de croisière. Un mécanisme prévoira, si l'on constate un dérapage en cours d'année, d'ajuster automatiquement les barèmes afin de « refroidir » le système.
Y aura-t-il plus de bénéficiaires ?
Oui, car aujourd'hui les banques ne prennent pas en considération le crédit d'impôt pour accorder un prêt. L'argent redéployé sur le nouveau prêt à taux zéro, avec des plafonds à la hausse, va accroître la solvabilité des ménages.
Avez-vous eu des états d'âme en supprimant le crédit d'impôt, une mesure emblématique de la loi Travail, emploi, pouvoir d'achat de 2007 ?
Non, car on ne tourne pas du tout le dos à la valeur travail. Il s'agit de simplifier et d'être plus efficace. Une chose importante : les bénéficiaires actuels continueront de bénéficier du crédit d'impôt, qui dure cinq ans.
Allez-vous revoir les conditions de financement du PTZ avec les banques ?
Nous allons leur demander de faire un effort, notamment sur les frais de commissionnement.
Comment fluidifier le marché de l'immobilier ?
J'ai réuni récemment les acteurs de la filière afin d'envisager les moyens fiscaux d'accélérer les mutations des propriétés immobilières et d'éviter la rétention des terrains à bâtir. Le gouvernement travaille sur deux pistes. La première concerne la taxe sur les plus-values de cession des maisons, immeubles et terrains. Aujourd'hui, plus vous vendez tôt le bien acquis, plus vous payez d'impôt. Cela incite à conserver son bien le plus longtemps possible. Nous réfléchissons à inverser l'ordre des priorités. En clair, la taxe irait croissante dans le temps. Deuxième piste : la taxe foncière. Elle peut être majorée pour les terrains à bâtir, mais c'est une option à la discrétion des communes. L'idée serait de rendre cette majoration systématique, afin d'inciter les propriétaires à construire ou à vendre.
Les professionnels s'inquiètent d'un relèvement du taux de TVA à 5,5 % sur les travaux de rénovation des bâtiments…
En matière de niches, tous les sujets sont ouverts, y compris celui-ci. Nous sommes en phase d'expertise et la question ne sera pas tranchée avant septembre. Une chose est sûre : il faut conserver un mécanisme simple, qui n'incite pas à la fraude.
Le Conseil des ministres a nommé hier Jean-Dominique Comolli commissaire général aux participations de l'Etat. Quel sera son rôle ?
Jusqu'à maintenant, il existait un directeur de l'Agence des participations de l'Etat, qui fonctionnait dans l'orbite du Trésor avec comme objectif principal l'optimisation de la gestion de ses nombreuses participations sur le plan patrimonial. Dorénavant, ce commissaire, Jean-Dominique Comolli, me sera directement rattaché et, surtout, il aura une mission plus large, plus politique. Quand l'Etat est actionnaire d'entreprises qui emploient plus de 1,5 million de salariés, il ne peut pas se contenter d'être un gestionnaire de portefeuille ! Il doit orienter les stratégies, décider dans un certain nombre de domaines.
Lesquels ?
J'en vois quatre. L'emploi, d'abord, qu'il s'agisse de la gestion des compétences ou de ressources humaines -et on a vu à France Télécom que c'était nécessaire. Ensuite, la politique vis-à-vis des sous-traitants, des PME. Le troisième domaine dans lequel une politique générale doit être privilégiée est la parité, pour qu'une meilleure représentation des femmes et des minorités soit mise en oeuvre. Enfin, en matière industrielle, une unité de vue doit prévaloir, y compris pour les entreprises dans lesquelles le Fonds stratégique d'investissement (FSI) intervient. On ne remet pas en cause les statuts du FSI, mais on rappelle qu'il y a un Etat actionnaire avec ses propres prérogatives. Avec le nouveau Commissaire, je tiendrai deux fois par an une réunion avec les patrons des grandes entreprises où l'Etat est présent, pour évoquer leur stratégie et leur implication sur tous ces sujets.
C'est la réaffirmation de la tutelle de l'Etat sur ces entreprises ?
Cela permettra en tout cas un pilotage plus fin. Je prends un autre exemple : dans les entreprises publiques, les successions ne sont pas toujours bien gérées. Il faudrait des rendez-vous avant l'expiration des deuxièmes mandats, avec un travail des comités ad hoc internes. L'objectif est de faciliter les transitions.
Vous avez aussi choisi un nouveau directeur pour le FSI…
Nous avons retenu la candidature de Jean-Yves Gilet, patron de la branche des aciers inoxydables chez Arcelor Mittal, qui va remplacer Gilles Michel. La mission ne change pas : il devra continuer à investir pour soutenir des entreprises (1,5 milliard déjà investi dans 35 entreprises qui emploient près de 50.000 personnes). Plusieurs gros dossiers sont en cours, et notamment à CMA-CGM puisque, vous le savez, Albert Frère et le FSI négocient leur entrée chez l'armateur. Je suis optimiste.
PROPOS RECUEILLIS PAR ANTOINE BOUDET, ETIENNE LEFEBVRE ET DOMINIQUE SEUX,
Le projet de construction d'une mosquée près de Ground Zero tout près d'aboutir
Une commission de la ville de New York, chargée de la préservation du patrimoine, a levé mardi 2 août un obstacle majeur à la construction d'une mosquée controversée à quelques pas de l'emplacement où se trouvaient les tours jumelles détruites par les attentats du 11 septembre 2001.
La commission a décidé à l'unanimité de retirer de la liste des monuments historiques le bâtiment du 45-47, Park Place, près de Ground Zero, où la mosquée doit être construite. L'immeuble datant de 1850 n'abrite plus désormais qu'un magasin de vêtements à l'abandon. "La commission a voté par neuf voix contre zéro pour retirer le bâtiment" de la liste, a déclaré son président, Robert Tierney.
Les neuf membres de la commission ont expliqué à tour de rôle la raison de leur choix, ce qui a donné lieu à des applaudissements dans la salle tandis qu'une autre partie du public criait : "Honte". Un classement aurait empêché la démolition du bâtiment et par là-même la construction de la mosquée et d'un centre islamique, projet très controversé. La construction de cette mosquée avait été approuvée en mai par le conseil municipal de New York.
Outre la mosquée, le futur complexe doit abriter des terrains de sport, un théâtre, des restaurants et potentiellement une crèche. Les partisans du projet soutiennent que la "Maison Cordoba" aidera à surmonter les stéréotypes négatifs dont continue à souffrir la communauté musulmane de la ville depuis les attaques contre les gratte-ciel du World Trade Center, qui avaient fait quelque 3 000 morts.
Les opposants soutiennent que construire une mosquée si près de Ground Zero est une insulte à la mémoire des victimes. Le projet, qui dispose du soutien du maire de New York, Michael Bloomberg, est notamment dénoncé vigoureusement par l'ex-candidate républicaine à la vice-présidence, Sarah Palin.
VIDEO Découvrez le BlackBerry qui doit rivaliser avec l'iPhone
A la traîne face à l'iPhone d'Apple et aux téléphones utilisant le système d'exploitation Android de Google, Research in Motion a dévoilé ce mardi son dernier smartphone. Un lancement clé pour le groupe canadien.
Research In Motion (RIM) a dévoilé mardi le BlackBerry Torch, un nouveau smartphone à écran tactile conçu pour séduire la clientèle grand public et rivaliser avec l'iPhone d'Apple .
Disponible à partir du 12 août aux Etats-Unis, ce combiné multimédia est équipé d'un clavier coulissant, d'un nouveau système d'exploitation baptisé "Blackberry 6" et, selon RIM, d'un navigateur internet plus facile d'utilisation.
Le fabricant canadien a présenté l'appareil mardi à New York, précisant qu'il serait vendu 199 dollars (150 euros) avec deux ans d'abonnement chez l'opérateur américain AT&T, déjà opérateur exclusif de l'iPhone.
Néanmoins, "la technologie redevient compétitive et si elle parviennt à le rester avec l'efficacité et la stabilité qui font la réputation de RIM, alors c'est positif", a-t-il ajouté.
UN LANCEMENT CLÉ POUR RIM
Aux yeux des analystes, RIM est dans l'obligation de remanier sa gamme pour séduire au-delà de la clientèle professionnelle et concurrencer l'iPhone et les smartphones utilisant le système d'exploitation Android développé par Google , comme le Droid de Motorola .
Le BlackBerry a longtemps fait figure de smartphone de référence pour les entreprises et les institutions grâce à son système de messagerie électronique rapide et sécurisée. Mais ses détracteurs jugent une refonte nécessaire pour séduire le grand public.
"C'est l'un des lancements de produit les plus importants de notre histoire", a reconnu Mike Lazaridis, co-directeur général de RIM. "C'est un produit vraiment très spécial du fait de toutes les nouveautés qu'il inclut."
Le Blackberry 9800 Torch permet aux utilisateurs de choisir s'ils veulent taper leurs sms sur l'écran tactile ou sur le clavier coulissant. Il est doté d'un appareil photo de 5 mégapixels, d'un flash, et d'un système GPS intégré destiné aux applications basées sur la géolocalisation.
Son lancement en août a pris de court la plupart des analystes, qui s'attendaient à une sortie plus tardive.
"Je suis ravi de voir qu'ils le sortent plus tôt", a dit Nick Agostino, de Mackie Research Capital. "Le fait que cet appareil soit adapté à la fois pour les entreprises et les consommateurs sera un plus, car les gens penseront (...) pouvoir faire d'une pierre deux coups."
De son côté, Shaw Wu, de Kaufman Brothers, a jugé le nouvel appareil "remarquable".
"Il réduit vraiment le fossé qui existe avec (les combinés) Android et l'iPhone (...) RIM a vraiment remanié l'interface d'utilisation. Je crois qu'ils ont retrouvé leur place de numéro deux en terme de technologie" derrière l'iPhone, a-t-il ajouté.
Ce lancement intervient alors que les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite ont fait part ce week-end de leur volonté de bloquer l'utilisation de certains services du téléphone BlackBerry, s'inquiétant de ne pouvoir surveiller une partie des données cryptées.
Le quotidien Economic Times a rapporté mardi que RIM avait donné pour la première fois son accord aux autorités indiennes pour le partage des données cryptées transitant sur les serveurs de ses smartphones.