Deux entrepreneurs, dont un producteur de safran, désireux de
valoriser les bienfaits naturels de cette épice, ont élaboré une boisson
gazeuse à base de kiwi qu'ils ont baptisé DSK, pour Drink safran kiwi,
tout en jouant sur les vertus dites aphrodisiaques de la plante.
"Depuis l'Antiquité, le safran est connu pour ses nombreuses vertus.
Il est antidépresseur, a la réputation d'apporter gaieté et sagesse,
soigne le foie, abaisse la pression artérielle, stimule la respiration,
et on lui confère des qualités d'aphrodisiaque féminin", explique à
l'AFP Stéphane Briault, concepteur de cette boisson "naturelle,
pasteurisée, sans colorant ni conservateur" avec Patrice Guillard,
producteur de safran dans le Cher.
"L'idée première était de commercialiser du safran dans un soda, puis
s'est ensuite posée la question de la base de fruit. Le kiwi a des
vertus intéressantes, il est un antioxydant. Restait ensuite la question
du nom", raconte Stéphane Briault.
"'Safran drink' n'étant pas très vendeur, on a pensé à 'Drink safran
kiwi' qui faisait 'DSK'. On s'est demandé si on osait ou pas, puis on
s'est dit que les gens s'en souviendraient plus facilement",
ajoute-t-il. 22 entreprises avec l'acronyme DSK
Vingt-deux noms d'entreprises comportant l'acronyme DSK sont déposées à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
La cible des concepteurs de DSK est "la clientèle branchée, le monde
de la nuit" pour mélanger notamment la boisson pétillante aux alcools
forts. Stéphane Briault assure avoir lui-même constaté que le safran
permet d'atténuer les effets néfastes de l'alcool.
Elaboré et conçu dans la Creuse, avec notamment 90% de safran cultivé
dans le département, et lancé officiellement lundi à Guéret comme l'a
rapporté France Bleu Creuse, 10.000 bouteilles de DSK ont été
embouteillées pour démarcher cet été des établissements de nuit
parisiens et de la Côte d'Azur.
Il faudra plus qu'une loi pour changer les mentalités en entreprise. Une étude de l'association IMS-Entreprendre pour la Cité démontre que les clichés homme/femme
dominent encore les esprits dans les entreprises : l'homme est vu en
«leader» doué pour l'action et fort en charisme, la femme en
«assistante», dotée d'empathie et d'un sens de l'organisation.
L'étude de l'association, qui rassemble plus de 200 entreprises, a été menée dans neuf d'entre elles (Accor, Capgemini, Egide, Pôle emploi, Renault, Sodexo, Sogeti, TNT et Total), les salariés étant interrogés via un questionnaire ou lors d'entretiens individuels.
Selon cette enquête, menée auprès de 1200 salariés en France,
l'attribution de compétences spécifiques en fonction du genre est
partagée par les deux sexes et concerne 44% des managers hommes et 51%
des managers femmes. Pour ceux qui estiment qu'il y a une différence,
29% jugent qu'elle provient des gènes et 68,3% de l'environnement.
Les femmes ont une moins bonne image d'elles mêmes que les hommes
Ces stéréotypes qui «tendent à résumer le duo «manager-assistante»,
provoquent «des difficultés pour les femmes à être identifiées comme
leaders et à se projeter sur des postes à haute responsabilité, mais
également pour les hommes, une tendance à négliger la candidature de
femmes à ces postes», notent les auteurs. Malgré ces clichés, hommes et
femmes interrogés décrivent le manager «idéal» comme relevant d'un
modèle androgyne, conjuguant des qualités attribuées aux deux sexes
(charisme, leadership, empathie, organisation...).
Dans le détail, les hommes ont une bonne image des femmes... surtout si elles restent à des niveaux hiérarchiques inférieurs.
De leur côté, les femmes ont une image d'elles-mêmes moins bonne que
celle des hommes vis-à-vis d'elles. Elles ont aussi une image plutôt
négative de leurs collègues masculins, le sentiment et le vécu de
discrimination renforçant cet état de fait, selon les auteurs de
l'étude.
Les femmes avec des responsabilités se masculiniseraient
Ainsi, 57,5% des femmes pensent que leurs supérieurs favorisent les
hommes pour les postes à responsabilité. Elles sont aussi 67% à penser
que les hommes sont mieux payés, alors que seuls 34% d'hommes pensent la
même chose. En outre, 67% des hommes estiment que l'accès aux
promotions internes est équitable entre les sexes, contre 39% des
femmes.
Par ailleurs, pour plus de la moitié des hommes (53,1%) et 48,7% des
femmes, les femmes qui obtiennent un poste à responsabilité finissent
par se masculiniser, une idée qui peut renforcer un phénomène
d'autocensure de la part des salariées. Pour 85,1% des managers, les
femmes dirigeantes sont mêmes parfois plus dures que les hommes et
deviennent encore plus carriéristes (52,9%).
Cela fait presque un an que Xu, jolie
Chinoise trentenaire, fréquente le «Jardin de la joie». Ce club de
rencontre à Pékin a été crée pour échapper à la condition de célibataire
«sheng nu». Désormais inscrit dans le dictionnaire chinois, ce terme à
connotation très péjorative peut être traduit par «celle qui restent »
ou « celle dont on ne veut plus».
Diplômées et indépendantes financièrement, les «sheng nu» sont généralement des citadines.
« Les hommes ne veulent pas d'une femme de 30 ans »
Un sondage très médiatisé publié en 2010 a entériné définitivement ce nouveau phénomène sociologique. Organisé par la Fédération
chinoise de la femme, le sondage révèle qu'il y a 180 millions d'hommes
et femmes célibataires en Chine, mais que 92% des hommes interrogés
estiment qu'une femme doit se marier avant l'âge de 27 ans.
«Les hommes ne veulent pas d'une femme de 30 ans , un âge considérée
comme déjà avancé pour le mariage en Chine » témoigne Xu, devant un jeu
de majong. « C'est important pour eux qu'elle soit encore jolie »
précise Summer, 26 ans, membre d'un autre club de rencontre.
Les filles tiennent à leur indépendance financière
« L'apparition du phénomène a plusieurs origines. D'une part
les jeunes travaillent beaucoup et ont peu de lieux de rencontre en
dehors de leur travail », explique Wu Di, sociologue, qui vend ses
conseils 130 dollars la séance et vient de publier un livre sur le
sujet. « D'autre part, le mariage n'a jamais été synonyme de bonheur.
Or, aujourd'hui beaucoup de jeunes femmes vivent très bien seules et ne
voient pas l'intérêt d'abaisser leur niveau de vie pour se marier »,
ajoute la sociologue.
Une forte pression familiale
« La vraie raison pour laquelle je viens au club, c'est pour ne pas
décevoir mes parents. J'aimerais les rendre heureux », raconte Xu.
Conscient des déséquilibres démographiques liés à la politique de
l'enfant unique, le gouvernement lance régulièrement des campagnes qui font la promotion d'un mariage jeune.
A 34 ans, Shelly est consultante et revient tout juste des Etats-Unis.
Depuis son retour, elle n'ose plus voir sa famille en province et fuit
même ses amies proches qui ne cessent d'arranger pour elle des
rendez-vous galants.
«J'ai de la pression de tous les côtés. Je sens bien que ma mère est
triste lorsqu'elle voit les petits-enfants de ses copines », dit-elle.
Shelly s'apprête à retourner aux Etats-Unis pour faire un deuxième
Master. En partie pour échapper au regard de ses collègues, parents et
amis. « Je pense rentrer en Chine à 40 ans. J'espère qu'à ce moment je
serai tellement âgée, tellement « incasable » qu'on me laissera
tranquille », lance-t-elle.
L’Europe est trop régulée, gérée par une bureaucratie
auto-complaisante et encline à l’intervention de l’Etat. Elle finira en
musée si elle ne retrouve pas son esprit d’entreprise, estime l’ancien
négociateur pour l’adhésion de la Pologne.
L'Europe ne souffre pas de la maladie de Parkinson. L'Europe est une victime de la loi de Parkinson.
Actuellement, une entreprise ou une organisation qui compte plus de 200
salariés, n'a plus besoin de revenus, de bénéfices, ou de clients. La
seule chose qui compte, c'est sa bureaucratie et ses procédures
internes, qui assurent une occupation à ses employés. Il en va ainsi des
entreprises et de l'Union européenne, ou plutôt de la “momie
européenne”, comme l’appellent certaines mauvaises langues.
L'Union européenne oeuvre de moins en moins en faveur de la
croissance économique et pour ses citoyens, et de plus en plus pour
elle-même et ses fonctionnaires. Ses procédures et sa réglementation, au
lieu de faciliter l'activité économique, l'entravent.
L'UE est de moins en moins compétitive. Les pays membres n'ont pas
les moyens de financer son armée de fonctionnaires et ses dépenses
publiques, alors ils s'endettent à l'infini soit à l'intérieur
(Belgique, Allemagne, Pays-Bas, France), soit à l'extérieur du pays
(Irlande, Portugal, Espagne, Italie, Grèce).
Les anciens schémas de fonctionnement épuisés, l'UE n'est plus en
mesure de favoriser la croissance économique. Les réformes proposées
sous la forme d'une intégration politique plus étroite, d'une mise en
commun de la dette, ou d'une politique de croissance au prix de
l'explosion des déficits ne feront que renforcer les rangs de l'armée de
fonctionnaires et engendrer de nouvelles réglementations, entravant
plus encore l'activité des entreprises.
Le membre le plus ancien a 89 ans
Personne ne veut se souvenir de l'histoire récente, quand la
libéralisation du marché en Pologne en 1989 a déchaîné un esprit
d'entreprise sans précédent. L'Europe, elle, veut du socialisme, du
monopole d'Etat, du plein emploi artificiel, surtout dans la fonction
publique et dans les entreprises d'Etat. Et pourquoi pas des cartes de
rationnement ?
Pour ne pas parler dans le vide, appuyons-nous sur un exemple
concret, que je connais bien. Regardons le fonctionnement du Comité
économique et social européen [dont l'auteur fut membre entre 2004 et
2010], l'un des organes de l'UE censé exprimer la position de la société
civile sur la législation européenne. A quoi ressemble en réalité la
voix de la société civile ?
Les conseillers qui y siègent sont désignés par les ONG, les
organisations syndicales et patronales. Leurs candidatures sont ensuite
approuvées par les gouvernements et par le Conseil de l'Union
européenne. La plupart des membres du Comité sont des fonctionnaires
issus des institutions représentatives des partenaires sociaux. Ainsi,
dans le groupe des employeurs, il est très difficile de trouver un vrai
entrepreneur, dans le groupe des syndicats, un ouvrier digne de ce nom,
et au sein du groupe des organisations non-gouvernementales un véritable
travailleur social. Les champions de la longévité occupent leurs sièges
pendant des dizaines d'années. Le plus ancien de ses membres a 89 ans.
8 000 euros par mois nets d'impôts
Tout récemment, le groupe des employeurs a pratiqué le vote par
acclamation ! A la question – êtes vous un homme d’affaires ? – un de
ses représentants m’a répondu qu’il ne l’était pas, mais qu’il se
sentait un esprit d’entreprise ! Une réponse similaire m’a été donnée
par un représentant des employés ; interrogé sur son profil
professionnel, il a déclaré n'avoir jamais été ouvrier. Et lorsque je
leur ai demandé s'ils pourraient échanger leurs groupes respectifs, ils
ont avoué que cela ne leur poserait pas de problème majeur.
Ces sont ces personnes qui sont censées nous représenter nous, la
société civile. En tant qu'employés d’organismes sociaux, ils gagnent à
peine plus que la moyenne nationale. Que leur offre l'UE ? Un salaire
journalier de 233 euros pour avoir participé à une réunion. Il suffit
de signer la liste de présence et vous pouvez disparaître, ce qui est
devenu une habitude pour certains. Quelque 1 084 euros tombent une fois
par semaine en remboursement de frais de déplacement. S’y rajoute un per
diem de 30 euros pour les dépenses de logement, une double indemnité
pour les déplacement en dehors de Bruxelles et de nombreux autres
avantages (cantine bon marché, salle de gym, médecin, etc.) Au total, si
l’on se donne du mal, on peut empocher jusqu'à 8 000 euros par mois,
nets d'impôts.
Les personnes désignées peuvent gagner bien plus, pour peu qu'elles
siègent souvent lors des sessions. Et qu'est-ce qui nécessite des
délibérations à n’en plus finir? Des centaines de nouvelles
réglementations à examiner et à évaluer. Plus il y a de législation,
mieux c'est, parce qu'on gagne plus. Quand, il y a quelques années, le
cabinet du président José Manuel Barroso a évoqué l'initiative de
simplifier la loi, tout le monde a répondu oui. Tout le monde, sauf les
membres du Comité.
100 000 réglementations par an
C'est comme ça dans toute l'Union. Tout le monde travaille et gagne
de l'argent, en créant de nouvelles lois. En moyenne, 100 000
réglementations en dix ans, soit dix mille par an.
C'est la course à la réglementation, dont le respect sera étroitement
surveillé, aussi bien à l'échelle européenne que dans les pays membres,
par de nouveaux fonctionnaires, spécialistes de la supervision
bancaire.
Un jour ou deux jours passés dans une telle ambiance et on se sent à
nouveau en pleine réalité socialiste. Personne ne veut se rappeler sa
triste fin. L'UE et les Etats membres ont besoin de réformes
fondamentales comme celles engagées en Pologne en 1989 : la libération
de l'activité économique et un discours clair affirmant aux populations
que leur destin dépend de leur labeur, et non pas d’une armée de
fonctionnaires.
Tant que l'Union et ses citoyens ne comprendront pas que rien n'est
gratuit, il sera difficile d'entrevoir une prémisse de reprise et de fin
de crise. Pour l'instant, l'Union est en bonne voie pour devenir une
Momie européenne.
Dans une récente intervention au Parlement européen, au cours
de laquelle il propose un saisissant résumé de la situation en Europe,
Nigel Farage (UKIP) pointe le principal défaut de l'eurozone : "le génie
de l'endettement mutuel".
Je ne suis pas toujours d’accord avec les analyses de Nigel Farage.
Nigel Farage a toujours été opposé à l’Euro, même lorsque celui-ci
fonctionnait intelligemment, et très souvent ses analyses
sont assorties de considérations subjectives voire idéologiques.
Néanmoins, il faut reconnaître que la situation actuelle de la zone
Euro lui permet des interventions au parlement européen comme celle-ci,
datant du 13 juillet dernier. Passée la première minute où il s’en
prend, à son habitude, aux deux Présidents de l’Europe, tout ce qu’il
dit est juste. Sa démonstration sur les taux d’emprunt de l’Italie est
exacte, sa projection et son évaluation des besoins des banques
espagnoles aussi. Ne perdons pas de vue que le gouvernement britannique
prépare une consultation populaire afin de savoir si les Britanniques
souhaitent ou non maintenir leur appartenance à l’UE. L’acharnement de
Nigel Farage à démontrer que si l’Euro marche sur la tête (et je le
répète sa démonstration est juste) c’est parce que toute l’UE marche sur
la tête, est à inscrire dans ce contexte.
NOTEZ LA DÉSINVOLTURE DE KOHN-BENDIT !
Nous évoquions récemment différentes positions en Hollande, en
Allemagne, en Finlande où commencent à se faire entendre des voix très
hostiles à l’Euro et à l’UE. En voici une nouvelle : le Danemark. Ceci
est paru dans JYLLANDS-POSTEN, premier quotidien danois : "Le Danemark échappe à une énorme facture", titre le quotidien danois à la une de son supplément économique. Il
a demandé à deux économistes de calculer combien le pays aurait dû
débourser dans le cadre des programmes de soutien aux pays de la zone
euro, si le royaume en avait fait partie.Réponse : "338
milliards de couronnes, soit 45 milliards d’euros, c’est une énorme
facture pour notre PIB. Les Danois ont donc eu raison de refuser par
référendum l’adhésion à l’euro en 2000". "Qui voudrait faire partie d’un
club dont la cotisation augmente sans que vous sachiez de combien et
qui augmente constamment ?" demande Christian Blaabjerg, économiste.
Les politiques interrogés confortent cette analyse. Ceux qui étaient opposés à l’entrée dans l’Euro, bien sûr, "Il
n’y a personne d’autre à payer la facture que les pays de l’euro, et
nous ne sommes pas concernés, car, heureusement, nous ne sommes pas dans
la zone euro", a déclaré Bjørnskov qui croit que l’euro était condamnée dès le début. Il ajoute : "L’euro
est une structure qui encourage les pays à se comporter de façon
irresponsable, parce que les politiques peuvent promettre n’importe quoi
; au bout du compte, ce seront les pays de l’euro, conjointement et
solidairement, qui seront responsables des dettes que vous aurez
contractées". Même Marianne Jelved, l’ancienne présidente de la
gauche radicale qui avait fait campagne pour l’Euro prend aujourd’hui
ses distances. Elle déclare : "Le problème est que plusieurs pays
n’ont pas respecté les règles. S’ils l’avaient fait, nous n’aurions pas
eu les problèmes que nous avons aujourd’hui."
La France a emprunté lundi 7,6
milliards d'euros à des taux négatifs. Le lendemain, la Belgique a suivi
le mouvement, ainsi que l'Allemagne qui a levé mercredi plus de 4
milliards d'euros à 2 ans. Une première dans son histoire pour une telle
échéance. Mais en dépit des apparences, cette situation traduit surtout
des tensions insoutenables pour la zone euro.
Alexandre Baradez : Les
investisseurs se dirigent vers les titres français car les rendements
sur la dette allemande sont si faibles que la France, parmi les pays sûr
de la zone euro, reste l'un des rares pays à présenter des rendements
relativement intéressants.
Nous sommes cepedant
sur des échéances très courtes - quelques mois seulement - lorsqu'il
s'agit de taux négatifs. Ainsi, sur les obligations à plus longue
échéance (à deux ans par exemple), seuls trois pays ont des taux
négatifs : l'Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas.
Nous constatons aujourd'hui une très forte sélection de la part des investisseurs sur les actifs choisis. Ils
s'orientent vers les pays les plus sûrs de la zone euro et s'écartent
de l'Espagne, de l'Italie et encore plus de la Grèce et du Portugal.
Dans ce contexte, même les marchés actions redeviennent attrayants, les
indices européens et américains ayant repris des couleurs ces derniers
jours.
Les acteurs n'investissent donc plus sur la zone euro dans son ensemble, mais sur certains pays en particulier.
Cette situation est d'ailleurs paradoxale puisque la France n'est pas
citée pour ses bons résultats en matière budgétaire. Pas autant que
l'Allemagne.
L'appétit pour la Belgique
s'explique, quant à lui, par le relatif bon taux de croissance de cette
économie par rapport aux autres pays de la zone euro. Mais les volumes
d'échanges y sont très faibles en comparaison de l'Allemagne ou de la
France.
Ces taux négatifs laissent-ils présager de nouvelles tensions sur la zone euro dans les prochains mois ?
Wolfgang
Schäuble, le ministre des Finances allemands, déclarait il y a quelques
temps qu'il n'y avait pas d'impact pour les pays qui empruntaient à des
taux négatifs. Cela est même très positif.
Mais
ce phénomène manifeste une défiance absolue envers les autres Etats
membres de la zone euro. Par conséquent, les taux espagnols et italiens
baissent très peu. Avec ces emprunts négatifs, nous arrivons à
une situation extrême. Si cela continu, nous irons vers des distorsions
trop fortes au sein de la zone euro.
Quels sont les risques d'une Europe à deux vitesses en terme de taux obligataires ?
Les
investisseurs font désormais une très grande distinction entre l'Europe
du Nord et celle du Sud. A court terme, le principal danger est celui
d'un retard de la mise en action du MES - Mécanisme européen de stabilité
– (la Cour de Karlsruhe , en Allemagne, se laisse jusqu'au 12 septembre
pour valider, ou non, la constitutionnalité, du fond de sauvetage
européen, ndlr), que la BCE ne puisse pas agir sur les taux et que l'on
assiste à une dégradation de l'économie en zone euro. Dans cette
optique, les acteurs de marché s'orientent vers les pays les plus sûrs
de la zone euro.
Le dernier sommet européen des 28
et 29 juin s'était conclu par une salve de déclarations qui allaient
dans la bonne direction, la meilleure d’entre elles étant celle du rôle
accordé au MES. En effet, seul ce dernier peut réduire les tensions qui
règnent en recapitalisant directement les banques et en intervenant, si
besoin, sur les marchés secondaires de dettes publiques. La BCE, qui
jusqu'ici a mené des actions de ce type, ne souhaite plus s'engager sur
cette voie. Ceci contribue à maintenir une pression sur les taux
italiens.
Le principal risque qui réside
est celui d'une hausse des taux d'intérêt exigés par les investisseurs,
les opérateurs et les spéculateurs à l'Espagne et l'Italie pour leur
prêter alors que d'autres pays, au sein de la même zone, empruntent
trois ou quatre fois moins cher. Pour faire baisser ce taux, il
faut soit que la BCE intervienne sur les marchés secondaires, soit
mettre en place un mécanisme, comme le MES ou le FESF.
Les investisseurs demandent des garantis et souhaitent que la banque
centrale se porte garante en dernier ressort comme le fait la Fed aux
Etats-Unis. Une solution qui leur assure de ne pas réaliser 80% de perte
comme ce fut le cas sur les titres grecs.
Selon le Conseil français du culte musulman, les actes anti-musulmans ont baissé depuis l'élection de François Hollande. Ils ont certes augmenté au premier semestre 2012 de 14,49%, mais pour le mois de juin, la baisse est de 7 points par rapport à l'année dernière.
D'après le CFCM, les actes islamophobes auraient baissé en juin de sept points par rapport à juin 2011. Comment expliquer ces chiffres ?
Bernard Godard :Cela ne me surprend pas outre mesure. On s'est rendu compte, depuis quelques années, qu'il y a un lien direct entre la tension créée par l'exacerbation du débat sur la présence de l'islam en France et des actes anti-musulmans. Ces derniers sont l'oeuvre la plupart du temps d'individus ou de groupes d'individus certes isolés, mais particulièrement entraînés à commettre ce genre d'acte dans ces moments-là. Le mois de juin a été une période de "décélération" car l'attention s'est, enfin, portée sur d'autres sujets.
Abdallah Zekri, le président du CFCM établit un lien entre l’élection de François Hollande et la baisse des actes anti-musulmans... Son arrivée à l’Elysée suffit-elle à régler tous les problèmes ?
L'élection de François Hollande a permis de revenir à une période plus normale, où le moindre fait divers mettant en cause des gens supposés être d'origine musulmane - même si presque toujours la religion islamique n'a rien à faire dans le débat - ne part plus en vrille pour aboutir à ce qu'on a connu. Mais pour autant,il va falloir du temps pour rétablir la confiance, pour dissiper les peurs irrationnelles qui se sont installées depuis quelques années.On sait que ces peurs, ces appréhensions, agitées par l'extrême droite et la Droite populaire de l'UMP, ont laissé des traces durables.
Tout fait qui accrédite ces peurs est à traiter avec une grande maîtrise sur le plan médiatique et politique : ainsi,les faits récents qui ont visé des jeunes juifs, à Villeurbanne ou dans le train Paris-Toulouse, ne doivent pas porter à conclure à un regain généralisé de l'antisémitisme dans nos banlieues. Mais dans le même temps, ces affaires ne peuvent pas être résolues par la simple volonté politique. Elles sont la responsabilité de tous et en particulier des organisations musulmanes qui ne peuvent pas faire "l'autruche" : il n'est pas question de fustiger l'islam, mais de promouvoir une campagne d'éducation, d'explication en direction de jeunes dont la culture religieuse et politique est d'une telle pauvreté que tout cela est alarmant.
Au contraire, au cœur de la campagne présidentielle, marquée par une forte présence de thématiques liées à l'islam, les actes islamophobes auraient connu une hausse de 14 points en mai et de 9 points en avril. Les différents débats sur le halal, la burqa, la laïcité, l'identité nationale, l'immigration ou les prières de rues ont-ils libéré la parole des extrémistes ?
Oui, les actes anti-musulmans sont souvent reliés à une période de mise en exergue d'une supposée "islamisation" de la France. Je ne crois pas qu'il y ait eu une "libération de la parole" spontanée ces derniers temps.La montée du sentiment anti-musulman est le concours de plusieurs facteurs qui remontent à plusieurs années.Nous connaissons en France le phénomène de la peur du terrorisme islamique depuis le milieu des années 1980. Mais le 11 septembre 2001, en même temps qu'il a donné une dimension planétaire à la menace, a "libéré" un discours venu des néo-conservateurs américains auquel nous n'étions pas habitués.Les néo-conservateurs français ne sont
Ils se trouve en outre que le hasard a voulu que la célébration du centenaire de la loi de 1905 arrive au même moment où les pouvoirs publics consentaient des efforts pour faire accepter la religion musulmane dans le paysage religieux français.Les émeutes de 2005, qui n'avaient rien à voir avec le fait religieux, mais cela nos amis anglo-saxons n'ont pas voulu l'entendre, puis l'introduction du thème de l'identité nationale ont fait le reste pour créer une tension extrême autour de l'islam. Il s'agit aujourd'hui de "démêler" les fils : la poussée identitaire autour du halal ne doit pas faire reculer la laïcité, les prières de rue et la question des minarets ont été des problèmes créés artificiellement si on les examine en détail et les chiffres de l'immigration reliés à une "invasion islamique" sont un fantasme, n'en déplaise à M.Christopher Caldwell.
93% des musulmans ont voté pour François Hollande. Comment l'expliquez-vous ? Parleriez-vous de "vote communautaire" ?
Un vote communautaire suppose une adhésion aux termes d'un programme qui fait explicitement référence à des revendications d'une communauté donnée.Or, il n'en a rien été. Bien au contraire, certaines promesses liées aux valeurs morales des religions (mariage homosexuel par exemple) ont rebuté les religions et particulièrement des organisations musulmanes dont on aurait pu attendre qu'elles soutiennent explicitement le candidat de la gauche. Cela n'a pas été le cas (elles ont appelé au vote blanc) etelles ont même exprimé leur appréhension face à la laïcité ombrageuse de certains leaders socialistes. Et pourtant, effectivement, 93% des musulmans ont voté pour François Hollande. On est en présence d'un vote citoyen de gens qui ont exprimé une sorte de "ras le bol", tout simplement.
pas du tout des gens d'extrême droite et ont pourtant un discours très manichéen.
Dans un marché aussi compétitif et concurrentiel que l’automobile, rien n’est jamais acquis. Trop souvent nous essayons de préserver le passé quand nous devrions chercher à préserver l’avenir. Aujourd'hui, l'enjeu à Aulnay est davantage de créer de nouveaux emplois que de tenter artificiellement de préserver de l’emploi automobile. "Le ministre convoque et exige ». Certes. Nicolas Sarkozy aussi convoquait et exigeait, il avait même il y a quelques années convoqué Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, parce qu’un train avait déraillé. Et nous ? Pouvons-nous convoquer François Hollande et Delphine Batho parce que Rio+20 a été un fiasco et que notre avenir est compromis ? Là nous sommes dans la stratégie politique et dans le long terme, là l’Etat est en situation de responsabilité et en exigence de perspectives, de propositions et d’actions. Là il est dans sa sphère d’influence géopolitique, sur des enjeux d’Etats, « à sa hauteur ». Là il est dans son rôle.
Seulement voilà, ce n’est pas sous les feux de la rampe médiatique, et 6 milliards et demi d’hommes et de femmes sont moins touchés directement par l’avenir écologique que 8 000 salariés par l’avenir d’un constructeur automobile.
Les sirènes médiatiques et syndicales ne doivent pas détourner l’Etat de son rôle. Et si on veut bien reconnaître, évidemment, que son rôle passe aussi par ces dossiers industriels, par ces emplois directs, ce n’est ni pour devenir demain un stratège automobile ou un génial Pininfarina du design, mais bien pour se placer sur le long terme. Je ne crois pas qu’il y ait au monde un seul exemple de produit de consommation de masse, sur un marché concurrentiel mondial, qui ait été inventé, désigné, produit et vendu par un Etat, qui n’a jamais inventé ni machine à laver, ni voiture, ni smartphone ni même le moindre Bic.
Ce qui doit être préservé à Aulnay, c’est de l’emploi plus que des autos, et le site a pour cela des atouts indéniables.
Lorsqu’en février 2012 LVMH (via un sous-traitant) reprend Lejaby et propose à ses 93 salariées de passer de la lingerie à la bagagerie, personne ne s’émeut de la fin d’un site de production de sous-vêtements. La vertu pédagogique de cette histoire aurait du être de montrer que la reconversion de l’emploi est plus importante que la préservation. Cette leçon n’a pas été retenue, nous restons stérilement bornés sur des objectifs de préservation lorsque les véritables enjeux sont ceux de la mutation. L’enjeu à Aulnay est davantage de créer de nouveaux emplois que de tenter artificiellement de préserver de l’emploi automobile.
C’est pourquoi le projet d’avenir sur le site de PSA est peut-être davantage Aulnay que PSA, les emplois de demain que ceux d’hier, les services que l’industrie, les strat-up que les mastodontes. Il ne faut pas nécessairement « maintenir l’usine » comme le dit Bernard Thibault, il faut transformer, ré-inventer, penser autrement et autre chose. Le seul projet sur la table, le seul sujet de discussion c’est préserver de l’automobile, c’est une vision à œillère, un regard biaisé. Nous sommes surement, sur ce site d’Aulnay comme sur d’autres, à un virage, ce qu’il faut ce n’est pas continuer à regarder tout droit comme si la route pouvait continuer, mais regarder la courbe et la nouvelle ligne à la sortie du virage. Quels sont les 100 autres projets qui pourraient voir le jour à Aulnay ? Personne n’y pense ? Personne n’en parle ? Aucune idée ? Alors, je risque une comparaison, sans doute hasardeuse, peut-être provocante, mais sincère et constructive pour essayer de voir les choses autrement : le site d’Aulnay est exceptionnel, il a des atouts indéniables : nous sommes entre Paris et Roissy, autrement dit, entre l’une des principales capitales mondiales et l’un des principaux aéroports mondiaux, disons à un quart d’heure de part et d’autre. Ces deux piliers, au-delà d’être de formidables moteurs de développement et d’attractivité, souffrent du point de vue foncier, soit d’un prix trop élevé pour le premier, soit d’une certaine saturation pour le second. Nous sommes sur près de 170 hectares de terrain, c’est gigantesque et absolument unique dans cette périphérie et environnement. Mais surtout, rendez-vous compte, la coïncidence pousse à la comparaison … c’est quasiment exactement la même surface que … la Défense. L’usine d’Aulnay, c’est 3 000 salariés (à ne pas confondre avec le plan PSA de 8 000 salariés). La Défense, c’est 3,5 millions de m2 de bureaux, 1 million de m2 de logements (plus de 20 000 habitants et plus de 40 000 étudiants), près de 3 000 entreprises, et 180 000 salariés, soit une « densité active » 60 fois supérieure.
Alors bien sûr, comparaison ne fait pas foi, Aulnay ne sera pas demain une nouvelle Défense, mais, objectivement, n’y a-t-il aucune chance que cette fermeture de l’usine d’Aulnay ne soit pas un mal pour un bien ? N’y a-t-il aucun projet d’avenir intéressant à bâtir ? Qui pourrait même à terme être plus porteur, plus profitable, plus créateur d’emplois que la préservation artificielle d’une activité historique ? PSA est clairement dans un bon état d’esprit, s’applique à vivre cette période douloureuse en appliquant un bon dialogue social, les feux de la rampe politico-médiatique garantiront une bonne transition, la proximité du site de Poissy dans les Yvelines, qui produit également la C3, offrira des possibilités de mobilité. Certes, on voudrait toujours que rien ne bouge, mais toutes les conditions sont réunies pour à la fois gérer les aspects sociaux du mieux possible, et se projeter dans l’avenir, libre à nous.
Nous cherchons trop souvent à préserver le passé quand nous devrions nous concentrer à préserver l’avenir.
Mohamed Merah : la haine en direct
Les négociations entre Mohamed Merah et le RAID,
dont quelques extraits ont été diffusés sur TF1, nous sommes
quelques-uns (journalistes ou pas) à les avoir écoutées depuis des
semaines. Dans leur intégralité (1). Minute par minute. Seconde par
seconde. Seulement, comme nous n’avons pas – financièrement – les reins
aussi solides que TF1, nous avons gardé ce scoop inexploitable pour
nous.
Cela posé, que nous apprend cet enregistrement où l’on entend un
Merah, haineux certes, mais toujours calme, précis, rusé, manipulateur,
effrayant de normalité islamiste ? Eh bien que, contrairement à ce qui a
pu être écrit ici et là, les hommes du RAID
ont tenté jusqu’au bout – avec une patience et un sang-froid qu’il
convient de saluer – de le prendre vivant. Et pas de l’abattre. Mais,
d’entrée de jeu, Merah avait écrit le final d’un scénario infernal : il
souhaitait être tué, mais après avoir – ce qu’il n’a pas pu faire bien
heureusement – flingué un maximum de policiers.
Ce qui est sûr, c’est qu’il a promené les négociateurs en leur
laissant croire qu’il allait se rendre. Pour leur balancer au final
qu’il n’avait jamais eu l’intention de déposer les armes. Et qu’il
n’avait accepté de négocier avec eux des heures durant que dans le seul
but de « récupérer ». Et d’être au max de sa forme lors de l’assaut
final. Et l’on attend maintenant avec curiosité les réactions des
avocats du père du tueur, Zahia Mokhtari et Isabelle Coutant-Peyre qui
ont déposé une plainte contre le RAID pour « homicide volontaire ».
Mohamed Merah manipulé par les services français ? Non.
Manipulateur. Et si l’on peut se poser une question, c’est de savoir
comment lesdits services ne l’ont pas plus mis plus tôt hors d’état de
nuire… Rien à reprocher au RAID. En ce qui concerne la DCRI, le DCPJ et le DGSE, c’est autre chose.
Le jeune islamiste dit des choses effrayantes, en effet. Genre
« Moi, la mort, le j’aime comme vous aimez la vie. » Et qui confirme ce
qu’on avait tout de suite compris : il a tué des militaires français
parce que c’était des militaires français. Et des enfants juifs parce
que c’était des juifs. Et que, pour ce faire – « la guerre est une
ruse » –, il est sorti en boîte de nuit, s’est fringué « mode », a
affecté un comportement de racaille ordinaire, pour endormir les
services français. Combien sont-ils aujourd’hui de Mohamed Merah qui,
sous des dehors anodins, sont des bombes qui peuvent exploser à tout
moment ? Le simple principe de précaution, dont on nous bassine à
longueur de temps pour des broutilles, ne devrait-il pas être
systématiquement appliqué à l’égard de ces tueurs would be ?
Le président du CSA, Michel Boyon, s’est dit « profondément choqué » que TF1 (et BFM
et i-Télé) ait diffusé des extraits du délire haineux de Merah : « Ce
n’est pas acceptable que l’on puisse se moquer ainsi de la douleur des
familles. » On ne voit pas bien en quoi cette diffusion se moquerait des
familles. C’est, tout au contraire, un formidable avertissement pour
toutes les familles de France : d’autres Merah sont là, qui n’attendent
que de passer à l’action.
(1) Elles n’ont pas duré quatre heures et demie comme on le lit ici et là, mais plus de onze heures.
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE