Lundi soir, la vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), Marielle de Sarnez a écarté toute possibilité d'alliance avec les listes de la majorité présidentielle.
Invitée lundi soir de l'émission "Mots croisés" sur France 2, la vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem), Marielle de Sarnez, a exlu toute alliance avec l'UMP au second tour des élections régionales prochaines.
"Parce que l'UMP a choisi de nationaliser le scrutin", a justifié Marielle de sarnez. "Le message qu'entendrait l'UMP si jamais c'était un message qui allait dans son sens serait 'vous voyez, les Français soutiennent la politique gouvernementale'. Donc, je le regrette", a-t-elle ajouté.
Du coup, la dirigeante du moDem a exposé les deux possibilités qui s'offrent à son parti: "rester indépendant", à condition de réunir au moins 10% des suffrages exprimés afin de pouvoir se maintenir au second tour. Ou bien se rapprocher de la gauche. "Il y peut-être d'autres régions où nous regarderons avec les uns ou les autres, avec les présidents de région s'ils sont ouverts, en fonction des projets, des propositions, du contenu. Donc, tout est ouvert. Possiblement, des alliances sont envisageables", a-t-elle dit.
mardi 2 mars 2010
Le MoDem tourne le dos à l'UMP
CERTIFICAT VOLTAIRE - Zéro faute !
"Veuiller trouvé si-joint mon CV ainsi que ma lettre de motivation"….Ça les employeurs n’aiment pas du tout ! Le Certificat Voltaire est un tout nouveau diplôme qui espère devenir une référence francophone et un outil au service des recruteurs en matière d’orthographe
Les anglophones ont leur TOEFL, dorénavant les francophones auront leur Certificat Voltaire. Il s’agit d’un test conçu par une équipe d’experts et par le champion du monde d’orthographe, Bruno Deweale. Son objectif est de valoriser sa maîtrise de la langue française sur un CV.
En plaidant dans son dernier livre "Zéro Faute", pour une simplification de l’orthographe, le journaliste François de Closets savait bien qu’il n’était pas au bout de ses peines, dans un pays où la langue est sacrée, pratiquement intouchable mais aussi sous la tutelle de l’Académie Française.
Woonoz, une société lyonnaise spécialisée dans les outils numériques a décidé de prendre le problème au contrepied pour rassurer des recruteurs inquiets face à la recrudescence des fautes, notamment dans les lettres de motivation. "Un bon CV avec les compétences attendues mais accompagné d’une lettre truffée de fautes passe vite à la poubelle !" , explique-t-on dans une agence intérimaire. "Avec l’usage croissant de l’e-mail au détriment du courrier, la majorité des écrits de l’entreprise part sans bénéficier du regard vigilant d’une secrétaire ni d’une relecture. Pouvoir prouver que l’on a un bon niveau en orthographe devient donc un atout de taille lors d’une recherche d’emploi ", assure-t-on chez Woonoz.
Certificat Voltaire, mode d’emploi
Décliné sur le modèle des QCM de nos voisins anglophones, l’examen Voltaire d’une durée de 2h30 est constitué de 300 questions qui couvrent règles grammaticales, sémantiques, lexicales, syntaxiques. Pour environ 60 euros, l’inscription est réalisée en ligne, l’examen a lieu en salle d’examen universitaire. Pour le moment une vingtaine de villes hébergent l’examen mais après février le projet devrait être étendu un peu partout en métropole. Le score de la certification est compris entre 0 et 1000. À titre de référence, un score de 300 points qualifiera un candidat qui n’aura pas de difficultés majeures à rédiger un texte simple. Avec 900 points, le candidat est considéré comme référent en matière d’orthographe ! Une fois l’examen de certification effectué, les candidats reçoivent par courrier postal (et par e-mail) une attestation indiquant leur score ainsi qu’un code de validation. Ce dernier permet à tout employeur de vérifier l’authenticité du score obtenu sur le site internet de la certification Voltaire pendant deux ans. Les détracteurs du projet Voltaire regrettent que l’examen ne soit encore une fois l’occasion de piéger les candidats avec les éternelles exceptions ou homonymies complexes, style : satire/satyre, martyr/martyre, prémices/prémisses….Pour les adeptes, reste à savoir si le projet Voltaire deviendra la véritable référence francophone dans nos CV de demain ?
Sylvie Forder
CERTIFICAT VOLTAIRE
SALON DE L'AGRICULTURE - Casse-toi, tu pues !
Nicolas Sarkozy n'était pas présent samedi pour inaugurer le salon de l'Agriculture. Un désistement pas vraiment apprécié des agriculteurs alors que la crise fait rage dans le secteur
(Edition internationale)- La 47ème édition du Salon de l'Agriculture a ouvert ses portes samedi à Paris porte de Versailles, et ce, pour une semaine. 1.045 exposants sont présents de 25 pays différents et 700.000 visiteurs sont attendus. Alors que d'habitude, c'est le président de la République qui inaugure le Salon de l'Agriculture en compagnie de son ministre, cette année, Bruno Le Maire s'est baladé seul dans les allées serrant la main des paysans et caressant les bêtes. La raison ? Nicolas Sarkozy a préféré intervenir en clôture de la manifestation samedi ou dimanche prochain.
Nicolas Sarkozy a brillé par son absence samedi
Il y a peu de temps, Nicolas Sarkozy déclarait "La France a un lien charnel avec son agriculture et, j’ose le mot, avec sa terre". Une position fortement appréciée par les agriculteurs en mal de reconnaissance. Et pourtant, contrairement aux deux années précédentes, Nicolas Sarkozy n'est pas venu samedi ouvrir le salon de l'Agriculture. Certes, le chef de l'Etat n'a pas le même attachement que Jacques Chirac au saucisson et aux valeurs du terroir. Citadin, il n'apprécie d'ailleurs guère les poignées de main franchouillardes de rigueur lors de cette manifestation. Pire, le salon lui rappelle des mauvais souvenirs: en 2008, il avait lancé le désormais célèbre "Casse toi pauv' con" à un visiteur refusant de lui serrer la main.
Un désistement lourd de sous-entendus pour les agriculteurs
Alors que la période est morose pour les agriculteurs (certains ont perdu 30 à 40% de leurs revenus), notamment pour les producteurs de lait qui ont fait grève cet automne pour réclamer une hausse des prix, l'absence de Nicolas Sarkozy a été vue comme un abandon de la profession, comme une traitrise. Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, a ainsi estimé "qu'il n'y a pas toute la compréhension, parce que le président Sarkozy a beaucoup de difficultés avec la campagne, avec le monde paysan". Cette incompréhension se manifeste aussi dans les sondages puisqu'a été constatée une baisse significative de la popularité de Nicolas Sarkozy chez les agriculteurs pourtant traditionnellement acquis à la droite. Ainsi, si le chef de l'Etat recueillait 56% d'opinions favorables il y a encore un an, il n'en séduit aujourd'hui plus que 47%. Les autres syndicats étaient quant à eux partagés. La Confédération paysanne s'est déclarée "surprise pour ne pas dire choquée" de l'attitude de Nicolas Sarkozy qui trahit "soit une absence de solutions " à la crise agricole, soit "qu'il a peur des paysans, des manifestations". Pour la coordination rurale en revanche, "cela ne va pas changer grand chose pour les agriculteurs que le président Sarkozy passe au salon. L'important c'est qu'il défende l'agriculture européenne à Bruxelles".
L'opposition se gausse
Si les agriculteurs étaient les mieux placés pour critiquer l'absence de Nicolas Sarkozy, les autres formations politiques n'ont pas hésité à aller de leurs petits commentaires. Après Dominique de Villepin qui avait attaqué le chef de l'Etat sur son attachement à l'agriculture le 15 février lors d'une visite dans le Finistère «Je regrette que [l’agriculture] ne soit pas une priorité du chef de l’Etat et du gouvernement, même si mon ami Bruno Le Maire se donne beaucoup de mal.», c'était au tour de Martine Aubry ce week-end d'estimer que son absence "montre son mépris pour les agriculteurs". François Bayrou, lui, a considéré que c'était "un geste d'abandon". Qui pourrait croire face à ces commentaires que François Mitterrand lorsqu'il était président n'a jamais inauguré, ni même visité le salon de l'Agriculture ?
Bruno Le Maire relativise
Le ministre de l'Agriculture a donc inauguré seul le salon, rejoint plus tard par le nouveau commissaire européen à l'Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos. Il a cependant tenu à défendre le chef de l'Etat qui interviendra samedi ou dimanche en clôture. "Il a une vraie attention sur le secteur", a-t-il expliqué. "Il y aura des choses nouvelles, qui ne sont pas forcément habituelles dans la relation qu'a le président de la République avec le monde agricole. Ce sera le signal d'un rassemblement du monde agricole et l'ouverture de perspectives pour l'avenir".
Magali MASSA
LES FRANÇAIS AIMENT LA CAMPAGNE QUAND ELLE VIENT À PARIS, QUAND C'EST L'INVERSE, ON S'ARRÈTE AUX IMAGES D'ANTAN... CELLE DU BON FERMIER ET SA CRÈMIÈRE QUI TRAIT SA VACHE POUR FAIRE DU LAIT ET DU BEURRE, C'EST TORDANT.
SARKO N'AIME PAS, C'EST NORMAL, IL A LE COURAGE DE LE MONTRER, APRÈS TOUT POURQUOI PAS.
EST-CE POLITIQUEMENT CORRECT QUE DE TRAINER SES POMPES DANS LA MERDE ? POUR CERTAINS PEUT-ÊTRE, À GAUCHE SUREMENT.