Mais de là a mobiliser 25 minutes des journaux télévisés du soir, toutes les unes de journaux, de mettre LE DRAPEAU FRANÇAIS en berne pendant trois jours....
OÙ VA CE PAYS ?
Personnellement je n'en ai rien à foutre de ce type, il aurait pu aller faire de l'escalade ailleurs que chez les islamistes.
Quand donc la France aura-t-elle des syndicalistes responsables… et « citoyens » ?
Quand donc aura-t-elle aussi des chefs d’entreprises convaincus de leurs options et prêts à les défendre au mépris des obstacles, pour le bien commun et la pérennité de l’entreprise dont ils ont la charge ?
La bêtise syndicale a déjà coûté cher à la France
La France a perdu sa sidérurgie en grande partie du fait de l’intransigeance des syndicats, la France a perdu ses ports de commerce du fait de l’intransigeance des syndicats, la France a perdu sa marine marchande du fait de l’intransigeance des syndicats, la France a perdu son réseau ferré du fait de l’intransigeance des syndicats, la liste est longue et je suis sûr que vous la compléterez vous-même.
C'était un beau logo, quand même...Adieu Air france
Aujourd’hui, c’est le transport aérien français qu’une bande de privilégiés, au nom de leurs intérêts personnels et au mépris de l’intérêt collectif, est en train de mettre en jeu. Parce que leur statut est issu d’une époque bénie où le transport aérien, prenant le relais des paquebots était réservé à une élite qu’on servait en gants blancs et uniformes galonnés, les pilotes d’Air France refusent de comprendre que la démocratisation passe par la réduction des coûts et que le bon peuple ne vit plus l’avion comme une croisière mais comme un autobus de l’air chargé de l’amener d’un point à un autre. Oui, c’est clair, on ne paie pas un voyage en autobus le prix d’une croisière en paquebot.
Travailler à une refonte du statut de pilote de ligne
Si ces réactionnaires de pilotes de l’air avaient un soupçon de bon sens, ils feraient aujourd’hui un mouvement pour exiger la remise à plat de leur statut, permettant ainsi à Transavia d’embaucher des pilotes français. Car, si leur crainte, justifiée, est que demain il y ait plus de pilotes étrangers que de pilotes français dans la compagnie française, c’est uniquement parce que leur statut et le coût de la main d’œuvre sont trop onéreux.
Oui, c’est vrai, chez les pilotes français, comme dans toute l’activité économique de notre pays, on travaille moins que dans toutes les autres compagnies. Il n’y a pas moins d’accidents pour autant. Oui, c’est vrai, le salaire moyen d’un pilote d’Air France n’est pas plus élevé que celui de la plupart des autres compagnies, y compris low cost(le turn over de pilotes chez Easy jet est plutôt moindre que dans la moyenne des compagnies). Mais le coût de revient, avec les charges, les acquis, le tout rapporté au nombre d’heures de vol les situe au-dessus de tous les autres. Sur un marché où les prix sont le critère principal du choix des passagers, c’est rédhibitoire.
Si le syndicat des pilotes était réellement préoccupé par l’emploi en France, au lieu de casser Air France en s’arcboutant sur leurs acquis, ils exigeraient un statut comparable à celui des autres pilotes européens. Ils seraient alors en mesure d’exiger que la compagnie s’engage à embaucher des pilotes français. Ils feraient alors preuve de responsabilité et de « citoyenneté ». Mais savent-ils encore ce que ces mots veulent dire ?
Comment les technocrates bernent les libéraux ou le malentendu sémantique sur « concurrence » et « déréglementation »
Contrepoints a déjà abordé le problème de la réforme des professions réglementées et de la lutte du gouvernement pour aller vers plus de « concurrence ». À ce sujet les libéraux sont souvent déboussolés devant l’action gouvernementale en ce qu’elle défend des notions authentiquement libérales : concurrence, déréglementation, et peuvent être alors tentés d’apporter leur soutien au gouvernement dans cette volonté de réforme ; au pire, ils demeurent circonspects, attendant de voir ce que cela donne, sans réagir.
Et c’est bien dommage, car il faudrait lutter frontalement contre ces politiques gouvernementales, pour la bonne raison que « concurrence » ou « déréglementation » ne signifie pas du tout la même chose pour les libéraux et les technocrates qui nous gouvernent ; pour les libéraux, il s’agit de liberté. Pour les technocrates, il s’agit de pouvoir.
Sens libéral des mots
Pour les libéraux, la « concurrence » est le résultat d’un principe bien plus fondamental : la liberté d’entreprise. Parce que les hommes sont libres d’entreprendre dans une activité, un secteur rentable appellera nécessairement de nouveaux acteurs recherchant le profit, et la compétition favorisera le consommateur. Ce sort favorable du consommateur n’est pas recherché : c’est le résultat bienvenu du respect d’une liberté fondamentale de l’individu, celle de se lancer dans l’activité qu’il voudra et de tenter d’y exceller. Corrélativement, pour les libéraux, « déréglementer » c’est faire sauter les obstacles à la liberté d’entreprise ; et par ricochet, favoriser la concurrence, mais encore une fois ce n’est pas là le principe fondamental.
En résumé, pour les libéraux, « concurrence », « déréglementation » et « liberté d’entreprise » sont trois mots qui se répondent, se complètent. Ces mots n’ont pas du tout le même sens pour les technocrates, pour la raison qu’ils ne découlent pas des mêmes principes fondamentaux.
Sens technocratique des mots
Pour les technocrates, la « concurrence » est un instrument de gouvernement visant à obtenir certains résultats économiques jugés importants à un moment donné ; il est totalement déconnecté de l’idée de liberté d’entreprise. À tel point que pour les technocrates, la « concurrence » s’obtient précisément par la « réglementation », qui a le même sens que chez les libéraux, à savoir un obstacle à la liberté d’entreprendre, mais dans une acception positive pour les technocrates qui pensent que la libre entreprise, c’est le chaos.
Les technocrates refuseront l’existence d’un géant s’imposant comme le seul acteur de référence dans un secteur d’activité (comme Google) et préféreront, plutôt que d’instaurer une liberté d’entreprise autorisant de tels géants à apparaître par sélection naturelle, et sans songer au fait que la liberté d’entreprise leur permettrait tout autant de disparaître s’ils devenaient inefficaces, favoriser l’émergence de plusieurs grands groupes entre lesquels s’instaurerait un équilibre censé « garantir » cette concurrence, gage d’efficacité économique optimale selon ces technocrates. Cette émergence est comme maintenue par la mise en place d’une réglementation idoine.
Pour les technocrates, la « déréglementation », c’est la suppression de tous les obstacles juridiques au gouvernement. Ce n’est pas le contraire de la réglementation (ce qui est confondant pour les gens de bon sens, mais n’oublions pas que nous parlons de technocrates) puisque celle-ci sert le gouvernement. La déréglementation est la destruction des garanties précédemment accordées, pour des questions d’opportunisme, à certaines professions. On pourra, par exemple, tantôt imposer à des banques des règles prudentielles, parce que l’on a été échaudé par une récente crise, tantôt supprimer ces règles prudentielles parce que le marché immobilier baisse et que l’on souhaite le relancer en poussant les banques à prêter.
En résumé, « déréglementer » ne signifie jamais, dans la bouche et l’oreille d’un technocrate, « libéraliser ». Cela signifie toujours « intervenir » ou « diriger ». Cette concurrence n’est pas destinée à favoriser le consommateur : quand elle le fait, ce n’est que par un heureux hasard. Son but principal est de placer sous le contrôle de l’État les pans de l’économie concernés, de la manière la plus efficace possible. Là où un monopole peut devenir incontrôlable car trop puissant, là où la liberté d’entreprise exclut l’État d’une activité économique, l’oligopole permet à l’État la mainmise la plus complète sur une économie. Il s’agit donc de diviser pour mieux régner, mais point de trop diviser, car l’on risquerait de ne plus régner du tout.
La Technocratie : sa vie, son œuvre
Pour bien comprendre ce fossé entre la conception libérale et la conception technocratique des mots, un petit rappel de la nature et de l’évolution récente de la technocratie s’impose. Le technocrate est un individu animé par l’idéal positiviste du modèle parfait, de l’équilibre perpétuel par combinaison des systèmes : il n’y a pas de système bon ou mauvais, le libéralisme et le socialisme ne sont pas des conceptions politiques radicalement différentes. Pour les technocrates, le pragmatisme est la seule idéologie, et les systèmes de pensée économiques ne sont que des boîtes à outils qu’on peut mélanger à loisir, et qu’on doit mélanger jusqu’à atteindre la machine économique parfaite.
Les technocrates ne sont cependant pas, même si ils se plaisent à penser le contraire, de purs pragmatiques, ce qui les placerait au-dessus de la mêlée de tous ces gens cherchant à s’appuyer sur des principes fondamentaux, qu’ils regardent comme des superstitieux. Ils ont eux-mêmes une idéologie pour fonder leur pragmatisme. L’idéologie fondamentale des technocrates est sans doute la plus simple qui soit : pour atteindre les meilleurs résultats socioéconomiques le monde a besoin d’être gouverné par des gens pragmatiques qui savent analyser et prendre les bonnes décisions, c’est-à-dire par les technocrates.
Ainsi donc la seule chose sur laquelle le pragmatisme des technocrates ne reviendra jamais, c’est sur l’utilité des technocrates eux-mêmes, qui est axiomatique.
Revenons-en plus précisément à notre sujet : d’où vient l’amour de la « concurrence » des technocrates ?
Pendant longtemps, les technocrates ont été partisans d’un socialisme intégral : la technocratie contrôlant tout, partout, la planification parfaite devait conduire à un résultat social et économique optimal. Las, l’échec soviétique a montré que le socialisme intégral n’était pas l’équilibre perpétuel, l’horloge bien réglée qu’ils imaginaient. Ils ont compris qu’un système entièrement étatisé, avec des monopoles, ne fonctionnait pas, était économiquement inefficace.
Leur pragmatisme les a donc poussés à rechercher un système plus efficace, tout en conservant pour eux le même rôle directeur dans l’économie. Ils ont alors récupéré, dans la « boîte à outils » libérale, l’idée de concurrence. C’était l’élément qui manquait dans le système monopolistique : sans le fouet de la compétition, les monopoles s’endormaient, n’innovaient plus, ne faisaient pas l’effort de s’adapter. Cela aurait pu être un succès de la pensée libérale si les technocrates avaient compris que la concurrence devait être liée à la liberté d’entreprise ; mais alors cela aurait conduit à nier toute légitimité au technocrate. En ne prenant que la concurrence, les technocrates sauvegardaient leur système de pensée. C’est toute la supériorité du pragmatisme sur la raison : en évitant d’aller au bout d’une idée, on espère en éviter les conséquences.
Les technocrates ont donc parié sur une concurrence artificielle, orchestrée par eux comme ils avaient orchestré les monopoles. La concurrence artificielle, manifestée par l’émergence de quelques grands groupes étroitement encadrés et surveillés par la technocratie, devait dépasser en efficacité les monopoles, garantir des entreprises un effort d’innovation et d’adaptation, tout en maintenant la capacité de direction technocratique. C’est pourquoi, depuis une trentaine d’années, nous vivons dans un système technocratique oligopolistique : il s’agit de créer dans chaque secteur d’activité non pas un monopole, peu efficient, ni une concurrence authentique fondée sur la liberté d’entreprise, incontrôlable, mais un système dans lequel une poignée de « fleurons » se partagent un marché.
Notons en passant qu’il y a schématiquement deux types de technocrates : ceux qui ont un véritable souci de « faire tourner la machine économique au mieux », et qui pratiquent le dirigisme par cette intention louable, et ceux qui ont le souci de renforcer le pouvoir de l’État, et ainsi leur propre position sociale et économique.
La distinction est bien sûr schématique, la plupart des technocrates étant probablement animés par les deux soucis, avec des dosages aussi divers qu’il y a d’individus, puisque celui qui veut diriger l’économie avec de bonnes intentions sait pertinemment que pour mettre en œuvre ses bonnes intentions il lui faut acquérir le pouvoir de diriger comme il l’entend, et celui qui veut acquérir le pouvoir cherche à mettre en place le système le plus pérenne possible.
L’une et l’autre préoccupations se retrouvent également chez les politiciens, sur le soutien desquels les technocrates peuvent donc compter, la plupart du temps.
Pour ce qui est du second point de vue, il faut comprendre que l’oligopole, la concurrence organisée entre grands groupes, est le système optimal pour l’État.
L’État ne peut se satisfaire de monopoles, d’une part parce que les monopoles, à l’abri de la compétition, tendent à être inefficaces, d’autre part parce qu’un monopole est un monstre susceptible d’échapper au contrôle de l’État, de constituer un État dans l’État, impossible à manipuler, impossible à réformer au gré des nécessités, bref un obstacle à la puissance de l’État technocratique.
Et l’État ne peut se satisfaire de la liberté d’entreprise pour la raison évidente que la liberté signifie l’absence de pouvoir de l’État.
Les technocrates ont compris cela, et l’oligopole, la concurrence dirigée, est le modèle qu’ils s’appliquent à mettre en place depuis des décennies. Dans les années 1980 et 1990, la politique gouvernementale a conduit, dans l’industrie, à faire émerger ou consolider quelques grands groupes, que l’on trouve aujourd’hui dans le CAC 40, au détriment du tissu des PME exportatrices. Aujourd’hui, l’État technocratique compte faire la même chose avec les « professions réglementées » : fonctionnarisation croissante des médecins, mais aussi des avocats par la systématisation d’une tarification légale et à terme une généralisation de l’aide juridictionnelle semblable à celle du tiers payant dans le domaine de la santé ; viendra bientôt le moment où les contrats « protection juridique » proposés par les assurances deviendront aussi obligatoires que les mutuelles, et dont le choix sera probablement autant imposé aux salariés. Disparition des professions libérales comme les huissiers, et d’autres, remplacées par de grandes structures nationales également encadrées par une tarification légale.
La manœuvre permettra de pousser encore un peu plus loin le modèle économique français structuré comme suit : un noyau de grands groupes acoquinés avec l’État et permettant à la technocratie, constituant les cadres de l’Administration comme ceux de ces grands groupes, de diriger facilement l’économie et donc de « tenir » le pays, autour desquels gravite la masse des commerçants et artisans, juridiquement « indépendants » mais économiquement dépendants de ce noyau-moteur, et enfin la masse des assistés, volontaires ou contraints par la réglementation, et servant de clientèle à l’État technocratique.
Trois masses : l’État, les grands groupes et leurs salariés ; les indépendants et leurs salariés ; les assistés. La deuxième est celle qui rapporte le plus en impôts nets. La troisième est le client politique de la première. La première est celle où se concentre le pouvoir, et qui par son positionnement dans le commerce international est nécessaire au financement de la seconde ; mais il faut bien voir que ce positionnement mondialisé a été capté, précisément par réglementation : dans une économie saine, le tissu des petites entreprises intégrées à l’économie mondiale devrait être bien plus grand, et ce type d’entreprises ferait partie de la deuxième masse. De manière générale, dans une économie libre, les première et deuxième masses seraient marginales, la deuxième prépondérante. Son rétrécissement au profit des deux autres est le signe d’une économie malade de son État technocratique.
Que nous, libéraux, ne nous laissions donc plus berner par l’emploi de mots qui nous sont chers. Il n’est pas supportable de voir des libéraux, régulièrement, applaudir Jacques Attali quand il dit qu’il faut déréglementer telle ou telle activité, mettre de la concurrence ici ou là. Quand il dit cela, il ne dit pas ce que nous entendons. Les technocrates ne mettent pas le même sens derrière les mêmes mots, ils ont un système de pensée radicalement différent qui dévoie des termes et égare bien des libéraux.
La réalité est simple : les technocrates ne sont jamais des amis de la liberté et ne le seront jamais. Ils sont les amis de l’efficacité gouvernementale dans la mesure où celle-ci les maintient au pouvoir, ce qui est pour eux une limite sacrée et, pour ladite efficacité, une sacrée limite.
Le fait que les libéraux se laissent berner par les technocrates est dommageable à deux titres :
cela les détourne d’un combat contre la progression de la technocratie, et pire encore favorise cette progression ;
cela détourne des libéraux un tas de membres des professions concernées, qui se persuadent qu’ils sont victimes du libéralisme, alors que par leur caractère indépendant, par la nature même de leurs professions, ils devraient souvent être acquis aux idées libérales.
Pour terminer sur un exemple historique, que nos lecteurs se souviennent que lorsque l’État royal absolutiste, avec le chancelier Maupeou, mit fin à la patrimonialité des offices de judicature en 1771, ce n’était point pour « libéraliser » la profession, mais la remplacer par un corps de fonctionnaires.
Evoquant mardi le sort de notre otage, dont chacun s’attend hélas à apprendre d’un moment à l’autre l’assassinat par les islamo-terroristes de Jund Al-Khilafa, le Premier ministre Manuel Valls, après avoir martelé que la France ne cédera pas devant la menace, devait déclarer, indécrottable, que notre pays et la coalition agissaient « pour protéger les musulmans, les premières victimes du terrorisme, mais aussi les minorités chrétiennes et toutes les minorités ».
Protéger les musulmans ?
Une déclaration consternante qui montre que, même en guerre, même en proie à une menace sans précédent d’actes terroristes sur notre sol, nosdirigeants refusent obstinément de sortir du politiquement correct et de voir la réalité en face. Car, s’il est des populations à protéger aujourd’hui au Moyen-Orient (mais aussi en France), ce ne sont pas les musulmans mais les chrétiens. Victimes justement de musulmans qui, quoi qu’on nous dise, ne font qu’appliquer à la lettre le Coran et les enseignements dispensés à La Mecque par des imams salafistes saoudiens. Saoudiens qui, après avoir abondamment financé l’EI et tout en continuant d’investir dans nosbanlieues, tentent maintenant de détourner l’attention en se joignant à la coalition.
A situation de guerre, mesures de guerre
Pire encore, ce déni de réalité dont souffrent les responsables français s’étend aux mesures mises en œuvre pour protéger notre pays contre toute menace islamiste. S’adressant directement à nos compatriotes mardi après-midi, en marge du sommet de l’ONU sur le climat à New York, le président Hollande, qui pensait sans doute au renforcement du dispositif « Vigipirate », assurait ainsi que Paris avait pris « toutes les précautions nécessaires (…) pour écarter d’éventuelles menaces d’attentats » sur notre sol. Or, nous attendons toujours la mise en œuvre en France d’un « Patriot Act », comme celui voté par le Congrès des Etats-Unis et signé par George W. Bush en octobre 2001, qui renforce les pouvoirs des agences de renseignement, de la police et de l’armée, durcit les lois sur l’immigration, les lois d’opérations bancaires, et permet au gouvernement de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste.
L’état de guerre nécessitant, pour des raisons évidentes de sécurité, des mesures exceptionnelles, nous pourrions aussi rappeler le décret présidentiel 9066 promulgué par le président Roosevelt en février 1942, qui, afin de prévenir tout acte de sabotage par des « descendants d’ennemis étrangers », autorisait les forces armées américaines à déclarer certains espaces du territoire national comme zones militaires « dans lesquelles certaines personnes voire tout le monde pouvaient être exclus ». Une mesure qui a certes conduit à l’internement arbitraire d’une majorité écrasante de Nippo-Américains innocents, mais a aussi évité aux Etats-Unis une propagation du conflit sur son territoire continental.
Bien sûr, beaucoup objecteront qu’il s’agit là de graves atteintes aux droits de l’Homme, à la liberté d’expression ou encore à la vie privée. Mais, comme toute chose, la sécurité a un prix. Et si ce sacrifice peut nous éviter de voir demain nos enfants égorgés sur notre propre sol par des djihadistes « français », alors il ne faut pas hésiter.
Les préfectures du pays compliquent davantage la procédure de prolongement du titre de séjour et menacent de plus en plus souvent les étrangers d'expulsion.
Elle a reçu une obligation de quitter le territoire français (OQTF) le jour de sa première épreuve du Bac. Le quotidien français Libérationévoquait début juillet le cas d’une lycéenne marocaine, scolarisée en France depuis 10 ans, et dont le dossier de prolongation de la carte de séjour a été rejeté par la préfecture de Paris. Les autorités ont laissé à la jeune fille 30 jours pour s’en aller.
Hajar Hbaili, née au Maroc en 1993, fille de parents de nationalité marocaine, est arrivée en France à l’âge de 11 ans. En 2009-2010 elle passe l’année scolaire au Sud de Casablanca auprès de sa mère gravement malade, et en 2013 demande une carte de séjour française grâce à la carte de résident de son père. On la lui accorde, le règlement stipulant que la carte de séjour doit être délivrée à tout étranger accompagné par un parent et entré en France avant l’âge de 13 ans. Mais en juillet de la même année, lorsqu’elle dépose une demande de prolongement, la Préfecture de Paris allonge le temps d’attente à plus de quatre mois, ce qui selon la pratique vaut une décision implicite de rejet ». Finalement Hajar devient « une étrangère en situation irrégulière ».
La jeune fille a contacté une avocate spécialisée en droit des étrangers pour contester cette « décision implicite », mais sa timidité lors de l’audience du tribunal fait dire au représentant de la Préfecture « qu’elle n’est pas si intégrée que ça et qu’il serait mieux pour elle de rentrer au Maroc ». Même l’acceptation de Hajar en classes préparatoires pour étudier la médecine n’y change rien. « La préfecture m’a même donné des noms d’écoles de médecine au Maroc, en disant qu’il y en avait plein ! », explique la lycéenne à Libération.
Se marier pour annuler l’OQTF
Les décisions des fonctionnaires des préfectures françaises concernant le prolongement des titres de séjour des étrangers sont parfois très aléatoires. Mikhaïl, un Russe originaire de l’Oural, vit avec son amie française à Lyon depuis 2010. PACSés depuis plusieurs années, ils envisageaient de se marier cet été, mais ont dû le faire avant la date prévue.
« Ayant obtenu mon Master l’année dernière, j’ai décidé de m’inscrire en thèse à la rentrée, se souvient Mikhaïl. Mais pour présenter un dossier d’inscription en thèse, j’avais besoin de présenter un certificat de connaissance du français d’un niveau supérieur à celui que j’avais : le DAFL C1. Donc à la rentrée 2013, je me suis inscrit en cours de préparation à ce test. Mais malgré ma lettre explicative et une multitude de certificats, la préfecture a rejeté mon dossier et j’ai reçu une OQTF de 30 jours qui expirait juste après mes examens. Je n’avais même pas la possibilité de récupérer les résultats ! ».
A la préfecture de Lyon, on a expliqué à Mikhaïl que son dossier de « ne justifie pas d’une progression raisonnable et de la réalité des études poursuivies ». Le retour en Russie et la demande d’un nouveau visa nécessitant plusieurs mois, pour éviter la séparation, Mikhaïl et son amie ont décidé de profiter de ces 30 jours accordés par les autorités pour se marier. Assistés d’une avocate spécialisée en Droit des étrangers, ils ont ensuite déposé une requête au Tribunal administratif demandant de réétudier le dossier de Mikhaïl. Six mois plus tard, sa situation était enfin régularisée.
Selon les experts, face aux démarches complexes auprès des administrations françaises, les étrangers en attente de prolongation de leur titre de séjour se retrouvent souvent désemparés. Même chose chez les demandeurs d’asile ou les étrangers malades, qui sont souvent psychologiquement plus fragilisés du fait de leur statut.
«Nous observons une sévérité accrue à l'égard des demandeurs d'asile déboutés, que ce soit pour des demandes de régularisation (qui doivent désormais plutôt s'inscrire dans les prescriptions de la circulaire Valls du 28/11/12) ou les demandes en qualité d'étranger malade », constate dans un commentaire accordé à La Voix de la Russie Anne-Sophie Leplat, juriste spécialisée en Droit des étrangers à l’association Adate dans le département français de l’Isère.
Cependant, quelle que soit la nature du refus de prolongement du titre de séjour, inutile de paniquer. Un étranger ayant reçu une OQTF doit avant tout demander de l’aide juridique à un avocat spécialisé et étudier avec lui les possibilités qui se présentent. Car même protégé par une autre loi française, le citoyen étranger risque l'expulsion tant que l'OQTF n'a pas été annulée.
« Si l’étranger se soustrait ou tente de se soustraire à une obligation de quitter le territoire, il est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans », met en garde la juriste Anne-Sophie Leplat, ajoutant que la condamnation peut aller jusqu'à une peine d’interdiction du territoire français de 10 ans. /N
C’est avec surprise que les politiques européens constatent la montée en puissance de l’islam radical au plein cœur du Vieux continent. Les experts affirment pourtant qu’il n’y a rien de surprenant parce qu’il s’agit de l’effet inévitable de la politique de doubles standards dans le domaine de la lutte antiterroriste.
On voit de plus en plus fréquemment le drapeau vert de l’islam dans les rues des villes européennes, fait remarquer la presse occidentale. Une « police de la charia » à Wuppertal près de Munich constitue l’un des exemples les plus marquants. Il est à noter que ces « policiers » sont recrutés parmi les habitants locaux : ce sont le plus souvent les enfants ou petits-enfants des immigrants mais aussi les gens de souche convertis à l’islam. Selon les experts, une partie assez considérable des jeunesses occidentales, notamment celles allemandes, est en quête d’une alternative au mode de vie de leurs parents dans les conditions où la crise bat son plein. Dans les années 1970 ces jeunes auraient rejoint des groupes de gauche d’inspiration révolutionnariste. Aujourd’hui c’est l’islam radical qui séduit ces protestataires et non-conformistes. Le directeur de l’Institut des évaluations stratégiques Sergueï Oznobishchev parle :
« Il est extrêmement difficile de lutter contre ce type de terrorisme parce qu’en avançant des idées populistes primitives il est possible d’attirer beaucoup de gens qui sont tout à fait intégrés dans la société. Un nombre d’éminents théoriciens et de praticiens de la lutte antiterroriste affirment que les terroristes recrutent non seulement des pauvres, des misérables et des marginaux mais aussi des personnes tout à fait accomplies ».
Certains néophytes sont à tel point révoltés contre la société occidentale qu’ils partent combattre dans les zones de conflit apparues après le printemps arabe. Les pays européens sont malheureusement devenus otages de leur propre politique selon laquelle il y a de « bons » et de « mauvais » terroristes. Le président du Centre des communications stratégiques Dmitri Abzalov indique :
« De très nombreux analystes font remarquer que l’extrémisme va se nourrir entre-autres de l’islam radical y compris sunnite. C’est-à-dire en soutenant des groupes d’opposition en Syrie, par exemple, l’Occident risque de se prendre à son propre piège. Parce que compte tenu d’importants processus migratoires l’extrémisme a toutes les chances de venir en Europe ».
Les djihadistes européens qui ont fait la guerre en Syrie et en Irak rentrent aujourd’hui chez eux. Dans un avenir très proche l’Occident risque donc d’affronter des violences importantes qu’il ne saura pas maîtriser. Il est peut-être temps de revoir en profondeur la stratégie de son développement et de renoncer enfin à la doctrine de la « démocratie exportée » en tant qu’instrument universel de l’expansion géopolitique.
La Géorgie a démenti mercredi les informations selon lesquelles elle serait prête à accueillir des camps d'entraînement de l'opposition syrienne sur son territoire en vue de lutter contre le groupe Etat islamique (EI).
"Le Conseil pour la sécurité d'Etat et la gestion des crises déclare que les informations diffusées par les médias selon lesquelles la Géorgie envisage de former des insurgés syriens dans le cadre de l'opération antiterroriste internationale contre l'Etat islamique ne correspondent pas à la réalité", a indiqué Conseil de la sécurité d'Etat et de la gestion des crises auprès du gouvernement géorgien.
L'ambassadeur géorgien aux Etats-Unis Artchil Guéguéchidze a démenti mercredi avoir déclaré au magazine américain Foreign Policy que Tbilissi accueillerait des camps d'entraînement de l'opposition syrienne. "J'ai déclaré que si cette question était posée, le gouvernement géorgien l'examinerait en toute responsabilité. Ma réponse ne signifiait pas que je confirme quoi que ce soit", a indiqué le diplomate devant les journalistes géorgiens. Selon lui, le journaliste du magazine a mal interprété ses propos.
Le rédacteur de Foreign Policy a pour sa part affirmé qu'il n'y avait pas eu d'erreur de la part du journaliste. D'après le magazine, la proposition de Tbilissi vient compléter le projet des Etats-Unis dans le cadre duquel 5.000 représentants de l'opposition syrienne suivront des formations en Arabie saoudite en vue de lutter contre le groupe Etat islamique.
Les Etats-Unis ont porté mardi matin des frappes contre les djihadistes des groupes terroristes Etat islamique, Front al-Nosra et Khorasan en Syrie depuis des navires déployés en mer Rouge et dans le nord du golfe Persique. Selon le commandement central des forces américaines (Centcom), l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, Bahreïn et le Qatar ont participé à ces raids.
Les Etats-Unis effectuent des frappes contre les territoires occupés par l'Etat islamique en Irak depuis août dernier. Le président américain Barack Obama a récemment déclaré que les frappes contre l'EI en Syrie répondaient aux intérêts nationaux des Etats-Unis.
Après six mois d'hésitations s'agissant du passage de LCI sur la TNT gratuite, le groupe TF1 porte l'affaire devant le Conseil d'Etat. Il est encore temps de sauver la chaîne d'information en continu, au nom du pluralisme.
La question d’LCI est symbolique. Elle interpelle tous les amoureux de l’info. LCI est une jeune fille de 20 ans. C’est déjà tout un parcours. En tous les cas, 20 ans : c’est trop jeune pour mourir !
LCI, c’est la chaîne qui réfléchit, qui recherche la différence et l’excellence. Elle a un fonctionnement particulier... Mais, comprenons-nous bien : il ne s’agit pas, ici, d’être "pour" LCI et d’être "contre" BFM TV ou Itélé ! Bien sûr que non...
Si elles étaient menacées par quoi que ce soit, je défendrais, BFM TV , Itélé, France 24 ou France infos, de la même façon. J’aime aussi leurs analyses. J’aime leur fougue même si, parfois, il y a du «hard news », comme l'on dit. Certes, mais ces journalistes font aussi un travail d'information formidable.
Comprenons-nous bien, encore : il ne s’agit pas de défendre une forme de corporatisme mais des valeurs. L’information est une valeur démocratique, un pilier de la démocratie, elle est essentielle.
Sauver le pluralisme de l'info
Es qualité, spin doctor, je suis dans le domaine des idées avant tout, c'est-à-dire dans la production d’idées opérationnelles, dans la réflexion sociétale, dans la recommandation. Je me dois d’être en prise avec l’actualité. Je dois également bien la capter, la comprendre. Pour cela, j'ai besoin de pluralisme. Les spin doctors ont tous besoin de ces différents regards de journalistes, de saine concurrence, de décryptage, pour approcher, au plus près, le réel des situations.
Alain Weill est un conquérant, un homme de projets, qui va de l’avant et qui sait prendre des risques. Je l’ai rencontré, nous avons discuté. Je sais qu’au fond de lui, il comprend cette analyse sur le pluralisme. Les analyses comptables d’apothicaire sur la publicité sont une composante mais un leurre pour l’horizon du journalisme.
Aussi, sortons de l'univers des chiffres. Repensons l’avenir. Ensemble. Réfléchissons au sens de ce que nous devons préserver. Et, réfléchissons sur cet enjeu du pluralisme de l'info. Il ne peut être, non plus, pensé uniquement en termes de quantité de chaînes. Il doit l'être aussi et avant tout en termes de "qualité" de cette info. Or, cette "qualité" induit des moyens financiers. Il faut une pluralité de chaînes et pas avec une info au rabais, autrement dit un "pluralisme de la médiocrité" plutôt que de l'information de qualité. Toutes doivent avoir les moyens de travailler.
Nous sommes la France, terre de liberté, terre de maturité informationnelle. Nous sommes aussi un pays chargé d’Histoire, à l’origine de tellement d’avancées. C’est nous, tous ensemble, nous, le Peuple de France, qui avons fait ce que nous sommes... Et, LCI : c est aussi notre affaire.
Les médias cheminent et vibrent avec nous. Ils jouent un rôle de caisse de résonance via l'opinion publique. Emile Zola a fait trembler les pavés de Paris, avec son « J’accuse », dans l’Aurore. Pierre Viansson-Ponté a fait ressortir un climat du printemps de mai 68, avec « la France s’ennuie », dans Le Monde. Du côté, des politiques François Mitterrand, lui, l'homme de l'écrit, a surpris par ses tribunes ou ses entretiens télévisés. Charles De Gaulle, a fasciné avec ses célèbres conférences de presse où il parlait à tous, avec ses mots teintés d'humour… Chacun à sa manière, tous ont travaillé avec les médias. Cela ne s’oublie pas…
Maintenant, pardon pour le propos suivant, un peu simpliste mais qui reste un moteur intact : la France, ma France, ne doit pas oublier de faire résonner ses échos démocratiques. Elle a toujours été citée en exemple dans le monde. La vitalité de ses médias s'inscrit dans cette optique. Aujourd'hui, notre société est tellement marquée par le consumérisme, la dilution de l’information, la vitesse inouïe qui pulvérise tout et les changements profonds de civilisation.
Laisser le public trancher
Chacun sait qu'il faudrait désormais, un "électrochoc de confiance". Il faut un élan partagé, élan dont les médias doivent être partie prenante.
Je suggère, ici, un sommet consacré à la pluralité, une réunion sur les chaînes d’information, une réunion globale, sans exclusive, avec des politiques, des médiateurs, pour sortir, par le haut, de cette impasse dans le champ de l’économie audiovisuelle...
Les dossiers sont faits de chair et de sang. Ce sont les femmes et les hommes qui décident, n'est ce pas ? Ces femmes et ces hommes doivent se regarder, dialoguer, penser ensemble et surtout trouver la solution optimale. Le politique doit jouer son rôle d’écoute et de décision. Le politique ne pourrait-il mieux épouser l’économie, pour agir ?
LCI aurait dû entrer dans le débat et devenir un sujet de société. Parlons en avant qu'il ne soit trop tard. C'est au public de trancher et d'avoir droit au chapitre. C'est à TF1 de protéger son enfant.
20 ans, c'est jeune !
Qui oserait abandonner son enfant, en pleine croissance et pleine adolescence ? Qui oserait dans un paysage médiatique qui ne demande que la diversité ? Qui oserait ?
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE