Au 15 décembre, 7.500 PME ont reçu une aide pour financer leurs projets d'investissement, 16.000 autres ont bénéficié de 3,5 milliards d'euros de prêts bancaires garantis pour renforcer leur trésorerie.
La banque publique Oséo a accompagné 23.500 entreprises cette année dans le cadre du plan de relance, a annoncé le gouvernement français. Le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, et le directeur général délégué d'Oséo, Joël Darnaud, ont présenté un bilan de l'action de la "banque des PME" à l'issue d'une visite d'un atelier de fabrication de chocolat dans les Hauts-de-Seine.
Au 15 décembre, 7.500 PME avaient été accompagnées par Oséo pour financer leurs projets d'investissement avec 1,3 milliard d'euros de prêts en partenariat avec les banques et 1,2 milliard d'euros de prêts bancaires garantis. Seize mille autres ont bénéficié de 3,5 milliards d'euros de prêts bancaires garantis pour renforcer leur trésorerie.
Oséo a également présenté les résultats d'une étude auprès de 5.556 entreprises accompagnées entre fin 2008 et juin 2009 qui montre que 50% d'entre elles ont été sauvées de la faillite par les mesures de soutien à la trésorerie, ce qui a permis de sauvegarder 30.000 emplois sur ces six mois. "La prolongation en 2010 des mesures du plan de relance mises en oeuvre par Oséo, sur un rythme progressivement moins important, va permettre de soutenir les entreprises à la trésorerie fragile en attendant les effets de la reprise", a souligné Patrick Devedjian. "Nous restons mobilisés aux côtés des entreprises qui rencontrent des difficultés conjoncturelles mais aussi, et c'est très important, aux côtés de celles qui souhaitent investir pour préparer la reprise", a dit pour sa part Joël Darnaud.
mardi 22 décembre 2009
PME : 23 500 entreprises accompagnées par Oseo en 2009
Ségolène Royal n'est plus Ségolène Royal. Deux ans et demi après sa défaite, la candidate à la présidentielle de 2007 a changé de statut. Non seulement elle n'a plus les faveurs de l'opinion, mais une majorité de Français désapprouvent désormais ses choix, son discours, sa stratégie. Elle ne passe plus, loin de là, pour la meilleure opposante à Nicolas Sarkozy, pire, elle est perçue comme un handicap pour l'opposition. Réalisée en décembre pour Canal+, une enquête BVA (1) montre que, pour trois Français sur quatre, Ségolène Royal est « plutôt un handicap » pour le Parti socialiste. Les deux tiers des sympathisants de gauche le pensent et 70 % des seuls sympathisants du PS. C'est surtout son positionnement, en fort décalage avec la formation de la rue de Solférino, quoique non en rupture avec elle, qui est sanctionné. Ainsi, 60 % des sympathisants de gauche et 62 % des Français interrogés pensent que la présidente de la région Poitou-Charentes devrait « soutenir les positions de son parti ».
Plus préoccupant encore : si elle apparaît comme un mauvais service rendu au PS, la stratégie de Ségolène Royal est aussi perçue comme jouant en sa défaveur. Sa cote de popularité est tombée à des niveaux qu'elle n'avait pas connus depuis de nombreuses années. Dans le baromètre politique de décembre TNS Sofres - Logica pour « Le Figaro Magazine » (2), seuls 28 % des Français disent souhaiter lui voir jouer un rôle dans les mois et les années à venir. Deux points seulement devant François Hollande et 10 points derrière la première secrétaire, Martine Aubry. Son fonctionnement très personnel et le privilège donné au temps court, celui du coup médiatique, sur le temps long, celui de la réflexion politique, ont lassé au-delà de ses plus fidèles soutiens. Sa glissade dans l'opinion a fini par persuader de nombreux ténors socialistes que Ségolène Royal ne constitue plus ni une menace pour eux-mêmes ni une chance pour 2012. Ceux qui, au PS, la croient politiquement finie sous-estiment la puissance de ses ressorts et surestiment leur propre capacité à rassembler les galaxies de la gauche. La « femme debout » a un genou à terre, mais elle peut tout à fait se relever.
Trois solides constats plaident en ce sens. Le premier est assez contre-intuitif : c'est le socle de crédibilité sur lequel peut encore s'appuyer Ségolène Royal. Avoir affronté Nicolas Sarkozy au deuxième tour et avoir réalisé un score plus qu'honorable continue de la qualifier pour la fonction auprès d'une part de l'électorat. Selon BVA, 39 % des sympathisants de gauche pensent qu'elle ferait « un bon président », à égalité avec Martine Aubry (40 %), derrière Dominique Strauss-Kahn et Bertrand Delanoë mais loin devant tous les autres.
Le deuxième constat est celui de son positionnement particulier, voire unique, à l'épicentre de trois univers de la gauche, ceux que l'institut Viavoice identifie comme la « gauche antisystème écologiste », la « gauche anticonsumériste » et la « gauche sociale-libérale ». Pour François Miquet-Marty, directeur général adjoint de Viavoice, « personne d'autre ne pourra parler dans les mois à venir à toutes ces familles à la fois ». Rester sur ses thèmes de prédilection, la famille, l'éducation et l'écologie, lui permet de renforcer cette position, potentiellement plus rassembleuse que celle d'une Martine Aubry (« gauche interventionniste ») ou d'un DSK (« gauche sociale-libérale »).
Au service de cette situation politique, Ségolène Royal, dispose d'une intuition intacte de ce qui monte de la société. Exemples : elle a été l'un des rares dirigeants politiques à se saisir de la question du stress au travail, juste avant que n'éclate la polémique autour des suicides en série à France Télécom, la première à identifier l'impopularité de la taxe carbone… Ce serait un tort de négliger ce lien particulier avec une « France d'en bas » si prompte à se détourner de la politique. Même s'il ne croit plus guère dans les chances de celle dont il a été très proche, le sénateur François Rebsamen observe : « On verra si notre prochain candidat fait autant de voix qu'elle dans les quartiers populaires… » Enterrer politiquement l'ancienne présidentiable socialiste serait d'autant plus prématuré qu'elle a déjà montré sa capacité de rebond. En septembre 2005, elle plafonnait à 30 % d'opinions favorables dans les sondages, à peu près son niveau actuel.
Le troisième élément est ce que son ancien directeur de campagne, Jean-Louis Bianco, appelle une « ténacité indestructible ». C'est cela qui inquiète le plus ses concurrents au PS : peut-elle conduire une Ségolène Royal qui donne de plus en plus de marques d'indépendance à se présenter en 2012, au besoin en s'affranchissant des primaires ? François Rebsamen doute qu'elle fasse cavalier seul : « Elle ne finira pas sa carrière politique en dehors du parti. » Mais tous ne partagent pas cet avis. Pour Pierre Moscovici, animateur des Ateliers du changement du PS, « il faut absolument internaliser Ségolène Royal », sous peine de la voir faire cavalier seul. Une peur souvent inavouée mais largement partagée au PS, car elle ressuscite le « cauchemar » de 2002, celui d'une double candidature dans la famille socialiste et radical-socialiste, synonyme d'absence au deuxième tour. « Si elle voit qu'elle n'a aucune chance aux primaires, ce qui est probable, ou si elle pense que le processus n'est pas sérieux, ce qui est possible, elle est capable de partir sous sa propre bannière, même pour faire 10 % », résume un hiérarque du parti. C'est l'un des grands enjeux internes des régio-nales : la perte d'une ou plusieurs régions (Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Ile-de-France pour citer les plus « fragiles ») et un large succès de Ségolène Royal en Poitou-Charentes la relanceraient pour 2012. Avec ou sans le PS.
JEAN-FRANCIS PÉCRESSE
La justice américaine refuse d'abandonner les poursuites contre Polanski
La justice américaine a refusé lundi d'abandonner des poursuites lancées contre le cinéaste franco-polonais Roman Polanski pour une affaire de détournement de mineure remontant à 1977. Une Cour d'appel californienne a rejeté la demande d'abandon des poursuites déposée au début du mois par les avocats du cinéaste, actuellement assigné à résidence en Suisse après avoir été arrêté le 26 septembre. Les Etats-Unis réclament à Berne son extradition.
Le 10 décembre, l'avocat Chad Hummel avait dénoncé devant les trois juges de la cour d'appel du second district de Californie de graves erreurs de procédure au moment des faits, commises selon lui par le juge chargé de l'affaire à l'époque, Laurence Rittenband, décédé depuis.
L'AMÉRIQUE POUSSE SA PUDIBONDERIE JUSQU'AU VICE, LES AMÉRICAINS SONT DES HYPOCRITES, ON Y RECENSE PLUS DE PERVERS SEXUELS QUE PARTOUT AILLEURS DANS LE MONDE, ET ELLE VEUT LAVER LE LINGE ÉTRANGER PLUS BLANC QUE LE SIEN !!
QUELLE OUTRECUIDANCE QUE CETTE NATION DE PARVENUS !!
Sarkozy a "l'indignation bling bling" (PS)
Aurélie Filippetti (PS) a estimé aujourd'hui que Nicolas Sarkozy avait "l'indignation bling bling" lui reprochant de jouer "les chefs de gare" pour les passagers de l'Eurostar qui vont "faire leurs courses de Noël à Londres", sans se soucier des usagers du RER A touchés par la grève. "Je ne comprends pas pourquoi tout d'un coup il joue les chefs de gare en ce qui concerne l'Eurostar", a déclaré la députée de Moselle sur i-Télé.
La veille, le chef de l'Etat avait demandé la reprise dès mardi du trafic ferroviaire entre la France et la Grande-Bretagne après les incidents du week-end qui ont bloqué quelque 2.000 passagers.
"C'est effectivement la France que défend et qu'aime Nicolas Sarkozy. Il y a les gens qui ont les moyens d'aller faire leurs courses de Noël à Londres" et puis les usagers du RER en Ile-de-France qui "depuis deux semaines voyagent dans des conditions déplorables". Le président de la République "a l'indignation bling bling" et "ça, ça suffit", a-t-elle asséné, reprochant au gouvernement d'avoir choisi "la stratégie du pourrissement" dans le conflit social sur la ligne de RER A.
Quelques événements du 22 DÉCEMBRE
22 décembre 641
Prise d'Alexandrie, en Egypte, par les Musulmans. Au XIXe siècle, l'incendie de la fameuse bibliothèque des Ptolémées par Omar lors de cette prise fut contestée.
22 décembre 1522
Les Turcs, commandés par Soliman II, enlèvent l'île de Rhodes aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, appelés depuis chevaliers de Malte.
22 décembre 1528
François Ier déclare la guerre à l'empereur Charles Quint. Cette guerre prendra fin en 1529 avec la Paix des Dames.
22 décembre1895
Première radiographie
Le physicien allemand Wilhelm Konrad Röntgen qui a fait la découverte des rayons X le 8 novembre, effectue la première radiographie sur la main de sa femme. La radiologie sera enseignée dans la plupart des facultés de médecine européennes à partir de 1897. Mais les radiologues ne connaissaient pas les risques de la radiodermite et ne se protégeaient pas contre les rayons.
22 décembre 1989
Nicolae Ceausescu fuit la Roumanie
Le dictateur roumain surnommé "le génie des Carpates" quitte précipitamment la Roumanie devant la vague révolutionnaire qui déferle sur son pays depuis moins d'une semaine. Au même moment les "révolutionnaires" s'emparent de la télévision roumaine. Le 16, les habitants de Timisoara s'étaient soulevés contre l'arrestation du pasteur Lazlo Toekes défenseur des droits des minorités hongroises. Le 21 une manifestation d'ouvriers a conspué le régime dictatorial devant le siège du PC à Bucarest. Les époux Ceausescu seront vite arrêtés sur le chemin de l'aéroport de Pitesti et fusillés après un simulacre de procès le 26. Nicolae et Elena seront reconnus coupables de génocide et de détournement de fonds. Les évènements de Roumanie seront les premiers à être intégralement retransmis par la télévision.