1941: Soviétiques et Britanniques occupent une partie de l'Iran. Reza shah, trop favorable à l'Allemagne, est contraint d'abdiquer en faveur de son fils Mohammad Reza Pahlavi.
1951: Mossadegh, premier ministre, nationalise l'industrie pétrolière. L'Anglo-Iranian Oil Company et la Grande Bretagne portent plainte devant la Cour internationale de Justice.
1953: coup d'état appuyé par la CIA. Mossadegh est renversé.
1954: l'exploitation du pétrole est accordée pour 25 ans à un consortium international.
1963: lancement de la «Révolution blanche», programme de modernisation.
1965: répression contre l'opposition de gauche et les religieux à la suite d'un attentat manqué contre le shah. L'ayatollah Khomeyni est arrêté puis exilé en Irak.
1975: signature avec l'Irak d'un accord frontalier sur la région pétrolifère du Chatt-al-Arab.
1979
16 janvier: après des mois de manifestations réprimées avec violence, le chah quitte le pays pour l'Egypte.
1er février: l'ayatollah Khomeini, exilé en France, rentre à Téhéran. Insurrection menée par les partisans de Khomeiny et une partie de l'armée.
1er avril: proclamation de la république islamique.
Août: la nouvelle constitution accorde à Khomeiny le pouvoir suprême.
Novembre: occupation et prise d'otages à l'ambassade américaine qui durera jusqu'en janvier 1981.
1980: début de la guerre avec l'Irak déclenchée par l'invasion des troupes irakiennes.
1981: Ali Khamenei est élu président de la république.
1988: cessez-le-feu entre l'Irak et l'Iran. La guerre a fait un million de morts.
Juin 1989: décès de l'Ayatollah Khomeyni. Ali Khamenei lui succède en temps que «Guide de la révolution».
Juillet 1989: Ali Akbar Hachemi Rafsandjani est élu président de la république.
Mai 1997: le réformateur Mohammad Khatami est élu président de la république. Il sera réélu en 2001.
Juillet 1999 : manifestation étudiantes après la fermeture d'un journal réformateur; 1000 personnes sont arretées.
Février 2000: lors des élections législatives, les réformateurs favorables à Khatami obtiennent la majorité absolue avec 170 des 290 sièges du Parlement.
Février 2003: raz de marée conservateur à l'occasion des élections municipales. Mahmoud Ahmadinejad remporte la mairie de Téhéran lors d'un scrutin marqué par un taux d'abstention de plus de 85%.
Octobre 2003: accord entre l'UE3 et l'Iran. Téhéran accepte d'appliquer le protocole additionnel au traité de non-prolifération (TNP), qui permet des inspections inopinées de l'Agence internationale de l?énergie atomique (AIEA).
Shirin Ebadi, juriste et militante des droits humains obtient le prix nobel de la paix.
Février et mai 2004: victoire écrasante, lors des élection législatives, des conservateurs, qui obtiennent 195 sièges sur 290; le taux de participation est très faible: 50,6%.
Juin 2005: élection présidentielle; Mahmoud Ahmadinejad l'emporte sur l'ancien président, Hachemi Rafsandjani avec 61,7% des voix. Le taux de participation est de 59,7%.
Automne 2005: le président Ahmadinejad multiplie les provocations à l'encontre d'Israël, qui doit être« rayé de la carte », et émet des doutes sur la réalité du génocide.
Décembre 2005: un accident d'avion fait une centaine de morts à Téhéran.
2006
11 avril : le président Ahmadinejad annonce que «l'Iran a rejoint les pays nucléaires» avec l'enrichissement d'uranium.
8 mai : Mahmoud Ahmadinejad écrit à George W. Bush pour proposer de «nouveaux moyens» de régler les tensions dans le monde, geste sans précédent depuis la révolution en 1979.
12 mai : le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan appelle les Etats-Unis à dialoguer directement avec Téhéran pour résoudre la crise.
31 mai : Washington, dans un changement majeur de politique vis-à-vis de l'Iran, propose de participer directement aux négociations sur le programme nucléaire iranien aux côtés des Européens, à condition que Téhéran suspende son enrichissement de l'uranium.
11-12 décembre : l'Iran organise une conférence internationale sur l'holocauste, rassemblant soixante-sept « historiens et chercheurs » de trente pays, dont nombre de révisionnistes.
15 décembre : le parti du Président Ahmadinejad subit une défaite aux élections municipales.
2007
23 mars : quinze marins britanniques patrouillant à proximité des eaux territoriales iraniennes sont capturés par l'Iran dans le Golfe persique.
24 mars: le Conseil de sécurité de l'ONU parvient à un accord qui alourdit les sanctions infligées à l'Iran dans sa précédente résolution.
Juin : la décision prise par les autorités de rationner l'essence provoque une vague de protestation sociale.
25 octobre : les Etats-Unis adoptent de nouvelles sanctions contre l'Iran. Elles visent les Gardiens de la révolution, l'unité d'élite Al Qods, et les trois principales banques du pays.
3 décembre : publication d'un rapport des seize agences de renseignement américaines qui considère avec « un haut degré de confiance » que « l'Iran a arrêté son programme d'armement nucléaire à la fin 2003 ».
2008
Mars-avril : les conservateurs arrivent largement en tête des élections législatives.
2 juin : Ali Larijani, ancien négociateur en chef de Téhéran pour les questions nucléaires est élu à la présidence du nouveau parlement.
19 juillet : pour la première fois depuis 1979, un haut diplomate américain participe aux pourparlers menés par les Européens avec Téhéran sur le nucléaire.
Octobre : grève des commerçants du bazar, qui refusent l'imposition d'une TVA de 3 %.
4 novembre : le Parlement destitue le ministre de l'Intérieur qui s'était prévalu d'un faux diplôme de l'université anglaise d'Oxford.
21 décembre : la police ferme le Centre des défenseurs des droits de l'homme, une ONG créée par le Prix Nobel de la paix Shirin Ebadi qui défend les prisonniers politiques.
2009
20 mars : Barack Obama adresse un message au peuple iranien et à ses dirigeants dans lequel il propose de construire un "dialogue honnête".
Avril-mai : une journaliste américano-iranienne arrêtée en janvier, Roxana Saberi, est condamnée à huit ans de prison pour espionnage. Elle est libérée un mois plus tard, après son procès en appel au cours duquel sa peine est réduite à deux ans avec sursis.
20 mai : le Conseil des gardiens de la constitution approuve les seules candidatures du président Mahmoud Ahmadinejad, de Mir Hossein Moussavi, Mehdi Karoubi et Mohsen Rezaie pour l'élection présidentielle du 12 juin. Quelques jours avant le scrutin, la campagne de Mir Hossein Moussavi suscite un large engouement.
12 juin : élection présidentielle. Dès le lendemain, le ministère de l'Intérieur annonce la victoire de Mahmoud Amadinejad avec 63% des votes, contre 34% à Mir Hossein Moussavi. La participation a atteint 85%.
12-30 juin : dénoncant des fraudes, les partisans de Mir Hossein Moussavi descendent dans les rues de Téhéran le soir même et les jours suivants dans la plupart des grandes villes. Le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, confirme la victoire d'Ahmadinejad et exige l'arrêt des manifestations. Moussavi demande un nouveau scrutin. Interdites par le régime, ces manifestations sont durement réprimées par la police et les milices du régime. Au moins 20 personnes sont tuées et plus de 2000 personnes sont arrêtées selon la Ligue iranienne des Droits de l'Homme. Le régime accuse l'ambassage de Grande-Bretagne d'avoir joué un rôle dans les manifestations.
1er juillet : arrestation d'une universitaire française, Clotilde Reiss, accusée d'espionnage.
9 juillet : 3 000 personnes bravent l'interdiction de manifester pour marquer l'anniversaire des émeutes estudiantines de 1999 et contester la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, le 12 juin.
1er août : ouverture du procès d'une centaine d'opposants et manifestants, parmi lesquels d'importantes figures du courant réformiste.
5 août : investiture de Mahmoud Ahmadinejad pour un second mandat.
8 août : comparution de Clotilde Reiss et d'une employée franco-iranienne de l'Ambassade de France dans le cadre du proçès des manifestations de juin.
lundi 10 août 2009
UN PEU D'HISTOIRE
L'ambassade de France ouverte aux manifestants iraniens "poursuivis"
Jugée aux côtés de Clotilde Reiss, une employée franco-iranienne de l'ambassade de France à Téhéran a affirmé que les portes de l'établissement étaient ouvertes aux manifestants anti-Ahmadinejad "poursuivis". Bernard Kouchner confirme: "C'est notre tradition diplomatique".
L'ambassade de France à Téhéran avait pour consigne d'accueillir des manifestants iraniens "poursuivis" si ceux-ci lui demandaient refuge, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un entretien publié lundi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Le chef de la diplomatie française fait référence aux aveux attribués à une employée franco-iranienne de l'ambassade, Nazak Afshar, lors de son procès aux côtés de l'universitaire française Clotilde Reiss et d'autres manifestants contre le régime, devant un tribunal de Téhéran samedi.
"Celle-ci a dit samedi, ce qui est juste, que si des manifestants poursuivis cherchaient refuge à l'ambassade de France, la consigne était d'ouvrir la porte", a déclaré Kouchner au Parisien, ajoutant: "C'est une consigne de tous les Européens. C'est notre tradition démocratique".
Revenant sur le cas de Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran depuis le 1er juillet pour sa participation à la contestation dans ce pays, Kouchner a répété que les accusations retenues contre elle "sont dénuées de tout fondement".
Samedi, la Française de 24 ans, enseignante à l'Université d'Ispahan, avait reconnu selon l'agence officielle iranienne Irna avoir participé à des manifestations et avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant de l'ambassade de France. "Ces 'aveux' ont été probablement sollicités!", a dénoncé Kouchner. "On ne peut l'accuser de rien du tout".
LE RETOUR DES BEAUFS, DÉJA........
Encore une saison à se faire chier, à la radio à la télé, on va en avoir jusque là de ses connards décérébrés à deux pattes.